vendredi 19 novembre 2010

C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson

Un avis bien difficile à exprimer, aujourd’hui.

Ayant beaucoup entendu parler du dernier Jean d’Ormesson, notamment en le voyant à la télé, j’ai postulé à un partenariat, me disant que ce serait une bonne occasion de découvrir cet auteur que je n’avais jamais lu.
Son dernier opus semblait intéressant, les avis multiples étaient dithyrambiques, et la réflexion philosophique m’a toujours motivée.
Vous voyez que je partais dans les meilleures dispositions.
Et pourtant, cette lecture a fait un gros flop !

Ce livre est composé d’un prologue et de trois parties. Dans la première, intitulée Que la lumière soit, les chapitres « le rêve du Vieux » et « le fil du labyrinthe » alternent. Dans les premiers, Dieu s’interroge sur le monde qu’il a créé, dans les seconds, le narrateur défile l’histoire de la philosophie.
La deuxième partie, Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien, présente les réflexions du narrateur sur sa vie, et la troisième partie La mort : un commencement ? m’a semblée être une longue médiation sur la mort et ce qu’il y a après.

A la lecture de la première partie, j’ai eu l’impression d’être dans un résumé de l’histoire de la philosophie destiné à égayer les foules. Le narrateur fait défiler les personnalités, les concepts et les grandes idées sans s’y attarder et en nous fournissant des informations qui m’ont parues franchement superflues, comme celle-ci :
« D’une beauté physique remarquable, Platon sort d’une famille aristocratique et illustre. Il met en scène son maître Socrate, d’origine modeste, qui était lourd et laid » (p.65)
Bien entendu, d’Ormesson dispose de témoignages fiables pour écrire cela, il a vu des portraits d’époque et est sûr de ce qu’il affirme ! 
Vous me direz que nous disposons peut-être de textes, mais ne trouvez-vous pas cela étrange qu’un noble soit justement très beau, tandis qu’un manant est laid ? Et ce qui me dérange le plus, c’est que les lecteurs (comme ma maman, mon cobaye J ) qui lisent ce livre comme un traité vont croire ce genre d’affirmation rapide. Un peu de sens critique ne ferait sans doute aucun mal.
De même, les longues énumérations de Dieux ou de scientifiques m’ont laissées perplexe. A quoi sert de lister la généalogie des dieux de la vallée du Tigre et de l’Euphrate, puis des dieux égyptiens si aucun commentaire ne les accompagne ?
Et que dire du raccourci anglais – gens du nord – vikings fait à la page 52 ? Non, les Vikings qui ont conquis la Normandie n’étaient pas des anglais, pas plus qu’ils n’étaient des « Vikings ».

Malgré ce début peu engageant, j’ai poursuivi la lecture, et j’ai tenu à terminer ce livre. Comment vous en parler, si je ne l’avais pas fait ?
(Bon, je suis aussi punie de partenariat sur le forum, pour cause de retard, merci M. d’Ormesson)
Arrivée à la page 110, je me suis dit que cela s’arrangeait. Darwin « est un homme attachant et modeste », mais le discours est plus complet et l’auteur explique davantage les notions qu’il manipule. Je me suis donc intéressée aux explications données, jusqu’à ce que les considérations métaphysiques reparaissent.
Les 100 dernières pages m’ont semblées une longue réflexion de d’Ormesson sur sa vie en général, sur son sentiment face à ce qu’il en a fait et sur la mort qu’il sent proche.

Serait-ce son testament littéraire ?
En tous cas, je suis restée de marbre.

N’hésitez pas à aller lire d’autres avis, car je crois que nous ne sommes pas beaucoup à ne pas avoir aimé. Et qui sait, vous aimerez peut-être ce livre ?


Je remercie les éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de lire un d’Ormesson, et le forum Livraddict pour l’organisation de ce partenariat. 
Et je l'ajoute à  mon challenge 1% :)
g

mercredi 17 novembre 2010

Détective conan de Gôshô Aoyama

Ce n’est pas simple de parler d’un tome 28 quand on n’a pas encore parlé des précédents numéros. Et dans les mangas, il y a un certain nombre de numéros. 
Mais pour que vous puissiez comprendre, je vais reprendre l’histoire générale et vous expliquer un peu de quoi ça parle.

