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jeudi 5 juin 2014

Nouveaux contes de Noël d'Anne Perry (épisode 1)


En ce 5e jour du mois anglais, je vous propose un billet en deux parties pour un recueil de 4 romans (donc deux fois deux romans si vous avez suivi). 
C'est aussi une lecture totalement hors saison, mais je l'ai commencé à Noël et elle a été terminé en février. 

Et voici la première partie :  

Anne Perry nous a habitués depuis quelques années à publier chaque Noël un roman dont le titre annonce la couleur.
N'ayant pas lu toutes les séries de l'auteur, je regardais ces romans distraitement chaque année en me demandant ce que cela pouvait bien valoir.
Et puis cette année, j'ai découvert qu'il y avait des recueils qui regroupaient ces romans.
Ayant lu les deux premiers tomes de la série Monk l'année passée, je n'ai pas hésité longtemps face à la promesse d'en apprendre plus sur les personnages secondaires et je me suis retrouvée avec 4 romans de Noël à lire d'un seul coup.

Bon, honnêtement, j'ai eu du mal à arriver au bout du premier roman, mais les suivants se sont lus plus facilement (en même temps, je n'avais rien d'autre à faire).
Je dois aussi avouer que si j'avais lu ces romans individuellement, j'aurais sans doute été déçue par la taille de certains d'entre eux.
A peine cent pages pour deux sur quatre, c'est tout de même un peu juste pour le prix des 10-18.

Voici les deux premiers.

La promesse de Noël

Le premier roman de ce recueil nous emmène dans une île à la veille de Noël.
L'inspecteur Runcorn a choisi d'y passer ses congés de fin d'année, histoire de changer d'air.
Malheureusement, une jeune femme est retrouvée morte dans le cimetière du village.
Peu habituée à ce genre de crime, la police locale a bien du mal à voir par quel bout commencer l'enquête.
Mais Runcorn doit aussi se débattre avec ses souvenirs.
Il a retrouvé Melisande, une jeune femme rencontrée il y a quelques années dont il était tombé amoureux...

Ce petit roman m'a paru bien court tout en étant un peu répétitif.
Au sein d'un recueil comme celui-ci, cela fonctionne sans problème mais je me suis demandée ce que j'en aurais pensé si j'avais acheté le roman seul.
L'histoire est entièrement centrée sur l'inspecteur Runcorn et ses pensées.
Il revient sur sa vie, ses errements personnels, son caractère, ses rapports avec Monk.
Il s'interroge sur ce qu'il a accomplit et sa manière de travailler.
C'est intéressant mais il faut connaître les romans de la série Monk pour pouvoir suivre et trouver cela vraiment instructif.

J'ai aussi un bémol pour l'enquête qui se termine un peu brusquement à mon goût.
Il n'y a pas vraiment d'indication pour trouver le meurtrier, l'enquête se débloque d'un coup sans indice ou informations qui pourrait nous guider.
Finalement, le roman est sans doute davantage une enquête que Runcorn fait sur lui-même et son caractère plutôt qu'une enquête sur le meurtre de la jeune fille assassinée.

 A lire pour les fans de la série Monk !


La révélation de Noël

Emily Radley, la sœur de Charlotte Pitt, a prévu pour une fois de passer Noël à Londres.
Mais voilà que ses projets sont bouleversés par une lettre de sa tante Susannah.
Fâchée avec sa famille depuis plusieurs années et son mariage avec un Irlandais du Connemara, Susannah sollicite les deux sœurs pour que l'une d'elle vienne passer Noël à ses côtés.
Très malade, elle est proche de finir sa vie et souhaite un peu de compagnie.
Emily part pour le Connemara à contre-cœur, mais elle va y découvrir un village rongé par un mystère ancien que sa tante aimerait éclaircir avant de quitter ce monde.

Ce roman est sans doute le meilleur de ce recueil.
Je ne me rappelais pas vraiment du personnage d'Emily, ayant lu les premiers tomes de la série Pitt il y a très longtemps.
Pourtant, j'ai tout de suite plongé dans l'atmosphère de ce village désolé d'Irlande.
L'histoire est bien construite, les personnages sont nombreux mais bien marqués et l'intrigue se déroule sans accroc.
Il y a aussi quelques paysages esquissés à grands traits qui dévoilent des landes et des falaises désolées.

