lundi 23 avril 2012

2e bilan S.T.A.R.

Voilà déjà l'heure du deuxième bilan hebdomadaire du défi Stop Talking And Read de Liyah.

Nous sommes à mi parcours, et la semaine passée a été assez productive en nombre de livres, moins en nombre de pages.
Un problème majeur est alors apparu, celui des billets à rédiger ensuite, qui s'accumulent encore plus vite que d'habitude !!

Je poursuis en tout cas dans ma lignée, sans me forcer, et en essayant d'attaquer franchement ma PAL.
Il ne s'agit pas de battre un record personnel, vu que c'est ma première participation, mais j'essaie de maintenir une moyenne d'au moins 100 pages par jour.
En toute logique, donc, au bout de 17 jours, je devrais en être à 1700 pages, ce qui n'est pas le cas.
Tant pis, je m'en console bien vite en voyant tout de même que j'ai lu 1456 en deux semaines, et 665 pour cette semaine.
Par contre, il semblerait que je me sois mise en vacances intégrales, vu que cette première semaine de congés n'a pas apporté plus de pages lus que la semaine dernière.
Affaire à suivre lundi prochain...

En attendant, cette semaine, j'ai lu Serment d'automne de Françoise Bourdin, un bon livre qui permet de passer quelques heures sympathiques, La double disparition, premier tome d'Enola Holmes, et L'amie de Madame Maigret, un excellent Maigret.





Je lutte aussi toujours en lisant Shim Chong, fille vendue dans lequel j'ai un peu avancé, et Dracula, qui est sur mon ordinateur, ce qui rend la lecture du soir plus difficile. Je le reprendrai sûrement la semaine prochaine. 




Au programme sans doute la semaine prochaine : 





Et chez vous ? Combien de pages ? 


dimanche 22 avril 2012

Pays Basque

C'est le jour de la terre, aujourd'hui !

Je ne suis pas sure qu'il soit très relayé en France et le principe est un peu le même et aussi discutable que la journée de la femme, il me semble, mais bon, si cela permet à chacun de réfléchir un peu à ce qu'il fait pour la planète, on ne va pas s'en priver.

De mon côté, je me suis demandé ce que j'allais choisir comme photo aujourd'hui pour parler de nature et du respect que nous lui devons.
Le temps étant très mauvais, les photos du jardin en plein éveil sont à oublier.
Mais j'avais aussi envie de soleil et de beaux paysages.

Je vous emmène donc au Pays basque, et plus précisément à Saint Jean de Luz et à Saint Jean Pied de Port ou à Baïgorri en basque.
Cette petite ville est très jolie, dernier arrêt en France pour les pèlerins du chemin de Saint Jacques de compostelle.
Il y a des coquilles partout, des cannes et des chaussures de marche, et des logements pour les pèlerins.

Et quoi de mieux qu'un pèlerin marcheur pour penser à la nature ?


(Pour mieux voir, on clique sur une image au hasard)











































Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 

vendredi 20 avril 2012

Lecture en transit #5

Une nouvelle fournée de livres croisés dans les transports en commun en ce vendredi :^)

Mon petit carnet, celui qui ne me quitte jamais, me dit que j'ai encore croisé des livres très différents en cette cinquième semaine d'observation.
Tel un anthropologue, j'ai scrupuleusement noté les titres croisés, j'ai mis des petites astérisques quand j'ai changé de jour ou de moyen de transport, j'ai mis des petites croix et des annotations quand j'avais un commentaire à faire.

Voilà le résultat, encore une fois très éclectique. Il y a des livres qui restent, d'autres qui partent, d'autres encore qui reviennent.

J'ai donc croisé des succès de librairie qui sont encore bien présents depuis la rentrée littéraire.
J'aurais bien demandé à la lectrice de Carole Martinez ce qu'elle en pensait, mais elle avait l'air tellement absorbée que je n'ai pas osé.





Ensuite, voici une fournée de romans policiers bien gratinée.
Je note la forte percée des Actes Sud policiers qui me font de l'oeil à moi aussi, mais qui sont un peu chers.
Maxime Chattam semble être une valeur sure qu'il va décidément falloir que j'apprivoise, quant à Robert Crais, je ne connais pas du tout.