Conan Edogawa est un petit garçon de 5 ou 6 ans très futé, avec un sens de l’observation ultra développé. Il résout les enquêtes les plus complexes avec ses amis du club des détectives, Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
Oui, mais voilà, en réalité, Conan s’appelle Shinichi Kudo et a 16 ans !
Dans le 1er tome, Shinichi est à la poursuite de dangereux criminels appartenant à une organisation secrète. Il aide la police dans de nombreuses affaires, et celle-ci en est une parmi d’autres. Mais les hommes en noir de cette organisation sont très puissants et prennent Conan au piège dans leur repère. Pour leur échapper, il boit une potion qui le transforme en jeune garçon. Il se réfugie alors chez son ami le professeur Agasa, sorte de Q (le monsieur gadget de James Bond) qui invente sans cesse de nouveaux gadgets.
Mais Conan doit se cacher pour continuer à échapper à cette organisation d’assassins.
Lui et le professeur ont donc l’idée de faire croire à Ran, la petite amie de Shinichi, qu’il est parti à l’étranger sans prévenir et qu’il demande à Ran de s’occuper de son petit cousin : Conan.
Bien sûr, Ran a parfois des doutes, et si elle considère Conan comme un petit garçon, elle est souvent surprise par certaines de ses réactions. Conan doit aussi se faire discret afin que l’organisation ne le repère pas.
Hélas, il ne peut pas s’empêcher de faire le détective. Et heureusement, le père de Ran est détective et est surnommé « Mouri l’endormi ». Il résout chacune de ses affaires en ayant l’air endormi, car Conan se sert d’une seringue hypodermique pour l’endormir, et avec son nœud papillon transformateur de voix, il résout l’énigme.

Vous avez tout suivi ?
Vous connaissez donc les bases.
De nouveaux personnages sont apparus progressivement pendant les 10 premiers tomes, les histoires alternent et portent sur Shinich, sur Ran, sur toute la famille ou uniquement sur une énigme.
Cette diversité fait qu’au 28e tome, j ne m’ennuie toujours pas. Bien sûr, certaines histoires sont moins bonnes que d’autres, et il y a quelques redites ou quelques airs de famille, mais globalement, je reste fidèle et je ne suis pas déçue.
Chaque tome contient la fin d’une histoire, 2 ou 3 récits complets et le début d’une nouvelle histoire qui se terminera dans le tome suivant, ce qui encourage à le lire, évidemment.

Dans ce tome 28, Conan défend un ours et son petit contre un assassin, débusque une femme qui a tué son mari, et un assassin qui sévit sur une île pendant la fête des sirènes.
Je ne trouve pas souvent qui est l’assassin, ce qui me semble être un critère de qualité (sauf quand l’auteur cache des informations), et ce volume n’a pas dérogé à la règle.

Une bonne lecture, donc, mais je vous conseille de commencer au 1er tome si je vous ai donné envie de lire Détective Conan. 



Avec ce premier manga présenté sur ce blog, je participe au challenge BD de M. Zombi et au challenge PAL sèches de chez Mo'.
Je participe aussi à la BD du mercredi de Mango.



mardi 16 novembre 2010

Challenges BD

Je n'ai pas beaucoup parlé de bande dessinée sur ce blog, mais j'en lis régulièrement.
Quand j'étais ado, j'avais le droit de piocher une BD chaque semaine au rayon du supermarché.
Il était bien fourni, et j'ai lu pas mal de bonnes histoires.
Je me fournissais aussi à la bibliothèque, et quand je suis devenue étudiante, trouver une bibliothèque intéressante a été une de mes premières obsessions.

Mes quelques années de thèse m'ont éloigné des petites cases illustrées.
Depuis un an, j'écume à nouveau la petite bibliothèque de BD de mon université, et j'ai des munitions pour faire des billets de lecture.

