mardi 15 septembre 2015

La photo du mois #12 : Passion(s)

En ce mois de septembre, je m'aperçois qu'il y a un an que je publie cette petite photo mensuelle !
12 mois à choisir une photo et une seule pour répondre à 12 thèmes tous plus variés les uns que les autres.
Et ce mois-ci, c'est DelphineF avec qui je partage une passion commune pour les bentos qui nous propose justement de parler de nos passions :

"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion." (Saint Augustin) Je vous propose donc de prendre en photo ce qui vous passionne le plus dans votre vie. Un thème qui je l'espère vous inspirera et sera haut en couleur et en bonne humeur !

Mais je ne vais pas vous parler de bentos aujourd'hui, parce que je l'avoue, je n'ai plus trop le temps de m'y intéresser (et pourtant, j'ai un blog de bento ici).
Et puis les passions, ça va ça vient.

Alors voilà ce qui m'obsède depuis environ trois ans : le crochet !!
Je suis laine addict (enfin plutôt crochet).
J'ai très souvent un ouvrage dans mon sac, je suis toujours en quête du modèle le plus parfait, de nouvelles techniques, du crochet parfait...
Je me suis mise au livre audio pour accompagner mon crochet et pendant mes trajets quotidiens en train, je mets mes écouteurs, je dégaine mon fil et mon outil, et c'est parti pour une heure d'oubli de tout.
C'est un peu ma méditation quotidienne.

Et voilà... RRRrrrr le lion !!
Je l'ai surpris pendant qu'il était en chasse dans le jardin...








Et voilà mes camarades qui vous présentent eux-aussi leurs passions :

Lavandine, Lecturissime, Noz & 'Lo, Céline in Paris, Christophe, Loulou, Krn, ratonreal, Philisine Cave, Julia, Renepaulhenry, Laurent Nicolas, CécileP, François le Niçois, Iris, KK-huète En Bretannie, Guillaume, Rythme Indigo, Tuxana, Fanfan Raccoon, Chloé, El Padawan, Les Bazos en Goguette, Akaieric, Mamysoren, Thalie, MyLittleRoad, Sandrine, Homeos-tasie, Cricriyom from Paris, Milla la galerie, Morgane Byloos Photography, Pilisi, Eva INside-EXpat, Voyager en photo, Koalisa, Cocazzz, Nanouk, Josette, Lau* des montagnes, La Fille de l'Air, Nicky, Pixeline, J'habite à Waterford, Xoliv', A'icha, magda627, Arwen, Dame Skarlette, Galéa, Frédéric, DelphineF, Laulinea, Sinuaisons, Marie, Autour de Cia, Alexinparis, Kenza, Luckasetmoi, Dom-Aufildesvues, Gilsoub, Les Filles du Web, Chat bleu, BiGBuGS, Lavandine83, Dr. CaSo, Carole en Australie, Isaquarel, princesse Emalia, Champagne, Blogoth67, Loqman, Giselle 43, Estelle, Les bonheurs d'Anne & Alex, Cara, Testinaute, Lyonelk, Aude, MauriceMonAmour, Alban, Rosa.




lundi 14 septembre 2015

Il faut tenter de vivre d'Eric Faye

Voilà un petit roman de la rentrée littéraire cru 2015 qui pourra occuper quelques heures d'un dimanche après-midi pluvieux.
Je connaissais Eric Faye depuis la lecture de son petit bijou Nagasaki.
Celui-ci est complètement différent, et si vous avez aimé Nagasaki, rien ne garantit que vous aimiez celui-ci (mais rien ne dit que vous n'allez pas aimer).
Encore une fois, il ne faut que 180 pages à Eric Faye pour nous offrir une histoire très évocatrice, et complètement différente de la précédente.