Un petit roman très lu aussi, mais qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable quand je l'ai lu :



Et pour finir, un livre atypique, mais qui avait lui aussi l'heur de plaire beaucoup à son lecteur :



 Mrs Pepys n'est pas parmi nous aujourd'hui, elle est en vacances et a croisé un malotru :^S

Et vous ? avez-vous croisé des lecteurs absorbés dans leur lecture la semaine passée ?
N'hésitez pas à publier un billet et à me laisser le lien en commentaire, je l'ajouterai au billet hebdomadaire.







jeudi 19 avril 2012

Rebecca de Daphné du Maurier


Il n'est pas toujours simple de parler des livres qui nous ont plu, je l'ai déjà dit par ici.
Parce qu'ils nous ont touché, ou au contraire qu'ils nous ont choqué (comme l'avait fait Tokyo de Mo Hayder), ou plus simplement parce qu'ils nous ont fait réfléchir, il faut les laisser reposer et prendre son temps pour écrire un billet.

Rebecca est pour moi l'un de ces romans qui vont rester dans ma mémoire comme un très bon moment de lecture, que je conseillerai sans aucun doute, mais dont il m'est difficile de parler.
C'est une histoire qui tourne et se détourne, qui emmène son lecteur d'un côté, qui lui laisse entrevoir la suite et puis finalement qui prend un autre tour.
Il n'y a pas de trahison de l'auteur, pas de dissimulation, mais une trame joliment construite qui ne laisse pas souffler.


Les époux de Winter séjournent dans un petit hôtel face à la mer.
Bien sûr, ils auraient pu choisir un hôtel plus luxueux, plus conforme à leur rang social, mais ils ne souhaitent pas croiser tous ces gens, tous ceux qui les ont connus avant.
Leur nouvelle vie est calme, sereine, mais parfois, le souvenir de Manderley revient, tenace, douloureux.
Dans cette maison splendide, fierté de la famille de Winter où les fêtes étaient inoubliables, la première épouse de Maxim s'est noyée.
Remarié seulement quelques mois plus tard, il a tenté de reprendre une vie normale, faite de visites, de diner et consacrée à son domaine.
Mais pour la jeune épouse, timide, simple et un peu effacée, le fardeau est bien lourd. La conduite d'un domaine aussi important ne s'improvise pas et surtout, ce souvenir qui plane sur tous ne la laisse pas en paix.
Rebecca, femme révérée dont le souvenir est partout présent, est une adversaire trop difficile à combattre...

J'avoue avoir été déçue par les 20 premières pages du roman.
Je ne saurais pas dire pourquoi, mais ce moment si important dans un roman ne m'a pas accroché et ces pages se sont tournées sans enthousiasme.
M'étant décidée à aller plus loin, j'ai poursuivi ma lecture et passé la page 21, je n'ai plus quitté Manderley !!

L'histoire est racontée par la seconde Madame de Winter qui se souvient et revient sur les événements nombreux qui ont changé sa vie.
Son point de vue est nécessairement partiel, et le lecteur la suit dès sa rencontre avec Maxim, jusqu'à cet hôtel où ils séjournent plusieurs années après le drame. On découvre Manderley avec elle, on s'interroge, on observe, on juge parfois cette jeune femme trop timide, trop naïve, qui n'ose pas et ne trouve pas sa place.
Elle a tellement peur de faire un faux pas, de ne pas être à la hauteur, qu'elle multiplie les gaffes et ne parvient pas à s'imposer.
Mais sa jeunesse explique ces manques, et je n'ai pu m'empêcher de retrouver certaines des inquiétudes que je pouvais avoir à cet âge.

On ne connaitra jamais le prénom de cette narratrice, seconde Madame de Winter qui a bien du mal à se faire à cette nouvelle position.
Il s'agit sans doute de renforcer l'opposition entre ces deux femmes, car Rebecca, femme forte et autoritaire dont chacun prononce le prénom (et uniquement le prénom) avec tant de sous entendus, est évidemment l'adversaire de cette jeune personne fade et effacée qui doit marcher sur les pas de celle qui l'a précédé.

