samedi 30 juin 2012

☼ Enfin... ☼

... mais peut-être pas.
Il pleut à verse, et le soleil nous a déjà quitté. Je publie donc un petit billet d'humeur aujourd'hui. 
C'est samedi, c'est permis, non ?

Une semaine bien chargée s'achève, mais bien peu active sur ce blog ^-^.

Avez-vous fait les soldes ? 
J'ai grappillé une heure jeudi dernier pour faire un tour et garnir mon placard qui n'en avait pas vraiment besoin.
Quelques petits bateaux sont venus rejoindre les précédents, et surtout, un sweat shirt gap tout doux va m'accompagner pendant cet été frileux et sans doute même au-delà (le mien est bleu marine).

J'ai aussi eu une excellente surprise en allant à la bibliothèque. 
Comme j'étais dans le 6e arrondissement, j'ai trouvé que ce serait le bon moment pour aller faire un tour à la bibliothèque Malraux.
J'avais décidé d'être raisonnable, car il ne me reste qu'une semaine de travail, et il faut aussi songer à ramener les livres dans le temps.
Mais au moment d'enregistrer les emprunts, la bibliothécaire m'annonce que la bibliothèque sera fermée pour travaux dès le 30, et qu'il est possible de prendre 20 livres jusqu'au 10 novembre !!
Malheureusement, je n'ai que deux bras, et je n'avais pas de liste à disposition.
Mais je me suis tout de même débrouillée pour trouver 12 BD qui vont me permettre de faire plein de billets de blogs pour les BD du mercredi de Mango.

Pour le moment, tout est resté dans mon bureau, mais mardi, j'emmène un gros sac pour emporter mon butin chez moi.

J'ai aussi découvert Raison et sentiments de Jane Austen en version téléfilm.
Si vous ne connaissez pas, vous pouvez encore vous régaler sur Arte+7 (jusqu'à jeudi prochain) et enchainer les trois épisodes comme je viens de le faire.
Bon, honnêtement, je resterai fidèle à Elizabeth et Darcy, mais j'aime bien Elinor et sa droiture, un peu moins Ferrars qui pourrait être plus franc.
Je crois que je vais laisser reposer ce téléfilm, et quand je l'aurai oublié, je pourrai me plonger avec bonheur dans un nouveau Jane Austen.

Dans le même esprit, il y a un documentaire sur les maisons de Simenon sur Pluzz en ce moment.
Quand on aime Simenon, c'est très instructif.


Je vous souhaite un bon weekend, en espérant que le soleil nous revienne et vous trouverez par ici une petite recette pour prendre l'apéritif sur la terrasse ...



lundi 25 juin 2012

Accélération de vidage de PAL

La semaine dernière, je faisais un petit bilan à mi parcours du challenge PAL express très mitigé.

En ce lundi, j'ai doublé mon score en ajoutant deux romans, ou plutôt en retranchant deux romans de plus de ma PAL.

J'ai donc lu Petits meurtres entre voisins, le Scandale Modigliani pendant les deux premières semaines, et cette semaine, j'ai dévoré Casino Royale et Souper mortel aux étuves.
Je ne m'arrête pas là, et j'ai bien entamé Mystère rue des Saints-Pères.

4/15
(ou 4 / 203)



Et vous avez vu ? 
Les quatre livres lus sont tous au même endroit sur ma photo ^-^

Bon début de semaine.  





dimanche 24 juin 2012

Lupins du dimanche

Quelques fleurs pour terminer le weekend, avec un magnifique lupin qui m'a été offert hier. 
Je l'avais sorti pour qu'il soit un peu arrosé par la pluie, et puis finalement, il a trouvé une place dans le jardin entre deux averses et s'est installé. 







Il côtoie à présent l'immortelle d'Italie




et les pieds de tomate qui essaient vaillamment de survivre au froid.











Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 



jeudi 21 juin 2012

Le vendeur de saris de Rupa Bajwa


Voici enfin mon billet sur ce livre lu pendant mes vacances en Inde.
J’ai mis du temps à l’écrire.
C’était pourtant une très belle lecture, de celles dont il est finalement difficile de parler, mais que l’on a envie de partager pour que d’autres lecteurs puissent le découvrir.
Je vous livre donc mes impressions, après les avoir laissé décanter.

