lundi 28 novembre 2016

Train quotidien

Comme tous les matins, le paysage passait sans faillir.
Certains jours, elle laissait son esprit divaguer et ses yeux s'attarder sur les flots de couleurs qui se succédaient.
D'autres, elle n'y prêtait pas attention avant que les quais des gares de banlieue ne se succèdent les uns après les autres, annonçant l'arrivée et animant un peu ce défilement continu.
Après plusieurs années de train quotidien, elle ne s'en lassait pas.
Les levers de soleil rose des petits matins froids d'hiver, les couleurs du soir qui viraient du bleu au mauve, le ciel qui s'animait et devenait un tableau flamboyant, et même les ciels d'orage noirs et lourds qui promettaient une journée humide la ravissaient.
Parfois, une biche égarée à l'orée de la forêt avec son petit éclairait sa matinée.
Comme une bulle de calme avant la tempête, elle se coulait dans son siège et n'était là que pour elle-même pendant tout le trajet.

Ce matin là, rien ne s'était passé comme prévu.
Son siège habituel était occupé, tout comme ceux qui l'entourait.
Un groupe de jeunes adolescents braillards avait envahi la voiture, et adieu le calme et la concentration !
Elle s'était replié à l'autre bout de la voiture mais n'avait trouvé qu'une place libre face à deux autre sièges dont elle avait à peine regardé les occupants.
Casque sur les oreilles, elle avait sorti son ordinateur de mauvaise grâce, peu motivée mais bien décidée à ne pas gâcher cette heure de trajet qui s'annonçait si mal.
Et puis finalement, après avoir lutté un peu, elle l'avait éteint, trop énervée pour pouvoir se concentrer.
Alors qu'elle le glissait dans son sac, elle avait perçu un mouvement face à elle.
Reposant son sac entre ses jambes, elle vit une paire de lunettes sur la table.
Levant les yeux, elle découvrit le passager qui lui faisait face et le détesta immédiatement.
Suffisant, sûr de lui, tout ce qu'elle détestait !

Replongeant dans son sac, elle en sortit le pavé qu'elle avait commencé la veille.
Pas question d'entamer la conversation !
S'il voulait la place, qu'il la prenne ! Elle ne réagirait pas !
Elle devinait son sourire carnassier, ses yeux qui essayait d'accrocher les siens.
Elle riva alors ses yeux sur les lignes qu'elle avait bien du mal à déchiffrer et monta le son.
C'est alors qu'elle sentit qu'on lui touchait le pied, remontant le long de sa jambe !
Elle n'en pouvait plus.
Elle pris une grande inspiration, leva la jambe et après avoir jeté un oeil sous la table discrètement, elle écrasa le pied de l'importun de toutes ses forces.
Comme la gare approchait, elle sortit son sac toujours trop lourd sans attendre qu'il réagisse et l'abattit sur la table, provoquant un bruit sinistre qui signait la mort de cette paire de lunette qu'il avait brandit comme un étendard en investissant son territoire.

Finalement, la semaine s'annonçait meilleure que prévu.



Et voilà un petit texte pour l'atelier d'écriture de Leiloona. 
Je précise que cette jeune femme est bien plus forte que moi, mais personne n'est jamais allé aussi loin, et heureusement 😅









Ce pays qui te ressemble de Tobie Nathan

 Zohra est né dans le ghetto juif du Caire. 

En ces années 1940, il tombe fou amoureux de sa sœur de lait, Masreya. 
Elle va alors l’aider à monter dans les strates de la société égyptienne de l’époque. 

Entre les folies du jeunes roi, la guerre qui gronde, la société égyptienne qui évolue, ce roman nous plonge dans une période et un territoire peu connus. 
On suit ces personnages avec intérêt, on a peur pour eux, on espère, on retient son souffle. 
C’est un peu long, et certains passages auraient pu être plus rapides mais c’est agréable à lire. 
Les péripéties se succèdent, les personnages se croisent, se séparent et se retrouvent. 
Tobie Nathan joue avec son lecteur et propose un texte classique mais plein de vitalité. 
Si vous aimez lire une histoire palpitante et vous instruire en même temps, ce roman sera parfait car il permet d’en apprendre beaucoup sur l’Egypte.  

dimanche 27 novembre 2016

Sunday mood frigorifié 🌬💨🌨☃

Mais qu'est-ce qu'il fait froid !!
Dans ma Normandie gelée, ça sent la neige, surtout quand on voit les températures attendues pour la semaine prochaine !!
Comme je pars tôt le matin et rentre tard le soir, je dois avouer que je goûte peu la neige, même si c'est rigolo quand on se lève le matin.




