mercredi 8 septembre 2010

La journée d'un livre

Les concours, c'est toujours tentant.
Et quand il s'agit de gagner un livre des éditions le Dilettante, ça l'est encore plus.

Ce concours est organisé par la Plume dilettante, et nous invite à photographier un livre.
J'ai donc choisi de photographier mon livre tout au long de la journée, dans ses différentes activités.

Et pour commencer, un passage par la salle de bain s'impose. 


Il faut ensuite aller travailler (non, je ne lis pas au volant, mais j'aimerais bien XD)


Ah ! la pause déjeuner !
Un bon bento va toujours avec un bon livre.


A l'heure de la sieste, avec une bonne tasse de thé, un livre est de bonne compagnie


Il faut ensuite retourner travailler.


Une petite promenade détente au jardin en rentrant. 



Avant de retrouver ce très bon livre en fin de soirée...


Et vous ? Vos livres rythment vos journées ? 
bb

Une bonne action

Oublions vite les mauvais livres, et passons aux bonnes initiatives.

Est-ce que vous avez vu cette action des éditions Gallimard qui porte sur les Folio?


Certes, ce n'est pas bon pour nos PAL, surtout quand elles approchent le surpoids comme la mienne.
Mais est-ce important, face à la perspective de planter des arbres ?

Ma fibre écolo, un peu bobo peut-être, mais de la campagne sûrement, ne pouvait qu'adhérer à cette action qui se poursuit jusqu'au 15 octobre.
Et puis c'est bon aussi pour les librairies !

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez cliquer sur l'image, ou cliquer ici.
bb

mardi 7 septembre 2010

L'Inconnu du Nord de Anna Jansson

J'ai mis quelques jours à faire ce billet, je dois bien l'avouer.
Et comme je le repoussais, je n'en faisais pas d'autres.
Mais il faut bien se lancer, et je m'y mets enfin :)

Il faut dire que mon avis sur ce livre, que l'éditeur range dans les thrillers, est assez mitigé.
Je vais donc commencer par vous dire de quoi ça parle.

Dans une île de Suède, l'île de Gotland, une épidémie de grippe aviaire se répand comme une trainée de poudre.
Sur cette même île, plusieurs meurtres sont commis sans raison et sans lien apparents.
La police enquête, tout en gérant l'épidémie. Il faut isoler les malades, empêcher la propagation de la maladie et poursuivre l'enquête.
A cette situation chaotique s'ajoute la mauvaise gestion du gouvernement qui n'a pas assez de stock de médicament et n'a pas de vaccin.

Voilà, c'est à peu près tout.
Une série de personnages va être effleurée pendant les 400 pages de ce roman, personnages qui sont souvent trop ou pas assez développés. On décèle difficilement ceux qu'il faut retenir, ceux qui ne font que passer ou ceux qui ont une importance pour l'intrigue.
Le personnage principal est une inspecteur de police, Maria Wern, dont j'ai identifié la position en lisant sur la 4e de couverture qu'elle était l'héroïne d'un second tome de ses aventures. C'est vrai qu'elle est très présente dans la seconde moitié du roman, mais je maintiens qu'il y a trop d'intervenants qui passent au premier plan. Dans le premier tome d'une série, j'attends davantage la présentation de ce personnage récurrent qu'une galerie de portraits ébauchés.

J'ai également été très dérangée par le tutoiement permanent entre les personnages. C'est un détail, mais dans un thriller ou un roman policier, il me semble qu'il est important de pouvoir identifier les relations entre les personnages. L'histoire se déroule sur une île, alors peut-être que tout le monde se connait, ou peut-être qu'en suédois, on tutoie, je ne le saurais pas, mais une note du traducteur aurait été la bienvenue. Je me suis perdue entre les familiers, les suspects, les amis, les inconnus...

Quand à l'intrigue, elle me semble bien succincte (comme mon résumé d'ailleurs). L'auteur a surfé sur l'actualité en exploitant le « filon » de la grippe aviaire. Comme on s'y attend, les deux intrigues finissent par se croiser, mais quand je suis arrivée dans les dernières pages, cela ne m'intéressait même plus vraiment de savoir qui était le meurtrier. D'autres personnages avaient pris le pas sur l'intrigue, sans toutefois réussir à me passionner.
Je n'ai d'ailleurs pas trouvé non plus le suspense promis par la classification dans les thrillers.

Cela m'ennuie toujours de faire de telles critiques, et si cette lecture n'avait pas été faite dans le cadre d'un partenariat, je crois que j'aurais laissé tomber.