Bon, comme pour le roman précédent, j'aurais aimé un dénouement un peu plus détaillé pour ce petit livre.
Emily découvre la solution de l'énigme un peu vite, comme si cela ne nous intéressait pas vraiment et passe à autre chose avant de rentrer chez elle.
C'est dommage, la résolution de l'énigme est souvent un plaisir dans les romans policiers et on est un peu frustrés.
J'ai un peu du mal aussi avec la couverture dont le sens de l'illustration m'est un peu obscure. 

Mise à part cette petite déception, c'est un bon petit roman pour Noël et évidemment, les fans de la série Pitt ne doivent pas hésiter.



Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite...

épisode 2 ici Le mois anglais chez LouCryssilda et Titine.




mardi 14 janvier 2014

Cache-cache avec le diable de Patricia Wentworth

Pour le premier billet de lecture de cette année 2014, je vous ai réservé un avis sur un roman que j'ai tout simplement adoré. 

Saviez-vous que certains romans de Patricia Wentworth n'avaient toujours pas été traduits en Français ? 
Il y a pourtant de belles pépites dans sa bibliographie et il me semble bien dommage que nous en ayons été privé. 
Les éditions 10-18 comblent progressivement ce manque en ajoutant les titres oubliés à leur catalogue, ce qui explique, par exemple, que certains de ces romans apparaissent  dans les nouvelles publications sur les tables de nos libraires.  

Il y a quelques mois, Cache-cache avec le diable a ainsi été édité dans une traduction toute neuve. 
Le thème me plaisait bien, je connais l'auteure qui m'a rarement déçu et ma PAL avait faim. 
Je n'ai donc pas résisté longtemps. 

Au château des Hildred, Sarah passe un entretien pour un emploi de gouvernante. 
Elle a de solides recommandations, mais un caractère indépendant et sa jeunesse la dessert parfois dans ce genre d'entretien. 
La jeune fille dont elle va devoir s'occuper est aussi un peu fantasque. 
Elle a perdu ses parents et son oncle l'a enlevé du pensionnat où elle étudiait pour la garder à la maison le temps qu'elle fasse son deuil. 
Il semble bien qu'il y ait une autre raison, mais tout ceci reste bien mystérieux. 
Contre toute attente, et à son grand soulagement car elle a besoin de travailler, Sarah obtient l'emploi. 
Ravie, elle rentre à Londres quand une jeune fille tombe littéralement du ciel devant sa voiture ! 
Manquant l'accident, elle découvre qu'il s'agit de sa nouvelle protégée et sent immédiatement que ce nouveau travail ne sera pas de tout repos...

Vous l'aurez sans doute deviné, il est ici question de menaces, de tentative de meurtre, de suspicion de folie ou de paranoïa. 
A partir d'une situation banale, Patricia Wentworth va développer progressivement un univers où la tension est permanente, où chacun épie son voisin et le suspecte, où la victime elle-même pourrait bien être l'assassin. 
On entre avec délice dans ce monde fermé, dans ce petit univers dont on ne peut pas sortir indemne. 
On se demande aussi en permanence qui est qui, où cela nous mène et ce qu'il va se passer ensuite. 
C'est effrayant et délicieux ! 
Il faut dire que l'intrigue est particulièrement bien construite. 
La jeune fille dont Sarah a la charge est un peu réservée, sa tante est excentrique, son oncle est charmeur, un autre oncle a disparu, un ami survient sans que l'on sache trop d'où il vient...
Tous les personnages sont susceptibles de cacher quelque chose, tous auraient une raison de commettre un crime. 
Ils sont aussi tous très bien construits, avec une vraie personnalité et une psychologie bien développée, ce qui n'est pas si fréquent dans ce genre de roman. 
Les rôles changent parfois, les identités supposées ou réelles bougent jusqu'au dénouement final. 
C'est encore une fois un vrai plaisir. 