Ne vous attendez pas à une histoire de fantôme, car ici, il n'en est pas question.
Ce n'est pas un thriller non plus, au sens moderne du terme, mais cela n'empêche pas le lecteur de s'inquiéter, de guetter la catastrophe, le basculement qui plongera tous le monde dans la tourmente.
La tension est bien là et ne lâche pas le lecteur, surtout que Daphné du Maurier nous surprend toujours au détour du chemin.
La psychologie des personnages est claire mais pas nécessairement transparente.
De même, la fin se devine, mais pas dans ses détails, et l'auteure sait dérouter son lecteur jusqu'à la fin et au retournement que je n'avais absolument pas prévu.

Finalement, j'ai eu de l'empathie pour cette oie blanche qui n'ose rien de peur de mal faire.
Elle a vieilli au moment de son récit, mais je n'ai pu m'empêcher d'avoir de la tendresse pour cette jeune femme prévisible, mais qui ne peut pas faire autrement.
À 20 ans, comment tenir tête à cette Mrs Danvers si sure de son fait ?

L'atmosphère des années 1920 ou 1930, les relations entre les gens dans la campagne anglaise, ou das les palaces européens sont aussi bien rendues et on est emporté par cette écriture.
J'ai d'ailleurs eu l'envie de relire le début une fois la dernière page tournée, ce qui aurait pu m'entrainer dans une lecture sans fin de Rebecca, mais je vais plutôt lire d'autres romans de Daphné du Maurier.

En bref, c'est donc un livre à lire !
Si vous aimez Hitchcock, si vous aimez les thrillers psychologiques, si vous cherchez un bon livre, celui-ci pourrait bien vous plaire.



Un roman de moins dans maPAL. Elle est au régime, mais elle fait de nombreux écarts, ce qui fait qu'elle comporte actuellement 184 livres.
Un roman de plus pour le challenge Lire les Classique et une participation au challenge PetitBac 2012 d'Enna catégorie prénoms.
Je participe aussi au challenge alfred hitchcock organisé sur le blog Plaisirs à cultiver. 





mardi 17 avril 2012

Code Salamandre de Samuel Delage


Les romans policiers ésotériques constituent aujourd'hui un genre vivant, bien représenté, y compris en France.
Il n'est donc plus nécessaire de lire des auteurs américains quand on est passionné par les Templiers, les Cathares ou les secrets des rois.
Les sujets sont aussi très nombreux et si je cite ici quelques thèmes, il en existe d'autres, tous tournés vers le goût du secret et les mystères anciens.

Samuel Delage, l'auteur de ce roman, a choisi de s'intéresser à la Renaissance et à celui qui a permis son éclosion : François Ier. Pour autant, il ne s'agit pas d'un roman policier historique, et vous n'apprendrez pas grand chose sur ce roi.
L'intérêt du roman porte plutôt sur la symbolique et la fameuse salamandre que ce roi affectionnait et qu'il avait choisi pour emblème.

Yvan Sauvage est commissaire priseur à Paris et reconnu dans son métier.
Il est fréquemment appelé par de riches clients pour meubler leur logement d'objets anciens précieux, et il a été sollicité pour donner une série de cours en histoire de l'art à la Sorbonne.
A l'occasion d'une prestigieuse vente d'objets ayant appartenus à Louis XVI et Marie-Antoinette, il rencontre l'un de ses anciens professeurs qui oublie un dossier illustré d'une salamandre en quittant la vente précipitamment.
Lorsque Yvan Sauvage essaie de rendre ce dossier à son propriétaire, il apprend que celui-ci a fait une crise cardiaque.
Il se rend immédiatement à l’hôpital et se voit confier le dossier par le professeur quelques minutes avant son décès.
Aidé par l'une de ses étudiantes, Yvan Sauvage va partir en quête du sens de ces documents pour découvrir ce que signifient cette salamandre...

