mercredi 1 mai 2013

Quai d'Orsay tome 2 de Blain et Lanzac

J’attendais beaucoup de cette bande dessinée.
J’ai moi-même fricoté avec la diplomatie française pendant une courte période professionnelle.

Ce que l’on nommait alors le « quai » quand on était dans un « poste (diplomatique) » était une réalité bien lointaine et fascinante où l’on envoyait des télégrammes et des dépêches qui passaient parfois par le service du chiffre et qui ne seraient sans doute jamais lues ^-^.
Une BD qui parle du ministère des Affaires Étrangères ne pouvaient donc que me plaire.

Et pourtant, je ne suis pas totalement convaincue.

Arthur Vlaminck est conseiller au ministère des Affaires Étrangères sous la direction du ministre Taillard de Worms.
Il est chargé des éléments de langage du ministre et doit donc préparer tous ses discours.
Cette charge l’oblige à être sans cesse disponible, à suivre le ministre partout et à ne pas avoir de vie privée.
D’ailleurs, sa petite amie vie aux États-Unis, ce qui ne facilite pas les choses.
C’est alors que survient la crise du Lousdem, imposant à tous les conseillers de s’organiser pour aider le ministre à convaincre…

Je crois que j’attendais trop de cette bande dessinée.
Il s’agit d’un tome 2 et je n’ai pas réussi à trouver le tome 1 à la bibliothèque (tout le temps en emprunt).
En ouvrant cet album, je me suis donc retrouvé en plein milieu d’une histoire dont je pouvais seulement deviner le début.
Ce n’est pas bien compliqué et on voit bien quand même d’où arrivent les personnages, mais c’est gênant et cela a sans doute influencé mon jugement.

J’ai effectivement trouvé qu’il n’y avait pas beaucoup à lire dans cette BD malgré sa taille.
Les évènements sont un peu répétitifs, les crises s’enchainent et les membres du cabinet voyagent, réfléchissent, résolvent les crises et on recommence.
C’est la vie d’un cabinet ministériel, j’imagine, et les tomes les plus intéressants sont sans doute les premiers et derniers.
J’ai néanmoins passé un bon moment, mais ce n’est pas un coup de cœur.

Au niveau du dessin, le trait incisif du dessinateur est sympa, ça change et ça correspond bien au personnage de ce ministre dont on devine bien qui est l’original.
Certains personnages sont traités différemment, avec un trait plus précis, ce qui donne parfois un effet un peu bizarre.
On a sous les yeux deux types de dessin qui cohabitent de façon un peu contradictoire.
C’est dommage.


Voilà, mon avis est mitigé, ce qui ne m’empêchera pas de lire le tome 1 et les suivants quand ils sortiront.

N’hésitez pas également à aller voir d’autres lecteurs qui sont plus enthousiastes que moi.


Pour ma part, je mets la note de 12/20.  

Je remercie Price Minister pour l’envoi de cette BD dans le cadre de l’opération La BD fait son festival.









mardi 30 avril 2013

Mort à la Fenice de Donna Leon


Comme j’ai un peu de retard dans mes billets de lecture (mais heureusement de ce point de vue, ces derniers mois n’ont pas été très productifs en lecture), je vous livre mon billet sur le premier tome des aventures du Commissaire Brunetti avant de vous parler du 14 et du 15e lus pendant mes vacances.
Ce n’est pas très logique, mais j’ai trouvé le 14e au Laos (et on ne choisit pas vraiment quand on est à l’étranger) et la suite à Bangkok (par chance).
Il me fallait donc revenir au premier tome pour découvrir toutes les petites informations qui m’étaient passées à côté.

Alors que l’opéra est comble en ce soir de première, le second entracte s’achève de façon inhabituelle.
Le directeur artistique apparaît sur la scène pour demander un médecin et le conduit jusqu’à la loge du maestro Wellauer.
Malgré la rapidité de son intervention, il n’y a plus rien à faire.
Le maestro est mort empoisonné.
Alors que la représentation se poursuit, la police arrive sur les lieux et Guido Brunetti, commissaire de police, fait les premières constatations.
Le meurtre a surpris tout le monde, l’épouse du chef d’orchestre est effondrée et Brunetti va devoir lutter contre l’hostilité d’une partie des chanteurs pour trouver l’assassin.

Évidemment, quand on lit les tomes dans le désordre, on ne peut s’empêcher de comparer.
Ayant déjà avalé deux tomes de la dame, il m’était difficile d’en faire abstraction et j’ai été un peu gêné dans ma lecture.
Mort à la Fenice est un petit roman par rapport aux tomes suivants, avec une histoire bien tournée, originale, mais on sent que Donna Leon avait besoin de se faire la main.
Vous me direz qu’un premier roman est une entreprise, qu’il est sans doute toujours un peu laborieux à écrire par rapport aux suivants.
Soyons donc un peu indulgent, surtout qu’il est tout de même bien tourné.

La découverte du commissaire Brunetti se fait progressivement, tout comme celle de Venise, qu’il parcourt à pied, s’arrêtant dans ses cafés préférés pour y boire un café.
On y découvre la Fenice et des quartiers assez connus, sans doute pour que le lecteur n’ayant jamais mis les pieds à Venise ne soit pas trop perdu.
On apprend aussi à connaître sa famille, sans trop de détail, mais avec juste assez d’informations pour qu’on ait envie d’en savoir plus.
Donna Leon réussit donc plutôt bien son coup pour un premier roman et attire le lecteur qui ne manquera sans doute pas de lire le deuxième tome.

