lundi 10 janvier 2011

Un lundi parmi tant d'autres 5°

Chez Zaza et Chrys, aujourd'hui, le sujet du lundi est le suivant :

UN OBJET. Qu'il s'agisse d'un objet utile ou inutile, indispensable ou futile, surprenant, insolite ou des plus ordinaires, rare ou précieux à votre cœur... Montrez-nous cette petite ou grande chose à moins que vous préfériez en parler, tout simplement. 


Pour beaucoup d'entre nous, blogueurs devant l'éternel, les objets les plus utiles sont notre appareil photo et notre ordinateur. L'appareil photo, c'était déjà fait chez Zaza, et l'ordinateur, je l'ai vu chez Liyah, et en plus, elle a le même ordinateur que moi !


J'ai donc cherché autre chose, un objet qui me sert au quotidien, quelque chose qui fait partie de mes habitudes, et là, ce midi, j'ai trouvé tout de suite et je me suis même demandé comment j'avais fait pour ne pas y penser plus tôt ! 
Cet objet, c'est le bento. 
Ou plutôt les bentos, car ma collection commence à être importante. 
Si vous vous demandez ce que c'est, c'est très simple, ce sont des boites à déjeuner à la mode japonaise, bien rangées et décorées. 
Pour voir les miennes, c'est par ici, sur mon autre blog, et voilà une partie de ma collection de boites vides : 




Pour vous montrer quand même à quoi ça ressemble, 
voilà un bento sur les poux fait cet été


Et un bento arc-en-ciel où les 7 couleurs sont représentés 



Cela fait un an et demi que j'ai succombé à la folie de ces petits bentobakos et aller manger à la cafétéria est devenu un vrai calvaire. C'est gras, peu équilibré, alors que dans mon sac à bento, il y a toujours plein de bonnes choses qui m'attendent. 
Je dois à l’honnêteté intellectuelle de préciser quand même que nous avons un "local de convivialité" au bureau et que je dispose donc d'un frigo et d'un micro-onde. ça aide :)

Et vous ? Cafet ou boite à déj' (ou bento) ?

Pour voir d'autres objets, les liens sont chez Zaza et Chrys





C'est lundi, que lisez-vous ? 6°


C'est lundi, c'est le début d'une nouvelle semaine et vous voulez savoir ce que je lis...

Attendez un peu, il faut que je regarde ce qu'il y a à coté de mon ordinateur, en attente de billets...
Ah, je vois Portrait sépia, terminé lundi dernier et dont j'ai parlé ici. Un vrai bonheur, ce livre.
Mais j'aperçois aussi Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer. Sympathique, je vous en parlerai cette semaine.




Et sur ma table de nuit, je distingue Orgueil et préjugés pour une lecture commune. Bien entamé, mais je réserve mon avis. Le billet est prévu pour le 12...




Et dans ma PAL, qu'y a-t-il qui me fait de l'œil ?
Je vois plein de choses empilées qui m'attendent : A la file indienne, Le Diamant bleu, Aphorismes et le Temps de la sorcière, qui n'est pas encore fini.
Ah, il y a aussi un audio livre, Meurtre dans un jardin indien, qui sera sûrement lu/écouté cette semaine.



 



Pour voir d'autres programmes de lecture, c'est chez  Malou


dimanche 9 janvier 2011

Une bonne librairie ? et moisson du samedi

Hier, c'était samedi shopping !
En vadrouille au Havre, j'avais mis sur ma liste de boutiques à ne pas manquer quelques incontournables qui m'ont permis de faire une belle balade de plusieurs heures. Je pourrais presque valider ma bonne résolution qui consistait à faire un peu plus d'exercice, mais bon, ça n'est pas parce que je vais marcher quelques samedi par an que je vais retrouver un peu d'abdo ;)

Si la lecture du nom "le Havre" évoque en vous des images tristounes, je vous rassure tout de suite.
Vous pouvez les remplacer par celles d'une ville de bord de mer, avec plage et bateaux, centres commerciaux dynamiques et originaux (l'un d'entre eux est situé dans l'ancien dock qui servait au départ des grands bateaux de croisière du début du siècle) et plein de petites boutiques sympas.
Et surtout, surtout, une librairie digne de ce nom ! J'ai nommé : La Galerne.