Il m'est difficile de vous en dire plus sans dévoiler certains aspects de l'intrigue.
Je m'arrêterai donc là car je ne veux pas gâcher votre plaisir. 
Mais clairement, voilà un roman d'une grande modernité, digne des plus grands thrillers ! 
C'est rarement le cas, mais je n'ai aucun bémol et si vous avez envie de lire quelque chose de prenant, d'intense et de bien écrit, ce roman pourrait bien vous plaire.








mercredi 26 juin 2013

Parti tôt, pris mon chien de Kate Atkinson

 Il y a plus d’une semaine que je dois écrire ce billet, sans arriver à m’y résoudre.
La fin du mois anglais approche, alors je me force un peu, sans toutefois avoir décidé si cette lecture m’a plu ou non.
J’ai lu ce livre rapidement (sans doute plutôt grâce à la SNCF), j’ai trouvé cela sympa, mais j’ai aussi des critiques à faire.

Tracy Waterhouse, ancienne commissaire de police, s’occupe de la sécurité d’un centre commerciale à Leeds pour occuper sa jeune retraite.
Jackson Brodie, détective privé en pause professionnelle, a été embauché pour retrouver les parents d’une jeune australienne adoptée en 1975.
Il est aussi à la recherche (sans conviction) de son ex-femme qui l’a quitté en emportant son argent, ce qui l’amène à Leeds, non loin de là où il a grandit.
Mais son enquête dérange, et l’adoption de cette jeune femme réveille les morts.
Tracy, de son coté, a craqué et a cédé à une impulsion.
Elle se retrouve en fuite et doit réorganiser sa vie.

Ce roman foisonne de personnages qu’il faut parfois identifier en faisant appel à tous ses souvenirs.
Ce n’est pas vraiment dérangeant, et l’on suit les différents fils du récit avec plaisir.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de Tracy (davantage même que celle de Jackson).
Ses réactions sont très humaines, elle réagit spontanément et on attend de voir à quel moment sa cavale va cesser.
La réunion des multiples histoires est aussi un moment que l’on attend avec impatience, tant elles sont éloignées.

Par contre, j’ai trouvé l’abondance de citations un peu too much.
Les personnages citent La tempête de Shakespeare, des poèmes d’Emily Dickinson… et par moment, on s’y perd.
Les allusions à des événements passés qui ont marqué l’Angleterre sont aussi nombreuses, et au final, j’ai eu l’impression que ce roman n’était pas pour moi.
Emily Dickinson est un poète peu connu hors du Royaume Uni, il me semble.
Cela tombe parfois comme un cheveux sur la soupe, et cela m’a agacé.

Voilà, ce billet est assez court, mais je ne vois pas quoi vous raconter d’autres.
Je ne veux pas vous décourager si vous avez envie de le lire, il y a d’excellents billets enthousiastes sur d’autres blogs.
Quant à moi, si j’ai passé un bon moment, je n’ai pas non plus été enthousiasmée.
Je crois que je préfère la petite série télévisée qui est passée sur France 3 il y a quelques temps.


Challenge thrillers et polars



dimanche 23 juin 2013

Un deuil dangereux d'Anne Perry

Pendant ce mois anglais, de nombreuses lectures communes sont organisées chaque jour.
Je ne me suis pas formellement inscrite à celles qui m’intéressaient mais j’ai noté plein de titres et de dates, piochant pour l’essentiel dans ma PAL.
Or, il y a quelques temps, j’ai fait provision des premiers tomes de l’inspecteur Monk que j’ai découvert en début d’année avec enthousiasme.
J’essaie de trouver des Monk d’occasion, alors je m’y suis prise à l’avance (^-^), ce qui me permet d’avoir des réserves.