Je vous avoue que j'ai toujours un peu de réticence face à ce genre de roman (en général).
J'en ai lu un certain nombre, et sans être une spécialiste, je sais qu'il y en a beaucoup qui ne présentent aucune thèse innovante ou qui ne s'appuient pas sur des informations intéressantes et surtout plausibles.
Car l'exploitation d'informations vraisemblables, voire même réelles dans l'idéal, me semble être ce qui fait tout le sel des romans policiers ésotériques.
Le détournement (ou plutôt la réinterprétation) de documents existants fait réfléchir le lecteur dans des directions multiples. Sans le tromper, l'auteur propose une nouvelle façon de voir les choses.
Cela interroge à la fois la relation du lecteur au texte (est-ce que je vais croire le texte ?), la relation de l'auteur à son histoire et l'histoire elle-même.
L'identification de l'auteur, de sa profession, de son statut et de ses sources est alors déterminante. Elle permet de savoir si ces informations ont une chance d'être vraies ou s'il s'agit d'une construction fictionnelle complète.

En ce qui concerne le roman dont je vous parle aujourd'hui, la 4e de couverture nous indique que Samuel Delage est ingénieur, et qu'il a fait de longues recherches pendant plusieurs années sur le thème exploité dans le roman. Il s'appuie également sur des lieux réels.
Le lecteur peut donc probablement se fier aux informations données, notamment sur les symboles de la salamandre, du château de Chambord ou du château de Fontainebleau, qu'il peut retrouver s'il le souhaite en faisant une simple recherche Internet ou en allant lui-même visiter les lieux décrits.

D'ailleurs, l'enquête est intéressante.
J'ai apprécié les analyses symboliques et les rapprochements faits par les personnages.
Il y a parfois des éléments connus car très utilisés comme la suite de Fibonacci, ce qui n'implique plus que l'on passe trois pages à expliquer comment elle fonctionne au lecteur. Il est vrai également que la participation de Léonard de Vinci à la construction de Chambord reste toujours mystérieuse et peut constituer le point de départ de multiples réflexions, tout comme la salamandre, dont je n'avais pas perçu toutes les connotations.
C'est donc un roman plutôt bien construit, présentant une enquête qui s'appuie sur des éléments qui m'ont bien plu et qui donne bien envie d'aller faire un tour à Chambord ou Fontainebleau. 

Malgré cela, il y a un « mais », car cette enquête est parfois beaucoup trop rapide.
Le rythme est soutenu, haletant, les personnages courent sans cesse, on les suit d'une ville à l'autre, on saute avec eux dans leur voiture, on les voit poursuivi par un tueur en série...
Les histoires se mêlent, l'enquête avance à grands pas, mais à trop grands pas.
J'ai eu parfois du mal à comprendre le cheminement de pensée des personnages, ce qui les mènent à la solution.
Je ne voulais pas tous les détails, mais on sent que l'auteur a voulu susciter l'attention de son lecteur, ne pas le perdre dans les descriptions et les explications (ça, c'est très réussi).
Malheureusement, un des aspects intéressants de ce type de roman, ce sont justement les explications du mystère et les propositions de l'auteur.
J'ai donc été un peu frustrée par cette lecture qui m'a bien plus mais qui aurait mérité d'être plus ample.

Par contre, pour finir sur une note plus positive, j'ai accroché dès les premières pages du roman, car une vente d'objets de Marie-Antoinette, ça me tentait bien.
C'était une fausse piste, mais François Ier, c'était pas mal non plus.
Je me suis aussi sentie vivement concernée par la peur d'Yvan Sauvage d'oublier ses notes quand il va faire cours à la Sorbonne (^-^).

Si vous aimez les romans policiers ou les thrillers ésotériques, si vous voulez lire un roman qui vous entraine et qui ne vous lâche plus, si vous voulez lire un thriller ésotérique mais que les auteurs qui brodent vous ennuient, celui-ci devrait vous plaire !


Je remercie les éditionsBelfond pour l'envoi de ce livre.



Cette lecture me permet de valider une participation au challenge animaux du monde de Sharon, et une participation au challenge Petit Bac, catégorie animaux






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