Et voilà ma moisson de livres pour cette journée.
Les deux polars viennent de chez un bouquiniste spécialisé, le Bouqui'noir, dont je vous avais déjà parlé ici.



A chaque fois que je vais au Havre, je prévois un détour par La Galerne, et à chaque fois, je repars avec quelque chose.
Et pendant ma balade hier, je me suis demandé ce qui faisait de cette librairie une de mes préférées.

Qu'est-ce que l'expression "une bonne librairie" éveille en moi ? 
En premier lieu, je dirais que j'y trouve ce que je viens y chercher. Il est très rare qu'un livre que j'ai envie d'acheter ne soit pas disponible. Il faut un sacré stock, me direz-vous, mais cela m'arrive aussi dans certaines petites librairies. Pour les livres de cuisine, par exemple, je peux les feuilleter avant de les acheter, ce qui est un réel avantage et pour les envies du moment, je n'ai pas besoin d'attendre.
Un deuxième point important : les vendeurs sont de vrais libraires, qui lisent les livres et sont là pour conseiller. Ils ne sont pas là uniquement pour vendre, même ceux qui sont en caisse.
Troisième argument : le lieu est agréable, aéré et lumineux, on n'a pas l'impression de déranger, même si on sort tous les livres d'une étagère.

Et pour vous ? Qu'est-ce qui distingue une bonne librairie ?

vendredi 7 janvier 2011

Portrait sépia d'Isabel Allende

J’ai eu bien du mal à écrire ce billet. Il y a plusieurs jours que le livre attend sur mon bureau. Pourtant, c’est un vrai coup de cœur et j’ai dévoré ce livre de 400 pages.
Il faut croire qu’il est difficile de parler des livres qui nous plaisent vraiment, mais en cette fin de semaine, j’ai décidé de m’y mettre. 
Et demain, c’est journée shopping et passage dans ma librairie préférée. Ça promet une augmentation de ma PAL…

Revenons à notre Portrait sépia.
Aurora del Valle est née en Californie en 1880. Sa grand-mère, Paulina del Valle est une maîtresse femme qui a mené sa vie comme bon lui semblait, mais en dirigeant toujours ses affaires tambour battant.
De la Californie au Chili, de 1862 à 1910, Aurora retrace cette vie peu banale et rend hommage à sa grand-mère. Mais le récit de cette histoire lui permet aussi de reconstruire l’histoire de sa famille, et surtout de reconstituer sa propre histoire.
Confiée à l’âge de 5 ans à sa grand-mère, elle fait depuis cette époque un cauchemar angoissant dont elle ne parvient pas à découvrir la source. De nombreux secrets pèsent sur sa vie, et il lui faudra attendre pour pouvoir reconstituer le fil de son passé mouvementé.

Les histoires de Paulina et d’Aurora m’ont vraiment touché. La première s’est opposée à sa famille pour vivre tel qu’elle l’entendait à une époque où cela n’était pas si fréquent. La seconde, destinée à une vie confortable et tranquille ne parvient pas à faire les bons choix, jusqu’à ce qu’elle découvre de quoi est composé son passé. 
Cette histoire n’est pourtant pas construite comme une enquête. Aurora fait le récit de la vie des membres de sa famille, puis le récit de sa vie adulte. Les évènements s’enchaînent et j’ai même parfois oublié qu’elle était le narrateur.
Il faut dire que la famille d’Aurora est nombreuse et les histoires de ses différents membres s’insèrent dans le récit général. Le père d’Aurora, son tuteur, la femme de celui-ci, le mari de Paulina ou ses grands parents maternels sont autant de sujet qui sont traités de façon indépendante, tout en s’insérant parfaitement dans le cadre général.
Le récit fonctionne à rebours. Si Aurora la narratrice a 40 ans, elle débute son récit à une époque où elle n’était pas encore née, laissant des espaces de non-dit pour laisser le lecteur dans le même flou que le sien. Tout s’éclaircit donc à la fin, pour elle comme pour le lecteur.
Le découpage original du roman suit ce procédé en faisant se succéder trois périodes temporelles : avant la naissance d’Aurora (1862-1880), après sa naissance (1880-1896) et à l’âge adulte (1896-1910).