Il faut dire aussi que l’histoire est bien tournée, sans effusion de sang et originale (même si j’avais trouvé au moins 100 pages avant la fin).
On s’y laisse prendre avec plaisir, en poursuivant la lecture pour voir comment elle va enrober cette fin et comment elle va organiser le dénouement final, moment de bravoure indispensable pour un bon roman policier.
Comme Brunetti est un tendre, il s’arrange toujours un peu entre sa conscience et son devoir, et c’est aussi cela qui est intéressant.
Sa personnalité se dévoile ainsi sans qu’il soit nécessaire de le décrire en détail.

Je regrette néanmoins que les personnages principaux ne soient pas plus détaillés.
De nombreux personnages secondaires, sans doute voués à disparaître, sont abondamment décris, quand la femme et les enfants de Brunetti sont simplement entraperçus.
C’est assez déstabilisant, et on se demande si ces personnages secondaires réapparaitront dans un autre tome.
Il y a aussi une insistance un peu trop prononcée sur la vue des toits de la ville qui se répète plusieurs fois sans raison narrative précise, mis à part le goût du commissaire pour la vue.


Malgré ce bémol, si vous aimez Venise, si vous voulez lire un petit roman policier bien ficelé, ruez-vous chez votre libraire pour lui demander celui-ci, car vous risquez fort de passer un bon moment.

 




lundi 29 avril 2013

C'est lundi, qu'est-ce qu'on lit ?

Allez, on se motive, c'est lundi, mais c'est les vacances pour ma zone scolaire !

Honnêtement, comme d'habitude, "vacances" ne signifie pas absence de travail (en même temps, j'ai quand même pas mal de vacances, ce ne serait pas juste).
Mais cela signifie reprise de contrôle de mon temps personnel et ça, c'est plutôt bien !
J'ai tout de même une réunion demain, une ANR à boucler, un protocole de recherche à fignoler, un article (en retard) à rendre, et 70 dossiers à corriger (sans doute le plus douloureux), tâches qu'il me faut caser entre le désherbage, le rangement de ma maison, un rideau à faire pour ma salle de bain, une petite trousse au crochet à avancer, des plantations dans le potager, ma boite d'aquarelle qui m'appelle... et bien sûr, des livres à lire !!!

Et d'ailleurs, qu'ai-je donc lu la semaine dernière ?

A Mayotte, j'avais emmené plusieurs romans, mais le temps m'a manqué.
J'ai donc commencé Dark Island de Vita Sackville-West, parfait à lire sur une île. Je l'ai terminé la semaine dernière, et je vous en parlerais en juin, pour le mois anglais.
J'ai également terminé Quai d'Orsay qui était resté un peu en plan quand je suis partie. Le billet paraitra mercredi normalement.
Et j'ai lu Okko sur ma tablette, une BD offerte il y a quelques semaines pour les 48 heures de la BD dont je vous parlerai sûrement la semaine prochaine.




Ce weekend, pour le RAT, j'ai commencé Les voix du crépuscule de Lisa Unger.
Il est arrivé dans le lot de mon homme pour le prix du livre de poche et comme j'avais déjà vu passer le nom de cet auteur, je me suis dit que ce serait pas mal de le lire.
Pour le moment, j'ai lu une centaine de page, et c'est pas mal.

(et je n'ai toujours pas fini le Diable dans la ville blanche, mais j'envisage de le brûler ^-^)



Et vous ? 
Le weekend a été rempli de belles lectures ou vous avez préféré prendre l'air ? 




dimanche 28 avril 2013

Marathon de lecture (3)

Ce marathon de lecture s'est terminé hier un peu en impasse, à mon grand regret.

Je n'ai pas beaucoup lu, mais j'ai passé une belle après-midi.
Une centaine de pages tournées, un cake enfourné, des messages suivis sur le groupe Facebook du marathon, c'était bien sympa.




Et puis j'ai commis la faute d'ouvrir ma boite mail pro !
L'erreur fatale à ne pas faire !!

Là m'attendait un mail de ma supérieure qui me transférait un mail très très désagréable d'un étudiant avec lequel je n'ai jamais eu aucun conflit, avec lequel je discutais même régulièrement et qui me semblait apprécier mes cours.
Or il semble qu'il n'en soit rien, vu qu'il s'interroge sur mes compétences professionnelles, affirmant que je n'ai rien à faire là et que mon cours est nul !
Je me demande bien ce que j'ai pu lui faire... peut-être est-il mécontent des notes qu'il a obtenu...
Sachant que cet étudiant est lui-même enseignant, je trouve tout de même sa façon de faire bien singulière et surtout bien peu franche.

Et tout ça pour dire que l'envie de lire m'est passée d'un coup !

J'ai préféré aller prendre l'air.




samedi 27 avril 2013

Marathon de lecture (2)

Une heure et demi après mon premier billet, j'ai lu une quarante de page du roman de Lisa Unger.
Ça ne démarre pas bien vite, et je ne sais pas si je vais tenir longtemps avant de changer de livre, mais je vais tenir encore une heure je pense.

Et pour le goûter, un cake pèche-chocolat est au four ^-^.
Il sera parfait avec un bon thé...






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