lundi 1 avril 2013

Bilan or not bilan ?

Le mois de mars aura été un petit mois de lecture.

Il y a eu peu de belles lectures, peu de roman enthousiasmant, pas de surprise dignes de ce nom.
Je poursuis ma résolution de début d'année qui consiste à finir les livres en cours, mais cela non plus n'est guère enthousiasmant.

Et il faut bien l'avouer, le travail m'accapare, il me dévore, il m'asphyxie.
La météo n'arrange pas les choses, jetant un voile gris et froid sur mes journées.

Bref, vous l'aurez compris, je traine une petite forme qui me fait râler et ne m'aide pas à sortir la tête de l'eau.
Mars a aussi été difficile à gérer du point de vue émotionnel et physique, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout.

Je suis donc contente de le voir se terminer, même si avril promet d'être épuisant lui aussi.

J'aspire à de grandes journées de lecture, à voir le soleil un peu plus, mais surtout à retrouver la maitrise de mon temps personnel.
Je lis plutôt comme ça en ce moment. 
On me dit souvent que j'ai de la chance d'avoir un travail où les vacances sont nombreuses, où je suis souvent chez moi, sous-entendant que je ne fais finalement pas grand chose.
Certes, et c'est pour cela que mon niveau d'étude n'est pas rémunéré au taux qui devrait être le sien.
Mais en réalité, si j'ai un mois de "vraies" vacances en été et un autre en hiver, c'est au prix de nombreuses soirées et de dimanche encore plus nombreux passés à travailler le reste de l'année.
Qui voudrait rentrer chez lui le vendredi tout en sachant que son weekend se déroulera devant l'ordinateur ?
Qui voudrait passer ses soirées à corriger les devoirs des étudiants pendant 6 mois ?
Qui voudrait passer ses vacances à rédiger des projets de recherche pour demander des financements ou des articles scientifiques ou bien encore un livre, pour cause de manque de temps le reste de l'année ?
Qui voudrait refaire 4 fois l'emploi du temps de l'année suivante pour cause de changement d'avis des collègues ?
(qui voudrait être prof en gros ?)

Mon métier me plait, mais parfois je fatigue.
Et comme un magazine a dit le mois dernier que cela soulageait de râler, j'en profite ;)

Bon, encore un mois difficile, et je reviens lire et bloguer avec un peu plus d'assiduité !




samedi 30 mars 2013

mercredi 27 mars 2013

Le maître de peinture de Richaud, Makyo, Faure


Voilà encore un billet qui a trainé, trainé, ne se laissant pas attraper.
Pourquoi ? Comme d’habitude, je ne saurais pas vraiment vous le dire.
L’essentiel est que je l’écrive enfin, surtout que je n’ai jamais vu cette bande dessinée sur les blogs que je suis régulièrement.

Pourtant, il y a quelque chose d’intéressant dans les trois tomes de cette petite série.

Frédéric Cypian est, comme beaucoup de jeunes peintres, un peintre insatisfait.
Il attend le motif qui lui apportera la consécration, le tableau qui fera de lui un peintre reconnu et fière de son travail.
En attendant, il se bat aussi beaucoup en duel, invectivant la terre entière (et surtout d’autres peintres qu’il juge moins bons que lui) et ne connaissant pas la peur.
Et pourtant, un soir, il rencontre celle dont l’image ne le quittera plus.
Mais Eliza est la femme d’un grand peintre, reconnu et célèbre dans tout Varsovie.
Comment entrer chez le peintre ? Comment séduire Eliza ? Comment vivre dans cette ville où les révolutionnaires sont traqués, emprisonnés et torturés ?

Je ne vous le cache pas, l’histoire centrale est un peu cousue de fil blanc et ce qui doit arriver entre les personnages a de grande chance d’arriver.
Néanmoins, ce qui pousse le lecteur à tourner les pages tient plutôt du « comment ».
L’histoire rebondit sans cesse, éliminant puis rappelant les personnages secondaires.
Le scénariste joue avec le cadre historique (qui ne m’était pas familier, je l’avoue) pour développer son histoire et lui imprimer une dimension plus politique que sentimentale.
La dénonciation d’un régime autoritaire est permanente, mais il s’agit d’un travail de mémoire.
Les années ont passé, ce qui permet sans doute aux auteurs de pouvoir fournir au lecteur l’ensemble des informations qui lui permettent de comprendre la situation politique.

Dans cette bande dessinée, il se passe donc toujours quelque chose, tout en conservant une cohérence qui permet de suivre.
Frédéric est un personnage tourmenté (comme tous les peintres de fiction, non ?), son mentor aussi, et tout ce petit monde est soutenu par Eliza dont la beauté les fascine tous deux.
Mais ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que Eliza n’est pas lisse.
Elle n’ouvre pas les bras au petit jeune qui surgit dans sa vie.
C’est au contraire une femme forte, multiple, qui se dévoile progressivement.
Pour une fois, c’est appréciable.

Du côté du dessin, c’est très classique, peut-être même un peu trop mais cela correspond au genre et c’est tout de même parfaitement maitrisé.
Les couleurs sont parfois traitées dans des gammes de sépia qui atténuent l’ambiance et donne l’illusion d’un monde gris et terne.
L’atmosphère de cette époque est ainsi plus présente, tout en étant bien nuancée.

Une bande dessinée à découvrir si vous cherchez une bonne petite BD pour un dimanche après-midi, si vous aimez les artistes tourmentés, l’histoire de la Pologne et les histoires d’amour compliquées.




Emprunt bibliothèque
BD du mercredi de Mango














lundi 25 mars 2013

Mon préssssssssieux !!!


Il est arrivé avec sa couverture bleue ciel et ses petits accessoires ^-^
Il va falloir que je lui fasse une belle pochette et que je le remplisse de livres maintenant ! 




Yes Yes Yes !!!!







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