Sandrine Broussard l'a toujours fasciné. 
Jusqu'à ce jour où elle se livre enfin et lui raconte sa vie, il l'a croisé, recroisé, tombant dans une fascination pour cette femme qui lui semblait tellement insaisissable. 
Ami avec son frère Theo, il se sent lié à elle et a entrepris depuis plusieurs années d'écrire son histoire. 
Il faut dire qu'elle n'est pas banale. 
Sandrine a toujours voulu changer de vie, devenir une autre, plus riche, plus heureuse. 
Avec Daniel, son compagnon de l'époque, elle publie des petites annonces pour arnaquer des hommes célibataires. 
Les affaires tournent bien plusieurs mois, jusqu'à ce que la police les repèrent et les obligent à fuir... 

Bon, bon, bon. 
Que dire de ce petit roman ? 
  • Qu'il est bien écrit, que les yeux filent sur le texte.
  • Qu'il se lit d'une traite, en une après-midi ou une soirée d'insomnie (mais rassurez-vous, pas trop tardive, l'insomnie avec ses 180 pages). 
  • Qu'il est un peu original, le sujet n'est pas banal.
  • Qu'il a un petit truc qui cloche et m'a agacé pendant toute ma lecture. 
L'histoire qui nous est narrée ici est celle de Sandrine, racontée par Pépito à la première personne.
En tant que narrateur, il ne maitrise pas toutes les informations et nous les délivre au fur et à mesure.
On ne sait pas toujours comment il les a apprises, parfois il l'explique, parfois non.
C'est assez singulier, mais cela nous permet de découvrir tout comme lui ce que Sandrine accepte de raconter.

Sa vie n'est d'ailleurs pas banale.
Arnaqueuse professionnelle, elle a tout fait pour changer de conditions, quitte à risquer la prison.
C'est d'ailleurs ce qui lui est arrivé, malgré la fuite et la vie sous une fausse identité.
L'histoire de cette femme est fascinante.
Avec un complice, elle a élaboré une arnaque apparemment relativement courante mais qui a fonctionné un temps.
Pas à court d'idée, elle avait d'autres idées quand l'atmosphère s'est gâtée.
Dans le roman, Faye nous donne à la fois l'histoire de cette femme, mais aussi ses pensées, la façon dont elle l'a vécu et ressenti.
Cet aspect du roman est vraiment fascinant et je me suis laissée prendre au récit de sa vie cachée, à ses amours ratés, à ses échecs et sa reconstruction.
Certaines scènes me resteront en mémoire longtemps je pense.
Par contre, je n'ai pas réussi à comprendre ce qui relevait du réel et ce qui appartenait à la fiction.
Cela ne me gêne pas d'habitude, mais là, il y a une allusion au début du roman et je n'ai rien trouvé sur Internet (si vous êtes mieux renseignés que moi, n'hésitez pas à commenter ;^) )

Le deuxième point délicat est celui-ci : Eric Faye a choisi un type de narration que j'ai trouvé un peu bancal.
Le récit est raconté par Pepito qui nous avoue être depuis longtemps fasciné par Sandrine.
Il ne dit pas qu'il en est amoureux, ou qu'elle l'attire, mais elle le trouble apparemment à chacune de leurs rencontres.
Comme il est très ami avec le frère de Sandrine, on devine aisément le genre de relation qui peut les lier, elle la soeur inatteignable pour ne pas trahir le meilleur pote et lui qui passera toujours pour un ado pour elle qui le regarde à peine.
Mais ce n'est apparemment pas aussi simple puisqu'il semble ignorer de nombreux éléments de sa vie.
Je pensais qu'il s'agissait là d'un trio d'amis d'enfance, mais ce n'est apparemment pas le cas et on a du mal à situer un peu le début des évènements.
Ce narrateur un peu mou m'a vraiment dérangé, tout comme cette situation un peu inégale.

Je crois que le seul récit de la vie de Sandrine m'aurait plu davantage.
La peur qu'elle ressent pendant qu'elle doit se cacher, vivre sous une autre identité, les choix qu'elle fait sont bien décrits, on entre dans les pensées de cette femme et j'ai vraiment ressenti de l'intérêt pour elle.
Mais moins pour Pépito.