Octavia Haslett a été assassinée dans sa chambre d’un coup de couteau en pleine poitrine.
Dans cette maison huppée de Queen Anne Street, la famille de sir Basil Moidore est dévastée par cette mort.
Octavia est en effet la fille de Sir Basil et rien ne laissait présager cet événement.
Des traces de passage sur la façade de la maison semblent indiquer qu’un cambrioleur s’est laissé surprendre et a protégé sa fuite en l’assassinant.
Mais rien n’est simple quand l’inspecteur Monk entre en scène.
La thèse du cambrioleur lui semble trop simpliste, la famille lui cache quelque chose, et le personnel ne répond pas vraiment aux questions.
Il va falloir toute l’astuce et l’inventivité de Monk pour résoudre cette affaire difficile, aidé bien sûr, par Hester et le fidèle Evan…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce deuxième tome tient toutes ses promesses !
Il est parfois délicat de maintenir l’intérêt des lecteurs dans un deuxième tome.
Les personnages ont déjà été présentés et l’auteur doit relancer le récit sans baisse de rythme.
Ici, Anne Perry a trouvé une idée très originale et vraiment intéressante pour le lecteur.
Elle poursuit en effet l’histoire du tome précédent tout en introduisant un nouveau récit.
Monk va évidemment chercher l’assassin d’Octavia, mais il doit aussi s’occuper du procès qui fait suite au premier tome.
D’ordinaire, une fois le coupable démasqué, on passe à autre chose et puis c’est tout.
Ici, on retrouve les personnages, Monk et Hester doivent aller témoigner, ils assistent au procès et au verdict.
On peut ainsi suivre les événements dans une vraie série qui n’oublie personne.
Évidemment, la lecture des différents tomes dans l’ordre est préférable, sinon le lecteur risque d’être perdu.

Ce procédé accentue également l’empathie pour les personnages.
Si Monk et Hester restent les personnages principaux, d’autres sont là aussi, comme Callandra Daviot ou Evan, et certains apparaissent et semblent devoir s’installer.
L’avocat Rathbone, très intéressé par Hester, se présente ainsi comme un nouveau membre de l’histoire à part entière.
L’aventure de Monk et Hester n’avance pas beaucoup, en revanche, mais c’est agréable que tout ne se règle pas dès le deuxième tome.

Par contre, j’ai trouvé que le personnage de Callandra était une facilité que s’autorise Anne Perry avec un peu trop de fréquence.
Dès que les personnages ont un problème, notamment professionnel, ils filent chez elle pour demander de l’aide, qu’elle leur accorde immédiatement.
L’auteure ne s’y attarde pas, et les choses sont parfois suggérées (comme si elle avait mauvaise conscience ?), mais c’est un peu répétitif.

Mis à part cette réserve, j’ai adoré ma lecture.


Le récit est rythmé, sans temps mort, l’alternance de l’enquête en cours et du procès fonctionne bien, et l’on passe sans cesse du point de vue de Monk à celui d’Hester, et parfois à celui d’Evan.
La société victorienne est décrite sans faux semblant, qu’il s’agisse du personnel ou des patrons.
J’ajoute que je n’avais pas trouvé le coupable !
Je soupçonnais vaguement les responsables, sans avoir découvert le fin mot de l’histoire.
Bravo Mme Perry.

Par contre, j’ai un souci.
J’ai 4 tomes d’avance, mais le suivant, je crois bien que je ne le retrouve pas !
Au secours, je vais être en manque de Monk !!!

En bref, si vous voulez lire une bonne série policière victorienne, plongez-vous dans cette série, et si vous avez lu le premier… mais qu’est-ce que vous attendez pour lire le deuxième ?



Une lecture pour le mois anglais !

Un roman de plus pour 
challenge polars historiques
un premier roman pour le challenge Anne Perry
un pour le challenge victorien 2013
un pour le challenge thrillers et polars










jeudi 20 juin 2013

La mort n'est pas une fin d'Agatha Christie

Il y a bien longtemps que ce livre dort dans ma PAL. Beaucoup trop longtemps.
Je crois qu’il date des mes années d’études universitaires, comme le montre d’ailleurs la couverture de cette édition qui ne semble plus exister aujourd’hui et que j’ai eu bien du mal à trouver sur Google image.

Pourtant, c’est un petit roman vraiment très agréable à lire et très original.
Alors qu’Agatha Christie place généralement ses intrigues dans l’Angleterre de son époque, elle a choisi pour cette fois de remonter le temps et de déménager.
Cédant aux demandes de ses amis, elle a écrit une intrigue bien tournée qui prend place dans l’Égypte des pharaons.