Mais j'ai quand même des trucs positifs à dire !

J'ai effectivement apprécié le style de l'auteur. Certes, c'est une traduction, mais le début du roman est bien construit et je pense que je préfère les écritures féminines pour ce genre de livre.
L'évocation de la vie du premier personnage est douce et nous met dans une ambiance de calme qui doit être le propre de cette île.
Certains personnages sont attachants, on aimerait en savoir plus, quand d'autres passent inaperçu.
Le fait que ce roman soit le premier opus est assez logique, en regard du caractère inachevé d'un certain nombre d'intrigues secondaires.

En résumé, je dirais que cette lecture était distrayante, mais ne m'a pas tenu en haleine comme je l'avais espéré.
Une bonne lecture de vacances, si vous partez dans les pays froids à noël.

Je remercie BOB et
 le livre de poche pour cette lecture en partenariat.




Et cette lecture m'a permis un passage en Suède pour le challenge Tour du monde.

u

dimanche 5 septembre 2010

Carnets de voyage, carnets de lecture, carnets du quotidien...


Chocoladdict a proposé un petit concours pour gagner des carnets il y a quelques semaines.
Le principe est simple, il suffit de faire une photo de son ou de ses petits carnets.

Quand j'ai lu cette idée, je me suis d'abord dit "j'en ai plein, moi, des carnets".
Je suis une fan de papeterie en tout genre :p
Et puis j'ai regardé sur mon bureau, et là, vacances oblige, je n'en ai pas vu beaucoup.

J'ai laissé passer les derniers jours de congés et aujourd'hui, enfin, j'ai fait le tour des placards, sacs à main et autres besaces.
Heureusement, c'était le dernier jour pour participer.
Et voilà ma moisson, en deux lots (avec des photos moyennes, je m'en excuse, mais j'ai des soucis d'appareil photo en ce moment).

Je commence avec mes carnets de vacances

J'en ai un nouveau à chaque voyage, où je colle, je dessine, je raconte, je compile. 
Les gens qui voyagent avec moi sont habitués maintenant (enfin surtout monsieur) et quand les uns photographient, les autres dessinent :)



Dans le bateau au Laos


Le mont Fusi à Luang Prabang


Des riels cambodgiens


La maison traditionnelle de Jim Thompson, à Bangkok


Le temple du Golden Mount, encore à Bangkok


Et pour changer, la forêt du Kroller-Muller Museum aux Pays Bas. 

C'est un vrai plaisir de feuilleter ces carnets plein de souvenirs. 

Et le deuxième lot, les carnets du quotidien.

Ceux-là m'accompagnent chaque jour, ils me permettent de gribouiller, 
de noter ce qu'il ne faut pas oublier, de  mettre de l'ordre dans mes pensées... 



Mon carnet à bento (le chipie), 
pour les concours et les challenges, pour prévoir la liste de courses


Mon carnet à dessin (le petit jaune), petit mais pratique pour un petit croquis en passant

il y a aussi mon carnet de lecture pour ce blog (le Keith Haring) mais sans petits dessins à l'intérieur, mon carnet de cuisine (avec toutes les fleurs) où je note les recettes trouvées sur Internet...

Mais ce n'est pas tout. 

J'ai aussi un carnet moleskine à soufflet super pratique pour récolter tous mes petits papiers pendant mes vacances. C'est un format 20*10 et c'est vraiment adapté.





Et regardez cette merveille, acheté pour un prochain voyage à Amsterdam (mais surtout pour l'objet).


Je termine avec l'un de mes premiers carnets de voyage, réalisé avec ma petite soeur pendant une colo où j'étais animatrice.





Belle collection, finalement !

Et promis, la semaine prochaine, je publie plein de billets en retard :)

(en cliquant sur les images, on peut les voir en plus grand)
n

mardi 31 août 2010

Au Bon Roman de Laurence Cossé

Pralines a proposé il y a quelques semaines un challenge à partir du roman de Laurence Cossé intitulé Au bon roman.
La liste impressionnante des romans cités dans ce livre m'a intrigué, et lors d'un passage dans ma librairie préférée, je n'ai pu résister à la tentation de mettre ce livre dans mon panier. Édité en Folio, il ne faisait pas un gros trou dans mon budget, et la quatrième de couverture était plutôt alléchante.
Il s'agissait de personnages « tendres », de « librairie idéale », de « chefs-d'œuvre », d'un « ancien routard devenu libraire » ou d'une « mécène mélancolique ».