Une petite citation parce que le texte est vraiment beau : 
"J'aurais aimé accomplir ce que Sandrine avait réussi sous l'empire de la nécessité : me glisser sous l'épiderme d'un autre, à qui, sans mobile - comme une manière de crime parfait - j'aurais dérobé l'identité par intermittence".

J'attendrai tout de même le prochain Faye avec impatience, en espérant un nouveau Nagasaki.




2/6 pour cette rentrée littéraire



Merci à Decitre pour cette lecture. 



mercredi 9 septembre 2015

Les voyages forment la jeunesse...

Prochain billet "livre" en vue pour lundi prochain !

Je vous abandonne quelques jours pour aller voir si l'air est plus pur à Berlin.

C'est un voyage pro, un de ceux où on n'a pas beaucoup de temps pour visiter et profiter, un de ceux qu'on aimerait faire en famille.
Je ne vous dit pas comme j'ai du mal à laisser ma petiote à la maison.
C'est son papa qui va la garder bien sûr, mais c'est un peu dur dur.
D'ailleurs, je suis sure que ma valise est mal faite tellement je n'ai pas envie de partir.
Elle est toute légère, ce qui n'est vraiment pas habituel pour moi et je l'ai faite à reculons une fois ma minette couchée.
Je ne saurai qu'en arrivant ce que j'oublie d'emmener, c'est toujours comme ça !

En attendant, je vous laisse avec une petite chanson que j'aime beaucoup en ce moment pour l'énergie qu'elle dégage.





Bonne fin de semaine ! 




lundi 7 septembre 2015

La Maladroite d'Alexandre Seurat

Je commence ma rentrée littéraire sur ce blog avec un billet sur le troisième livre que j'ai lu, mais comme c'est le premier que j'ai écrit, autant vous le livrer.
Il va peut-être un peu détoner dans le concert de louange actuel alors j'ai tenu à l'argumenter (mais je vous ai mis des trucs en gras pour que vous puissiez suivre).

Voilà donc un billet très long pour un tout petit roman de la rentrée littéraire qui a déjà fait grand bruit sur pas mal de blogs de lecture.
Le jour de sa sortie, il était présent sur des blogs très suivis et les avis sont souvent très bons. 
C'est en grande partie grâce à Charlotte si on le voit beaucoup, car elle a eu la bonne idée de créer un challenge qui consiste à lire les 68 premiers romans de cette rentrée littéraire. 
Excellente idée qui permet à des auteurs encore méconnus de sortir un peu du lot, elle permet aussi à de petites maisons d'édition d'être plus visible. 

Un peu fascinée par cet engouement si unanime, je l'avoue, j'ai eu envie de vérifier par moi-même si cette centaine de pages était aussi fulgurante. 

Diana est née dans une famille comme il en existe parfois, avec une mère un peu instable qui a d'abord voulu accoucher sous x avant de changer d'avis, poussée par sa propre mère chez qui elle avait trouvé refuge. 
Et puis son père est revenu, et puis la famille s'est agrandie. 
Il y avait son grand frère, né d'un autre père, et il y aura un autre frère et une soeur. 
A l'école, l'institutrice de Diana a bien vu que quelque chose n'allait pas. 
L'enfant est couverte de bleues, le visage enflé, parfois elle boite. 
Mais elle dit qu'elle est tombé, qu'elle est maladroite...

Je crains malheureusement que mon avis ne soit pas aussi dithyrambique que celui de mes copines. 
C'est toujours difficile de dire cela du roman d'un auteur qui débute, surtout que dans ce roman, il y a le fond, inattaquable (ou presque) et la forme plus délicate il me semble. 
Car il y a quelques petites choses qui m'ont dérangé dans ce livre. 
Je vais commencer par ce qui m'a plu. 

