mercredi 6 août 2014

Un livre pour... la campagne

En ce mercredi mi-figue mi-raisin, je vous propose une petite série de publications pour le mois d'août.
Après tout, il y a tout de même quelques personnes qui lisent les blogs en ce moment, et puis il y a aussi ceux qui sont déjà rentrés de vacances, ceux qui ne sont pas encore partis et ceux qui ne partent pas.






Je fais partie de cette dernière catégorie cette année.
Vous me direz que le congé maternité est déjà suffisant pour se reposer, mais changer d'air, c'est tout de même intéressant. (et non, le congé maternité n'est pas suffisant)

Alors pour changer d'air sur ce blog, je vous propose chaque mercredi d'août un billet qui aura pour thème : que lire à... 
On commence doucement, avec des destinations proches et des reliefs bien français, et à la rentrée, on continuera chaque mois avec des pays à l'étranger.

Je propose à chaque fois un ou plusieurs livres, puis c'est à vous de compléter.
Ce sont donc des billets participatifs, qui attendent vos propositions pour s'enrichir.






Cette semaine, on démarre doucement avec la campagne.
Paysage très fréquent en France, mais pas seulement, la campagne est de plus en plus une destination prisée par les touristes.
Dans ma Normandie, il y a de nombreux gites qui affichent complet tout l'été.


Quels sont les livres qui vous paraissent adaptés à un séjour en pleine campagne, au milieu des champs ? 

Pour un pique-nique dans l'herbe au soleil, je prends mon panier et j'y mets un thermos de thé, un bento (en forme de livre, le must sur un blog de lecture ^-^) avec un sandwich et un bon livre.

Je lirais bien L'amour sans le faire de Serge Joncour que j'ai adoré.
Mais Trois lumières de Claire Keegan, plus court, est pas mal aussi.
Ce sont deux romans qui font la part belle aux champs et aux paysages champêtres, mais aussi à l'été et à ce temps suspendu qui devra se terminer un jour.


Et vous ? 
Des idées pour la campagne ? 





Vos propositions : 

Une année à la campagne, Sue Hubbel
François le champi ou la Mare au diable, George Sand
Le diable vit à la campagne, Rachel Johnson
Une partie de campagne, Maupassant
Adèle et moi, Julie Wolkenstein









Billets à venir :
Un livre pour... la montagne
Un livre pour... la ville
Un livre pour... la plage




mardi 5 août 2014

Les Bourbon Parme de SAR Maria Teresa de Bourbon Parme

Je vous ai déjà dit que j'avais un côté midinette ?
Point de vue Images du monde ne fait pas partie des magazines que j'achète, mais quand je suis dans une salle d'attente, je raffole de ces magazines dont la couverture alléchante cache des pages et des pages d'informations inutiles.

Quand j'ai vu ce livre lors de l'opération Masse Critique de Babélio, je n'ai pas pu m'empêcher de cocher la case.
Pour être tout à fait honnête, je pensais lire des secrets scandaleux, des actes honteux et d'autres plus glorieux, des trucs croustillants quoi.
Il se raconte souvent que certains membres de cette famille n'ont pas été très clairvoyant pendant la guerre.
Je pensais aussi lire un livre sur une famille française, sur le comte de Paris et ses descendants.
Mais là, ce sont mes informations personnelles qui étaient mal rangées car les Bourbon Parme, c'est plutôt l'Espagne (et l'Italie mais l'auteur n'en parle pas) comme vous allez le constater.


La question de l'hérédité est centrale dans ce livre. 
Comment influe-t-elle sur nos vies ? 
Les circonstances sociales et politiques, l'environnement, les événements jouent sur nos vies, mais comment cela entre-t il en relation avec la famille ? 
La duchesse de Berry, l'impératrice Zita, le prince Xavier sont autant de maillons d'une chaîne qui a donné des rois à l'Europe et qui pourrait encore lui en donner...