J'en profite donc pour m'inscrire à deux nouveaux challenges.
Ah ! Les challenges !
Souvent tentant, toujours trop nombreux, mais avec les BD, ça devrait être plus facile.

Voilà le premier :
Le challenge de M. Zombi


L'objectif est de lire une bande dessinée franco-belge, un manga japonais et un comics américain avant avril 2011.
Il y a des challenges intermédiaires bien sûr (une BD, ou deux BD de deux types, par exemple).
Ensuite il y a des modes : 3, 5, 10 ou 30 BD.

Je vais faire modeste et viser le challenge BD curiosité en mode amateur.

Le second est un challenge destiné à vider nos PAL mais comme je vous l'ai dit, la mienne ne contient pas de BD, je les prends en bibliothèque. Pas grave.
Je suis quand même inscrite au challenge PAL sèches de Mo'.

Dans ce challenge, il faut lire 6, 12, 24 ou 36 BD dans l'année (septembre 2011) et choisir si l'on opte pour 4, 7, ou 10 origines géographiques différentes.

J'ai choisi le challenge Promeneur du dimanche à petite vitesse, je dois donc lire 12 BD dans l'année, provenant de 4 origines géographiques différentes.


Il y a aussi les BD du mercredi de Mango, qui nous invite chaque semaine à parler d'une bonne BD.



Et vous ? ça vous tente ?
k

lundi 15 novembre 2010

Un lundi parmi tant d'autres 3°

Quel est le thème du jour ?
Chrys et Zaza ont choisi de nous faire parler balade. 
Mais pas n'importe quelle balade ! 
Une de ces promenades qui nous ont amusées, fait rêver ou surpris. 


Pour répondre à cette invitation, j'ai choisi de poursuivre le voyage entamé hier, et de vous parler d'une des dernières balades qui m'a vraiment marqué. 
Il faut dire que je l'avais vraiment, mais vraiment attendue. 


Connaissez-vous le Bokor ? 
C'est à la fois une montagne, et un lieu mythique pour ceux qui ont connu l'Indochine coloniale. 
Je vous rassure, je n'en fais pas partie, mais j'en ai entendu parler, j'ai vu des photos, et je sais qu'un promoteur chinois menace la beauté du site, situé dans un parc naturel national. 
Je me suis donc dépéchée d'y aller l'an dernier, et j'ai eu raison, car l'accès est déjà réglementé et restreint à quelques jours par mois. 


Le Bokor est donc un parc national, avec plein d'animaux (qui ont fuis les travaux), dont des tigres, des oiseaux, des rhinocéros et autres éléphants. 
Dans les années 1920-1930, au sommet de la montagne, on pouvait séjourner dans une station climatique française, avec une poste, une église, une mairie (seul lieu reconnu pour les mariages français) et un palace à la vue splendide. 
Il y faisait bien frais, la montée durait plusieurs heures, et on pouvait y séjourner de manière très agréable. 
Pendant l'occupation Khmer rouge, Pol Pot logeait dans l'église et avait aménagé un terrain d’atterrissage pour ses hélicoptères. 
Aujourd'hui, c'est un lieu de pique nique très apprécié des cambodgiens qui montent par camions entiers. 


On voit la mer... 


Le village français


 L'église


L'hotel Palace le Bokor


La salle à manger




L'escalier où jouent les enfants






C'est un endroit assez magique, et même si j'ai apprécié qu'il y ait une vraie route pour y monter, j'espère que la crise économique retiendra encore les chinois de tout raser... 
f

dimanche 14 novembre 2010

Un peu de soleil...

La pluie est notre lot quotidien depuis plusieurs jours...
Je suis en Normandie, je devrais être habituée, et quand il pleut chez nous, cela veut aussi dire que la température ne descend pas trop.
Mais voilà !
Là, c'est vraiment très long.

Pour me distraire, j'ai donc fait un tour dans mes photos ensoleillées, et en voici quelques unes...






Bises du Laos et bon dimanche :)
k

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