Le sujet est évidemment de ceux dont il faut parler pour que les choses bougent un peu plus.
L'histoire qui nous est racontée rappelle malheureusement trop d'affaires qui nous restent en mémoire comme un immense gâchis. 
L'institutrice qui fait ce qu'elle peut, qui fait une liste quotidienne des bleus et des blessures de l'enfant, mais qui se heurte à la lourdeur administrative, au médecin scolaire qui ne veut rien savoir, ce sont des critiques que l'on entend malheureusement trop souvent quand il est trop tard. 
Le système est mal fait et laisse passer des cas terribles qui finissent en drame (mais j'ai un peu envie de demander combien d'enfants sont mis à l'abri pour un qui passe entre les mailles du filet ?). 
Rien que pour cela, ce roman doit exister. 
Il questionne la société et son fonctionnement et interroge le lecteur sur ce regard qu'on détourne souvent quand une main s'abat sur un enfant. 

L'autre qualité de ce roman, pour moi, est la polyphonie que l'auteur a choisi pour raconter cette histoire
C'est très original et cela fonctionne un peu comme un texte de théâtre. 
Aucun narrateur ne vient mettre un commentaire sur cette histoire. 
Il n'y a que les faits, racontés par ceux qui les ont vécu, comme on le voit parfois dans certains documentaires policiers (ou les films du matin sur tf1 qui sont très rigolos à regarder quand on est malade). 
Certains personnages interviennent d'une phrase, d'un mot quand une conversation les impliquant est racontée et le texte se présente comme une succession de répliques avec le nom du personnage et les différents actes qui se succèdent. 
On peut ainsi connaitre le point de vue de chacun sans filtre, sans être influencé par quoi que ce soit, si ce n'est la parole de celui qui a parlé juste avant. 

Mais cette idée théâtrale est aussi ce qui m'a un peu perturbé pendant ma lecture. 
Certains tours de parole sont surprenants. 
Quand un personnage coupe littéralement la parole d'un autre pour dire quelques mots, on ne sait plus où on en est, et le drame qui se joue retombe un peu comme un soufflet. 
C'est terrible de dire cela vu le sujet traité, et pourtant, c'est comme ça que je l'ai ressenti. 
J'ai vraiment été perturbée par ces petites coupures dans le récit. 
Ce même récit, d'ailleurs, souffre aussi de ne pas avoir de vrai récit cadre. 
L'institutrice qui débute le récit voit un journal et remonte le fil de ses souvenirs, mais que viennent faire les autres voix dans ces souvenirs ? 
Il en est de même pour certaines tournures de phrases qui sonnent un peu faux, sans doute la faute à cet écrit oralisant choisi par l'auteur. 
Il me semble que ce sont des défauts inhérents à la forme de récit qui a été choisie par l'auteur, même si on les oublie assez vite. 

Au final, je retiens un récit plaintif, où tout le monde tente de se justifier, se plaint de ne pas avoir été entendu, où tout le monde affirme que ce n'est pas sa faute, comme on l'entend quand un tel drame arrive. 
D'ailleurs, tous les personnages ont un peu le même ton dans ce récit. 
C'est un premier roman, mais la forme semblait faciliter la multiplication des tons, le jeu sur la langue des différents personnages qui sont au contraire un peu monocordes, alors que tous n'ont sans doute pas la même voix, loin de là. 
On n'entend pas Diana et personne ne la plaint vraiment. 
Comme en écho à ce qu'a été sa vie, personne ne prend de responsabilité et tout le monde se cache derrière la procédure, une plainte ou l'attitude des parents qui cachaient bien leur jeu. 

Je terminerai avec une demande personnelle à l'auteur. 
S'il vous plait, oubliez les rêves dans votre prochain livre
Vous avez une joli plume, vous avez traité ce sujet difficile avec retenue, mais les rêves que font les personnages où ils sont censés déceler la souffrance de Diana, c'est un peu too much.
D'ailleurs, ça ne les alerte jamais vraiment (et on se croirait chez Mary Higgins Clark).
Le béton, à la fin, c'est un peu "gros" aussi et peu vraisemblable quand même.
Comment peut-il le faire d'ailleurs ?
(edit : Valou m'a expliqué qu'il avait vraiment fait comme ça. La réalité est parfois moins vraisemblable que la fiction...)


