Je lis peu de roman psychologique, mais quand cela m’arrive, ils sont souvent anglais.
Il faut dire qu’ils sont doués pour ce genre et parviennent à rendre une vie souvent banale plus intéressante qu’il n’y parait.
C’est la cas ici avec ce récit teinté de mélancolie.
Gil vient d’apercevoir Ingrid, sa femme, par la fenêtre de la librairie.
Il sort pour la rattraper mais ne réussit qu’à tomber d’un parapet sur le port.
Il faut dire que sa femme a disparu plus de 10 ans plus tôt, se noyant dans la mer où elle avait coutume de nager chaque jour.
Ingrid, étudiante, était tombée amoureuse de l’un de ses enseignants, auteur au petit succès qui a bouleversé ses ambitions de jeunesse.
Et puis elle a découvert qu’elle était enceinte et s’est trouvée enfermée dans une vie qu’elle n’avais pas choisie...
Que ce livre est triste !
C’est un joli livre, mais il en émane une telle souffrance qu’il vaut mieux le garder pour un moment où vous n’êtes pas vous-même dans un état mélancolique.
L’auteur distille une dose de doute, de regrets, d’actes manqués, d’incompréhensions qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
Ingrid est une femme qui s’est laissée happer par une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux.
L’a-t-elle finalement reprise en main pour un acte ultime de délivrance ?
C’est en tout cas un acte lourd de conséquences pour ses filles et son mari (mais on a moins d’empathie pour lui).
Claire Fuller joue avec l’alternance de narrateurs en insérant des lettres d’Ingrid à son mari entre chaque chapitre qui raconte les évènements actuels.
Ingrid, en pleine dépression et seule avec ses enfants, adresse à leur père des lettres qui retracent leur vie qu’elle insère ensuite dans les livres qui envahissent sa maison.
Elle y raconte la chute de son couple, les évènements qui l’ont détruit et l’ont amené à la chute finale.
Cela permet de donner un peu d’air à cette histoire, même si rien n’y est gai.
La lecture de Rafaèle Moutier reste sobre tout en rendant le roman vivant.
L’alternance de narration est bien rendue et on écoute avec plaisir sa voix un peu grave.
Si vous avez envie d’une lecture sensible, qui suscite des émotions, avec de beaux décors et l’air de la mer, n’hésitez pas !
Il faut dire qu’ils sont doués pour ce genre et parviennent à rendre une vie souvent banale plus intéressante qu’il n’y parait.
C’est la cas ici avec ce récit teinté de mélancolie.
Gil vient d’apercevoir Ingrid, sa femme, par la fenêtre de la librairie.
Il sort pour la rattraper mais ne réussit qu’à tomber d’un parapet sur le port.
Il faut dire que sa femme a disparu plus de 10 ans plus tôt, se noyant dans la mer où elle avait coutume de nager chaque jour.
Ingrid, étudiante, était tombée amoureuse de l’un de ses enseignants, auteur au petit succès qui a bouleversé ses ambitions de jeunesse.
Et puis elle a découvert qu’elle était enceinte et s’est trouvée enfermée dans une vie qu’elle n’avais pas choisie...
Que ce livre est triste !
C’est un joli livre, mais il en émane une telle souffrance qu’il vaut mieux le garder pour un moment où vous n’êtes pas vous-même dans un état mélancolique.
L’auteur distille une dose de doute, de regrets, d’actes manqués, d’incompréhensions qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
Ingrid est une femme qui s’est laissée happer par une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux.
L’a-t-elle finalement reprise en main pour un acte ultime de délivrance ?
C’est en tout cas un acte lourd de conséquences pour ses filles et son mari (mais on a moins d’empathie pour lui).
Claire Fuller joue avec l’alternance de narrateurs en insérant des lettres d’Ingrid à son mari entre chaque chapitre qui raconte les évènements actuels.
Ingrid, en pleine dépression et seule avec ses enfants, adresse à leur père des lettres qui retracent leur vie qu’elle insère ensuite dans les livres qui envahissent sa maison.
Elle y raconte la chute de son couple, les évènements qui l’ont détruit et l’ont amené à la chute finale.
Cela permet de donner un peu d’air à cette histoire, même si rien n’y est gai.
La lecture de Rafaèle Moutier reste sobre tout en rendant le roman vivant.
L’alternance de narration est bien rendue et on écoute avec plaisir sa voix un peu grave.
Si vous avez envie d’une lecture sensible, qui suscite des émotions, avec de beaux décors et l’air de la mer, n’hésitez pas !