Si je devais apporter un bémol (il en faut bien un J ), je dirais juste que les descriptions de la guerre du Chili ne m’ont pas du tout accroché. Mais cela ne dure que quelques pages et c’est un élément important de l’histoire du Chili. J’ai également appris cet épisode qui m’était complètement inconnu.

En bref, je dirais que si vous aimez les sagas familiales, les histoires menées tambour battant, les beaux personnages, le Chili, les fortes personnalités et les livres bien écrit, n’hésitez pas et jetez-vous sur ce livre passionnant.



Je remercie BOB et le livre de poche pour cette lecture en partenariat qui m'a emmenée 
en Californie et au Chili et me donne l'occasion d'ajouter le Chili au challenge Tour du monde.
Je valide aussi la catégorie Objet pour le challenge Petit bac organisé par Enna.



mercredi 5 janvier 2011

Yoko Tsuno tome 7 : La Frontière de la vie de Roger Leloup

C’est mercredi, c’est BD J
Pendant les vacances, j’ai ressorti de mon étagère une des séries BD que j’adorais quand j’étais petite : Yoko Tsuno.
Elle me rappelle plein de souvenirs, comme le séjour à l’hôpital pour cause d’appendicite où l’infirmière venait me rappeler qu’il fallait éteindre la lumière car il était tard. Mais même à 8 ans, je lisais tard, c’est une vieille habitude.

Cette série est composée de 25 tomes à ce jour, auxquels s’ajoutent deux romans graphiques, L’Écume de l’aube et le Pic des ténèbres.  Ma collection n’est pas complète, il me manque les 6 derniers, ce qui est une bonne nouvelle car j’ai encore des choses à découvrir.

La trame de Yoko Tsuno est double. Elle est Japonaise, ingénieur en électronique et est accompagnée de deux amis, Vic Vidéo, réalisateur de reportages télé qui a un faible pour Yoko, et Pol Pitron, technicien gaffeur.
Les choses se compliquent ensuite.
Une partie des albums se déroule sur terre, faisant intervenir la science et la médecine pour expliquer de façon rationnelle ce qui arrive aux différents personnages.
L’autre partie a lieu sur Vinéa, une planète extraterrestre où Yoko a aussi des amis et où il se déroule toujours des choses assez passionnantes.

Ce n’est pas pour autant de la science-fiction pure et dure. Il s’agit plutôt d’offrir un champ plus large pour faire évoluer l’héroïne. Et l’imagination de l’auteur est débordante !
J’aime beaucoup les dessins de vaisseaux, de costumes, de paysages qui sont présents dans ces albums « vinéens ». Il s’en dégage une atmosphère particulière qui permet de donner du rythme à cette série et de proposer des albums vraiment variés.
Une série de personnages récurrents amène aussi un fil conducteur et des surprises au lecteur qui voit se croiser les différents fils d’intrigues passées.
Le dessin est typiquement franco-belge à la manière traditionnelle. Pas de gros nez, mais des décors soignés.

Je viens de relire mon album préféré, le tome 7, ce qui m’a donné envie de faire ce billet.
Dans la Frontière de la vie, Yoko est appelée par le frère d’Ingrid (déjà rencontrée dans un autre album) car elle est victime d’une maladie mystérieuse qui la laisse sans forces.
Elle se rend à Rothenburg où vit Ingrid, avec Pol et Vic.
La petite ville allemande est calme et tranquille, et Yoko fait la connaissance de ses habitants.
Elle mène aussi son enquête et finit par découvrir que chaque nuit, un mystérieux vampire vient voler le sang d’Ingrid avant de s’enfuir dans les rues de la ville…

En cherchant des illustrations pour cet article, j’ai découvert que ce tome était considéré comme l’un des chefs d’œuvre de l’histoire de la bande dessinée.
Je suis bien d’accord et je pourrais le relire cent fois sans me lasser (je dois d’ailleurs en être à 20 fois au moins). 

Si cette série vous tente, elle est actuellement rééditée en gros volumes qui réunissent plusieurs tomes.
Ces volumes présentent des dessins et des dossiers sur la genèse des albums qui sont très bien faits.





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