Pour finir, je retiendrai le procédé théâtral de narration vraiment original, une prise de risque évidente avec un sujet pas facile mais bien traité, mais une froideur dans la narration et une unité de ton un peu dommageable pour le récit. 


Vous trouverez beaucoup d'autres avis par ici : chez Antigone une lecture à distance, et des avis enthousiastes chez Alex, StephieLeiloonaEimelleNoukette, Valou, et chez vous ? 


1/6 pour cette rentrée littéraire





samedi 5 septembre 2015

Des livres pour chanter...

L'été est fini mais j'ai encore largement de quoi prolonger mes petites sélections d'été !
(Les enfants qui ont une maman avec une grosse PAL ont sans doute souvent une grosse bibliothèque...).
Du coup, je continue et aujourd'hui, je vous propose de chanter !

Il faut bien l'avouer, quand on a des enfants, on ne connait pas toujours toutes les comptines qui sont dans les bouquins ou qu'on leur apprend à l'école.
L'aide de livres musicaux est donc appréciable et ça permet de changer de temps en temps de chanson !
Mais ces livres ont une autre vertu.
A force d'entendre 15 ou 20 fois par jour la même chanson, l'enfant finit par répéter certains mots et c'est comme ça que chez nous, à 17 mois, les mots "bateau", "clic clac", "miaou", "main"... sont largement acquis.
Alors voilà nos préférés :





  • Des livres à toucher : Une poule sur un mur, la fourmi m'a piqué la main, une souris verte




Je commence par les livres qui m'ont le moins convaincu quand on les a reçu.
En ouvrant l'enveloppe, j'avoue m'être dit que ça n'allait pas marcher ces livres répétitifs et sans musique.
Et puis finalement, la fourmi fait partie des préférés de ma crêpe Suzette.




Le principe est simple.
Toute la comptine est raconté en une dizaine de pages avec une phrase sur chaque double page.
A chaque fois, un ou plusieurs éléments sont découpés dans l'épaisseur de la page et l'enfant peut les toucher.
Les illustrations sont simples mais clairs, avec des couleurs vives.
Il faut connaitre la musique, évidemment, mais vous trouverez les airs sur youtube sans problème.
Celui sur la fourmi permet d'apprendre le vocabulaire du corps et des insectes.
C'est un bon support pour apprendre les chansons et ça change un peu.





  • Mister Peekaboo et Max the elephant 




Ceux là ont déjà été présentés sur le blog pendant le mois anglais, mais on les adore alors j'en reparle ! (ici)
Là encore, ce sont deux livres très simples, mais très efficaces.
Une comptine que l'on peut télécharger sur le site de l'éditeur est présentée pages après pages avec de jolies illustrations.
L'apprentissage de l'anglais se fait en douceur, avec la traduction pour les parents qui ne seraient pas à l'aise.
Je précise que les chansons sont très jolies et si on garde les airs en tête, ce n'est pas très grave.





  • Comptines pour chanter le Far West / la savane




Voilà deux grands classiques de notre bibliothèque.
Ce sont tellement des classiques qu'ils ne quittent pas le lecteur CD !
On a une préférence nette pour le Far West, mais les deux sont sympas.




Dans le livre sur le Far West, vous trouverez des chansons plutôt connues (j'ai mis les sommaires sur la dernière photo), dont une en anglais, et une en iroquois.
Je trouve que c'est une bonne idée de mélanger comme ça les langues locales et le français et ça donne un ensemble de chansons vraiment bien fait.
En plus, les chansons sont toutes chantées par un groupe d'adultes avec de belles musiques.
J'ai tout de même un problème avec notre chanson préférée, celle qui est sur la photo ci-dessous.
Un cowboy qui s'adresse au seigneur (propagande catho ?) mais qui aime les jolies serveuses (anti-féministe ?) et bois du whisky et de la bière (propagande pour l'alcoolisme ?), c'est quand même un peu discutable !