Ramchand est vendeur de saris. 
Il mène une vie bien ordonnée, il va travailler tous les matins sans se poser de questions, va au cinéma le dimanche avec deux bons copains, n’a pas de femme, pas d’ambition ni d’imagination. 
Il n’a pas vraiment de vie, mais s’en accommode. 
Et puis un jour, il repense aux ambitions que ses parents avaient pour lui. Ils voulaient qu’il aille à l’école, qu’il apprenne l’anglais et qu’il vive mieux qu’eux. 
La vie en a décidé autrement, mais Ramchand a soudain envie de leur faire honneur, et il achète des livres en anglais et un dictionnaire. 
Doucement, il déchiffre les mots, puis les phrases et les pages se tournent. 
A force de lire, il retrouve le plaisir de l’étude, mais il commence aussi à réfléchir. 
Il s’interroge sur sa vie, sur son isolement, sur sa solitude, sur son travail… 
Il pense trop et devient de plus en plus lucide envers sa condition. 
Mais ces réflexions ne sont pas forcément une bonne chose… 

Ce pauvre Ramchand m’a beaucoup ému.
J’étais si contente quand il s’est mis à lire, à réfléchir, à vouloir vivre mieux.
Je me disais que si les Indiens se cultivent, sont éduqués, cela sera forcément positif, mais hélas, ouvrir les yeux quand on est en bas de l’échelle, c’est aussi voir et prendre conscience que cette échelle a des barreaux glissants ou inexistants et qu’il est bien difficile de la monter.
De rencontres en rencontres, Ramchand veut s’élever, mais il est toujours remis à sa place.
Il croise des femmes de la bonne société comme des femmes des bas quartiers, et chaque fois, il ne trouve pas sa place et ne sait plus ce qu’il doit faire.
Il se perd finalement en essayant de mieux comprendre de quoi la vie est faite et finit par se dire qu’il n’est pas bon de trop penser.

C’est là que je me suis perdue moi aussi, car ce livre m’a engagé dans une réflexion que je poursuis toujours, bien que je l’ai refermé depuis plusieurs mois.
Mes convictions personnelles, mes grandes idées sur l’éducation ne tiennent déjà pas beaucoup face à des enfants qui n’ont d’autres choix que de ne pas aller à l’école pour pouvoir manger (je pourrais vous parler des enfants cambodgiens ou birmans pendant des heures), mais là, je suis encore plus déstabilisée tant ce roman sonne juste.
Pourtant, j’ai envie de croire que l’éducation est toujours une bonne chose. Et ce, quelques soient les conditions.
Car quand j’y réfléchis, j’ai quand même l’impression d’entendre là un discours qui appartenait pour nous au 19e siècle, quand les « masses laborieuses » ne devaient pas être éduquées pour leur bien, qu’il fallait qu’elles restent dans l’ignorance car il n’est pas bon de trop penser, de prendre conscience de sa condition quand on ne peut pas en changer.
C’est exactement ce qu’il y a dans ce livre (que j’ai adoré pourtant), mais les classes laborieuses ont changé en Europe. Elles envoient leurs enfants à l’école aujourd’hui et vivent mieux (si, si, je vous assure que même au chômage, un ouvrier français vit mieux qu’un Indien des bidonvilles).
Le monde du travail a changé lui aussi, me direz-vous, et l’Inde a une population exponentielle a gérer. Mais une jeune fille qui est allée à l’école a statistiquement deux fois moins d’enfant que sa compagne qui n’y est pas allée. Ce sont aussi des enfants qui seront mieux nourris car moins nombreux.
Et finalement, c’est peut-être l’éducation partielle de Ramchand qui est la cause de ses malheurs. S’il avait pu poursuivre sa scolarité, il aurait pu avoir un métier mieux payé et une vie totalement différente.

Comme vous le voyez, je vous livre là mes impressions, mes réflexions, et je ne les ai pas encore bien rangées.
À méditer, donc, car je n’ai pas de réponse.

Ce que je sais, par contre, c’est que je vous conseille ce livre qui est tellement triste, mais tellement joli et si intéressant.
Vous découvrirez l’Inde et les Indiens de l’intérieur, vous toucherez des saris, vous assisterez à un mariage, une séance de cinéma, des essayages ou des pauses thés.

Une valeur sure !



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