J'ai d'abord été désappointée par le nom de l'auteur de ce livre.
J'avoue ne pas y faire attention lorsque je choisis un livre dans la liste foisonnante des opérations Masse Critique.
Du coup, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'une descendante de la famille.
En le découvrant, je me suis dit qu'il allait s'agir d'une hagiographie plutôt que d'un livre objectif sur cette famille.
Remarquez bien que le titre aurait pu me l'indiquer, vu qu'il s'agit tout de même d'une formulation assez laudative.
Mais l'auteur est aussi une universitaire reconnue dans son pays (spécialisée en droit constitutionnel, ce qui n'a rien à voir).
Il fallait donc lui laisser une chance.

En 250 pages, son altesse Maria Teresa brosse le portrait de huit membres de sa famille, dont la Duchesse de Berry qui a eu une vie incroyable et l'impératrice Zita, toute aussi extraordinaire.
Et du coup, c'est un peu rapide.
Basé sur les mémoires de la famille et de l'auteur elle-même, cet essai met en relief l'attachement fort au catholicisme des différents personnages du livre et leur passion pour la royauté et le carlisme (ce qui est un peu obscur pour moi d'ailleurs).
Quoi de plus normal quand on fait partie d'une famille régnante après tout.
Mais on sent ici qu'il est vraiment question d'un point de vue biaisé par l'appartenance de l'auteur à la dite famille.
En bref, ce manque d'objectivité m'a gênée.

Je dois avouer, néanmoins, que je ne me suis pas ennuyée.
On apprend tout de même des choses et l'on découvre des membres de la famille complètement inconnus.
Ce qui amène une question concernant le choix des personnages.
On en vient à se demander pourquoi lui et pas un autre, pourquoi cette période de sa vie, pourquoi ces événements. 
On sent bien l'admiration de l'auteur, la fascination même pour certains membres de sa famille, et c'est finalement ce qui la guide dans ce livre.
Or ce qui est normal chez un romancier, l'est moins dans un essai.
C'est finalement un recueil de souvenirs et d'anecdotes familiales qui nous est donné à lire. 
L'auteur construit la légende dorée de sa famille et nous rend complice de ce travail de reconstruction biaisé. 
Elle nous perd aussi parfois dans le dédale de cette descendance très complexe.

Comme le trône de France serait celui du roi d'Espagne s'il redevenait d'actualité, ce livre me semble primordiale pour mieux connaître la famille de notre roi (^-^).
Il vous plaira aussi si vous êtes comme moi une midinette invétérée, mais puissance 10 façon Stéphane Bern.
Sinon, lisez les chapitres qui vous intéresse comme celui sur la duchesse de Berry ou celui sur Zita.



Merci à Babelio

lundi 4 août 2014

Les voix du crépuscule de Lisa Unger

On est au début du mois d'août, il n'y a pas grand monde sur les blogs, ma minette refuse de dormir plus de 10 minutes hors de mes bras (ça lui arrive de temps en temps), le temps est tout gris, il y a une mouche qui m'asticote dans ma cuisine, c'est lundi, ce roman attend depuis longtemps...

Autant de raison d'écrire ce billet, n'est-ce pas ?

Car voyez-vous, je ne me souviens absolument pas de l'histoire de ce roman !

Je me souviens l'avoir lu, mon carnet de lecture en témoigne.
Je me souviens l'avoir moyennement aimé.
Mais pour le reste, il va falloir que je puise dans mes notes pour me rafraichir la mémoire.

Du coup, ce billet sera aussi plus court et peut-être pas vraiment objectif.
Mais bon, on s'en fiche un peu.
C'est un blog ici, pas une fiche de bibliothèque !
C'est donc forcément toujours subjectif !
Et je vous le dit avant même que vous poursuiviez votre lecture : n'hésitez pas à le lire tout de même et à venir me dire que vous, au contraire, vous l'avez adoré (^-^).
C'est beau la contradiction !