Renisenb vient de perdre son mari.
Après 8 ans de vie commune, il est décédé brutalement et Renisenb retourne vivre chez son père.
Pour elle, la vie dans la demeure familiale n’a pas changé.
Son frère ainé Yahmose est toujours effacé face à sa femme, son frère cadet Ipi est toujours aussi arrogant, son frère Sobek est resté soupe-au-lait.
Hori, le scibe si sage est là lui aussi, prêt à discuter avec la petite Renisenb dont il réparait les jouets lorsqu’elle était enfant.
Mais Imhotep, le père de Renisenb rentre avec une surprise.
Après plusieurs années de vie passées à regretter son épouse, il a choisit une nouvelle concubine, jeune et très belle…

Je dois d’abord dire que les romans d’Agatha Christie qui se passent en Mésopotamie ou en Égypte sont mes préférés.
Quand Hercule Poirot se retrouve sur un chantier de fouille, je suis aux anges.
Ici, pourtant, point d’Hercule Poirot, puisqu’il n’était pas né à l’époque de ce récit, mais des personnages attachants et une famille haute en couleur.
Agatha Christie nous livre la vie quotidienne d’une famille dans une maison du haut empire, à une période qui nous est plus ou moins connue.
Les choses diffèrent peu, les relations humaines n’ont pas beaucoup évoluées, mais on observe le rythme des journées, la place des femmes, la gestion d’un domaine.
Le point de vue adopté est bien pratique puisque Renisenb revient et redécouvre sa famille.
Elle observe avec attention et une certaine naïveté, ce qui permet au scribe Hori de lui expliquer tout ce qui peut lui paraître obscur.
Le lecteur en profite pour en apprendre un peu plus sur les rites funéraires, sur la vie politique de l’époque sans insistance, et c’est très bien fait.
La romancière a beaucoup écrit à ses amis archéologue et égyptologues pendant l’écriture, et son souci d’exactitude transparaît bien dans les précisions qui sont données.

L’écriture d’Agatha Christie est aussi égale à elle-même, avec des touches d’humour, des sous-entendus et des cachotteries qui m’ont empêchés de deviner qui était le coupable.
C’est rare pour moi, mais il faut dire qu’il ne s’agit pas d’un roman policier à proprement parler.
Il y a des meurtres, on s’interroge sur le coupable, sans qu’un personnage se détache pour adopter la figure de l’enquêteur.
Chacun est soupçonné, à part peut-être Renisenb, mais connaissant Agatha Christie, j’ai tout de même eu un doute à un moment.
On guette les meurtres, on attend de connaître la prochaine cible du tueur, et finalement, après avoir lu les trois quarts du roman, le scribe et la grand-mère de Renisenb se décident enfin à faire quelque chose pour faire cesser l’hécatombe.
Ce ne sera pas suffisant, mais ils relancent la tension en provoquant le meurtrier, ce que la romancière apprécie toujours de faire.

Les personnages sont aussi très bien construits.
Ils suscitent chez le lecteur tout un catalogue d’émotions qui varie en fonction des moments et des personnages.
Certains sont attachants, d’autres sont exaspérants, sans que l’on sache vraiment ce qu’ils nous cachent.
Et c’est là que réside le talent de la grande Agatha.
Comme d’habitude, ces secrets sont déterminants, sans être trop attendus et ne transparaissent pas tant qu’elle ne veut pas qu’on les connaisse.
J’ai néanmoins été interpellée par l’information donnée dans la postface je crois, qui mentionne que la fin originelle du roman n’était pas celle-ci.
On ne connaît pas la fin qu’elle avait choisie au départ et elle n’a jamais voulu la dévoiler.
On sait tout de même que ses amis proches, premiers lecteurs du roman, lui ont fortement suggéré d’en changer, ce qu’elle a fait.
Alors évidemment, sachant que la fin était interchangeable, on comprend sans doute mieux qu’il n’ait pas été possible de la découvrir avant que l’auteur elle-même ne se soit décidé ^-^.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette plongée dans l’antiquité égyptienne et je vous la conseille vraiment.
On peut juste regretter qu’Agatha Christie s’en soit tenue à un seul roman égyptien.

Si vous aussi vous préférez les romans mésopotamiens de la grande dame du crime, si vous êtes fan d’Agatha, si vous chercher un roman psychologique pour passer un bon moment de lecture, si vous aimez les personnages attachants, ce roman pourrait bien vous plaire.


Mon Agatha préférée !





Lecture commune du mois anglais (liste ici)
Challenge thrillers et polars
Challenge Agatha Christie

PAL









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