Je partais donc avec les meilleurs a priori.
Pourtant, en lisant les premières pages, j'ai eu pas mal de difficultés et j'ai failli laisser tomber le roman plusieurs fois. Le narrateur intervient de manière tranchée dans un récit très classique par ailleurs. Ce sont de petites phrases, mais leur irruption m'a gêné. Elles contredisent ce qui vient d'être dit, sans que cela amène véritablement quelque chose à la narration. Je me suis demandé ce que l'auteur voulait exprimer sur son narrateur en procédant ainsi, mais il me semble que cela n'apporte pas grand chose. On devine immédiatement que le narrateur est un individu qui est impliqué dans l'histoire.
Passées les 50 premières pages, j'ai sans doute fini par m'habituer, mais je ne regrette pas du tout d'avoir persévéré !

Van est un petit libraire insatisfait qui se refuse à vendre les mauvais romans commerciaux que produisent les maisons d'édition chaque année. Mais la librairie où il travaille n'est pas à lui, et son patron décide de le virer. Francesca cherche un libraire pour mettre en œuvre un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : ouvrir une librairie où ne seront vendus que les bons romans. Ces deux là étaient faits pour se rencontrer. Mais comment choisir ces romans ? Un comité secret de huit écrivains va être constitué, chacun devant fournir une liste de noms. Seuls Van et Francesca connaissent les noms des membres du comité, le secret garantissant l'objectivité du choix.
Mais voilà, les membres du comité sont agressés les uns après les autres et la librairie est attaquée de toutes parts... Désigner les « bons » livres ne plait pas à tout le monde !

L'intrigue développée permet à l'auteur d'aborder des problématiques qui me touchent particulièrement. Qu'est-ce que la « bonne » littérature ? Comment peut-on dire d'un livre qu'il appartient à la littérature ? Et cette littérature élitiste peut-elle réellement être définie autrement que par l'institution ou doit-elle l'être par certains lecteurs ? Faut-il bruler les livres qui ne trouvent pas grâce à leurs yeux ? Faut-il jeter l'anathème sur les lecteurs qui ne peuvent pas ou ne se sentent pas capable de lire ces livres ? Le ressenti est effectivement très important dans cette affaire.

La réponse proposée ici est elle-même à interroger. Le comité de sélection est composé d'écrivains considérés comme des lecteurs. C'est ce statut qui importe pour le choix des romans, mais leur statut d'écrivain reconnu est tout aussi important. Ce sont des figures de l'institution et ce caractère institutionnel est censé garantir leur aptitude à faire un choix. Alors, bien sûr, les clients font des propositions, mais elles sont soumises au comité !

J'ai toujours des difficultés à rejeter ainsi une partie du lectorat en rejetant une partie (la plus grande) de la production. Certes, de nombreuses biographies de footballeurs gagneraient à ne pas être imprimées, mais si un Harlequin (XD) ravi une mère au foyer pendant ses vacances, pourquoi pas ?
Les librairies, qu'elles soient des petites ou des grandes surfaces, ne représentent que 39% des ventes de livres. Tout le reste est acheté en grande surface, en maison de la presse ou dans des kiosques. Si ce type de librairie est bien séduisant, je reste tout de même sceptique.

 Ce qui ne veut pas dire que je sois contre la littérature. Au contraire. Je trouve même qu'il faudrait l'imposer davantage dans nos classes (dans les lycées professionnels par exemple). Mais je suis sûrement pervertie par ma fonction de prof de langue étrangère. Quand une de mes étudiantes américaines a lu un Harlequin jusqu'au bout, c'est une grande victoire que nous fêtons dignement. Il en est de même si elle a lu Le Petit Prince !
La littérature est vaste pour convenir à tous les lecteurs. Pourquoi la restreindre ?

Je pense que ce billet a besoin d'un petit récapitulatif en guise de conclusion.
Après quelques pages difficiles, j'ai donc beaucoup apprécié cette lecture !
Elle m'a fait réfléchir, elle m'a interpellé, ce qu'on demande à un bon livre.
Elle a également entrainé une augmentation de ma PAL (Fuyez si vous ne voulez pas qu'il vous arrive la même chose ! ).
Et je pense que ce challenge ne trouve son sens qu'après cette lecture. Sans cela, il n'est qu'une accumulation.
Petit bémol : la fin me semble trop rapide ! Elle laisse un goût amer où rien ne semble achevé.



Un livre de plus lu pour ma PAL et un deuxième livre lu pour le challenge "au bon roman".

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