En recherchant des résumés pour me rafraichir la mémoire, l'histoire m'est tout de même revenue.
Mais c'est un bien mauvais signe de ne plus avoir d'image après cette lecture.

Aux Hollows, la vie s'écoule paisiblement. 
Il y a Jones Cooper, policier à la retraite qui tue le temps en s'occupant des jardins de ses voisins et en essayant de fuir un peu sa femme qui l'ennuie. 
Il y a Paula qui a deux enfants, tient sa maison avec une célérité qui s'approche de l'obsession et qui ne sait plus trop qui est son mari. 
Il y a Bethany Graves, écrivain, qui est venue s'installer aux Hollows avec sa fille Willow pour fuir la ville et ses dangers pour une adolescente. 
Il y a Willow qui doit se reconstruire dans cette petite bourgade, retrouver ses repères, se faire de nouveaux amis. 
Il y a Elise Montgomery, meurtrie par la vie, qui tente de partager ses visions pour aider les autres. 
Il y a Michael Holt qui revient après 20 ans vider la maison de son père qui vient de mourir et doit se confronter à nouveau aux lieux de la disparition de sa mère...

Michael Connelly aurait apparemment écrit de ce livre "un thriller que vous ne pourrez pas lâcher !"
Vu que je m'ennuie un peu aussi chez Connelly, cela ne m'étonne pas vraiment.
(sans compte que ce genre de petites phrases est écrit sans même avoir vu la couverture du livre en question)
Il n'y a ici aucun thriller, je vous le dit tout de suite !
On est plutôt dans le roman psychologique où l'auteur prend plaisir à nous faire découvrir les personnages, à dévoiler leur caractère, leurs liens familiaux, ce qui les fait avancer dans la vie.
Et cet aspect est très réussi.
Je garde en mémoire des personnages, des individus bien campés qui m'ont paru avoir de l'épaisseur et une consistance qui fait que l'on y croit.

Quant au thriller, je ne l'ai pas vu.
Encore une quatrième de couverture qui induit le lecteur en erreur !!
Je me suis un peu ennuyé dans cette histoire qui prend son temps, mais a tendance à s'égarer un peu.
Chaque chapitre se concentre sur un des personnages et sur une facette de l'histoire.
C'est un procédé que j'apprécie toujours car j'aime voir se construire un objet complexe sous mes yeux et croiser les fils quand la fin du roman approche.
Cela fonctionne ici mais beaucoup de fils sont écrits en jaune fluo et il y a finalement peu de surprise à la fin.
Le style est agréable, même si parfois, on ne sait plus trop où on en est, l'auteur n'utilisant pas assez les guillemets à mon goût.

Il y a un autre roman du même auteur qui se déroule dans la même ville.
Les personnages sont récurrents et la lecture de ce second roman peut peut-être faire apprécier celui-ci, mais je ne suis pas motivée et je passe mon tour.

Néanmoins, que cela ne vous freine pas. 
Pour les fans de romans psychologiques, celui-ci sera parfait !

Ce billet est tout de même bien long.
Je suis une incorrigible bavarde je crois.

(et au moment où je termine ce billet, ma crêpe Suzette réclame mes bras. Quel synchronisation !)







Et encore un billet en retard rédigé et publié ! 




vendredi 1 août 2014

De juillet à aout…

Ce mois de juillet a filé à une vitesse folle !
Je suis toute étonnée d’être déjà au mois d’août et j’ai l’impression de n’avoir eu le temps de rien.
Pourtant, je n’ai pas chômé et j’ai fait plein de petites choses qui attendaient d’être faites ou d’être terminées.
C’est gratifiant, et si je n’ai pas beaucoup lu, j’ai beaucoup bricolé et j’ai essayé de profiter à fond de ma crêpe Suzette.

Et pour ne pas déroger à cette tradition récente sur ce blog, voilà en vrac ce que j’ai aimé ou moins aimé.

J’ai adoré ce mois de juillet :

  • Recevoir des livres et grossir la bibliothèque de ma fille.