Pour l'album sur la savane, il y a aussi une chanson dans une langue africaine et des titres qui sont plutôt connus.
J'aime moins le choix qui a été fait de recourir à une chorale d'enfants pour enregistrer une grande partie des comptines.
Certaines chansons sont incompréhensibles à la première écoute et les petites voix toute la journée, ça lasse, j'avoue.
C'est dommage mais que cela ne vous empêche pas de choisir ce livre chez votre libraire, vous manqueriez de belles heures de chanson ^-^





  • Les Imagiers sonores Gallimard : mes berceuses, mes chansonnettes, mes comptines




On poursuit avec une collection qui est présente dans un très grand nombre de chambre d'enfants où il y a des livres !
Les imagiers sonores Gallimard, c'est comme Sophie la girafe, ça fait partie des indispensables.
L'enfant peut être autonome, il apprend à appuyer sur les puces, il apprend à tourner les pages, c'est solide, joli et bien pensé !
Il n'y a que les piles à changer (trop) souvent.




Les trois titres que j'ai choisi sont ceux qui permettent de chanter parce qu'ils contiennent la plupart des comptines les plus connues des oreilles enfantines.
On retrouve la fourmi qui pique la main, la tortue qu'on n'a jamais vu, l'enfant do qui fait dodo, le meunier qui dort...
Il y a aussi quelques chansons plus originales, comme celle du petit grain d'or ou de monsieur pouce.

A tous les moments de la journée, ces livres sont parfaits.
Les illustrations sont belles, les chansons aussi.
Bon, là encore, je me demande pourquoi on fait chanter des enfants.
Vraiment, c'est une mauvaise idée, mais c'est le seul défaut de ces livres.
(d'ailleurs, je précise que j'ai écrit à Gallimard pour signaler un défaut sur l'un d'eux, et on me l'a très gentiment échangé !)





  • Mon livre karaoké : Mon petit lapin, petit escargot



Sur le même principe, voilà deux tout petits livres équipés de deux puces sonores chacun.
Chaque livre permet de chanter une comptine avec les paroles, ou seulement avec la musique si on appuie sur la puce située à la fin.




Les pages intérieures reprennent la comptine en l'illustrant.
Je vous avoue que les pages intérieures ont peu de succès à la maison, mais les comptines au contraire en ont beaucoup et sont bien chantées.
Les puces sont faciles à repérer, et le petit format des livres permet de les glisser facilement dans le sac à langer pour faire patienter les enfants.





  •  T'choupi chante les premières comptines



On termine avec un livre encore une fois déjà présenté plus longuement ici, mais il est toujours aussi lu alors je ne pouvais pas l'oublier.
On peut plus ou moins aimer T'choupi qui fait parfois des trucs bizarres avec ses copains, mais là, il chante simplement les comptines les plus connues de notre enfance comme "bateau sur l'eau", "savez-vous planter les choux", "il pleut il mouille"...




 Les illustrations sont colorées, mais surtout, on voit bien la puce sonore entourée de rouge.
Les chansons sont bien articulées, et les enfants peuvent apprendre des mots comme je le disais au début de ce billet.
Chez nous, en ce moment, il y a répétition de "bateau", "pleut", "chou" et "doigt", "poule"...
C'est très drôle de découvrir des mots nouveaux tous les jours !
 (par contre, si vous l'offrez, pensez à offrir aussi des piles de rechange, on en est au moins à 5 changements de piles !)




 Même si vous chantez comme une casserole, 
ces livres sont faits pour vous et vos enfants 
qui s'en fichent et voudront juste chanter avec vous :D




Autres billets:




Merci Nathan pour T'choupi et les papas
et Usborne pour les animaux. 






LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...