Il faut que je vous montre tout ça, je vais m’y mettre après le 15 aout.
Vous aurez droit à au moins un billet « livre pour bébé » le vendredi car il y a vraiment des merveilles et cela peut vous donner des idées de cadeau pour noël ou pour une naissance si vous n’avez pas de minimoi à gâter chez vous.




  • Profiter du soleil un peu.

En Normandie, il fait des apparitions assez fugaces.
J’en profite, je lave le linge, j’aère, je trie.
D’ailleurs, j’ai aussi bien aimé continuer mon opération « tri-élimination ».
Je remplis ma poubelle et j’adore ça.
Pour faire un peu plus écolo, j’ai même trié du linge pour une foire à tout !




  • Finir des en-cours.

Comme je le disais plus haut, il y avait des vieux trucs commencés qui m’empêchaient de faire de nouvelles choses sans une pointe de culpabilité.
J’ai donc terminé un doudou commencé à l’hopital, ce qui m’a permis de tourner la page un peu plus.
Je me déleste de ce poids au fil des semaines.



  • Voir ma crêpe Suzette grandir évidemment.

Elle pousse bien et a rattrapé la courbe de croissance en 4 mois alors qu’elle avait deux ans pour le faire.
Pour la taille, il lui manque encore quelques centimètres, mais ça va venir.
Elle a une nouvelle passion pour ses mains, c’est très rigolo, et elle est bavarde, c’est incroyable.
Je ne sais pas de qui elle tient ça…



  • Lire des romans de la rentrée littéraire et alterner entre ennui et enthousiasme.

Oui, je le mets dans ce que j’ai aimé parce que c’est toujours un plaisir de prendre part à cette rentrée littéraire, de découvrir les livres avant tout le monde, même si chaque fois, il y a des romans qui m’énervent.
Et puis c’est plus marrant, si tout était lisse, ce ne serait pas drôle (n’est-ce pas Galéa ?).

  • Recevoir des paquets magnifiques de copines blogueuses et penser que vraiment, ce blog est une belle chose.

On lit souvent que les blogs, c’est virtuel, c’est source de déception.
Je n’ai pas beaucoup de bonnes copines virtuelles parce que je me connais, je suis nulle pour répondre vite, pour être réactive et entretenir beaucoup de discussions.
Mais j’essaie d’entretenir ces quelques relations qui me surprennent toujours par leur qualité et j’adore quand cela dure.

  • Constater que mon mac est waterproof.

J’ai eu une belle frayeur quand une petite main a fait verser mon énorme tasse de thé du matin sur le clavier de mon Macbook du boulot.
Heureusement, c’est résistant ces petites bêtes !


Et sinon, j’ai moins aimé :

  • Avoir envie de frapper la secrétaire du laboratoire qui refuse les tubes de sang de ma fille.

La pédiatre a mis une bonne vingtaine de minutes a récupérer quelques malheureuses gouttes de sang qui ne voulaient pas sortir des veines déjà abimées de ma minette.
Et là, la secrétaire me dit que cela ne va pas être possible parce que le sang a coagulé (c’était même pas vrai !).
Autant vous dire qu’elle m’a entendu rugir !

  • Passer trop de temps sur les corrections des mémoires de mes étudiants et recevoir des dizaines de mails des collègues juste avant les vacances (enfin les leurs).

Bah oui, j’étais en congé maternité mais ça n’a aucune importance !



  • Les orages ! 

J'ai eu peur, il a fallut débrancher la box (et se sevrer d'Internet, ma vie est trop dure). 
Ma ma minette a vaillamment poursuivi son petit bonhomme de chemin sans broncher. 
L'orage ne lui fait même pas peur !



  • Me faire piquer par une abeille.

Je l’avais presque oublié.
Pourtant, ça fait mal !



Ce fut un bien beau mois et on va essayer de
rendre le mois d’août encore plus beau !


Vous me suivez ?




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