Alors aujourd'hui, on avait décidé de rester au chaud.
J'avais bien envie d'écouler mon stock de myrtilles surgelées mais... je n'ai plus d'oeufs ni de beurre (non mais si la neige arrive, là, on est mal !!!!).
Tant pis pour le goûter !
A la place, j'ai corrigé des copies, des copies, et encore des copies.
J'avais un peu de retard mais qu'est-ce que c'est pénible.



Et sinon, cette semaine, j'ai commandé plein de trucs, des cadeaux pour les autres, pour moi, ceux de ma minette.
J'entasse dans mon grenier, mais j'ai presque tout.
Comme on part pendant les vacances, j'ai encore du temps, on ne verra la famille qu'en janvier.
Mais bon, là, il y avait le Black Friday et je suis faible quand on m'envoie des bons de réduction qui sont valables sur les trucs qui sont dans la liste au Père Noël de ma minette.
(et oui, je sais, la société de consommation, tout ça tout ça...)



Le busy bag des vacances se remplit :)


Et puis cette semaine, ma demoiselle a eu 32 mois ou 2 ans 3/4 !
Ça se fête ça !
Elle a eu une jolie montre :)




Cette semaine, j'ai aussi fini La Carrière du mal de Robert Galbraith et je n'ai qu'un truc à dire : si vous ne l'avez pas lu, attendez que le tome 4 soit sorti pour le faire !
Au moins, vous n'aurez pas à attendre pour connaître la suite.
Ce n'était pas facile d'enchaîner après ça, alors je suis restée dans le polar et j'ai mis Mapuche dans mes oreilles.
Pour le moment, c'est pas mal.
J'essaie d'avancer aussi dans le Goby mais j'ai toujours autant de mal.





Allez, je vous laisse, mon crochet m'attend et on a perdu Doudou (dans la maison, je vous rassure)...









vendredi 25 novembre 2016

Des calendriers de l'avent pour les grands !


Il reste exactement un mois avant que le gros bonhomme rouge vienne visiter votre cheminée (quoi ? Vous n'avez pas de cheminée ? Il faut vite vous équiper !).
Un mois pour préparer les cadeaux, pour trouver un menu de fête, pour trouver ces bougies qui vous font tant envie et viendront égayer votre table...
Mais en attendant, il y a un petit plaisir dont je ne me prive jamais : ouvrir les cases du calendrier de l'avent !

Bon, évidemment, pour faire ça il faut un calendrier de l'avent !
Je vous ai donc concocté une petite sélection que vous avez encore le temps de commander pour recevoir juste à temps ce qui vous fera rêver tout le mois de décembre (ou ce qui vous fera supporter cette période épuisante qu'est la fin de l'année).
Il y a un peu de tout pour les buveurs de thé, les amateurs de chocolat, les bricoleuses ou les lecteurs 😄




On commence avec mon préféré : le calendrier Exploratology !
L'an dernier, je l'avais commandé en version complète et j'avais trouvé ça absolument génial de découvrir une (grosse) surprise chaque jour (mon billet est là).
Il y a des livres, des bonbons, du thé, de la papeterie, c'est vraiment très sympa.
Cette année, j'ai pris la version courte, je suis restée raisonnable.




J'ai aussi craqué pour ce calendrier de l'avent spécial bricoleuses concocté par les filles de chez Chouette kit.
Je ne sais pas du tout ce qu'il y a dedans et ils sont partis comme des petits pains.
Je sais juste qu'il y aura 24 sachets surprises et de quoi fabriquer le support.
Pas sûre d'avoir le temps de le coudre, mais il pourra faire un bon support si je fais un calendrier home made l'an prochain !




Pour celles qui boivent du thé, j'ai repéré les calendriers Damman et Palais des thés.
Ce sont deux marques que j'aime beaucoup et leurs thés sont généralement de qualité.
Il faut aimer les thés plutôt verts et parfumés parce que les sachets sont majoritairement dans cette catégorie.



Et pour celles qui boivent du café, voilà un calendrier plein de petits chocolats à déguster à la fin du repas.




Pour se chouchouter, le calendrier de l'avent Occitane serait parfait, mais j'avoue que la multitude de petites bouteilles me renvoie immédiatement à l'image de ce plastique qui va polluer les mers 😱
Mais bon, là, je suis rabat-joie !!






Et évidemment, comme je ne peux pas me passer de sucreries, j'ai trouvé plein de calendriers de l'avent avec des bonbons ou du chocolat.
J'adore le premier, celui en forme de maison.
Conçu par la confiserie traditionnelle La mère de famille, il est absolument parfait avec plein de gourmandises différentes et en plus, il est beau !
Le suivant est plus classique, avec des chocolats de qualité du chocolatier Mazet.
Le dernier est plein de cochonneries, je le sais, mais il y a plein d'oeufs Kinder avec des surprises dedans et si je le trouve dans mon supermarché, il y a de grandes chances pour qu'il rejoigne le calendrier Balthazar de ma minette !


En cherchant un peu, on trouve des calendriers de l'avent avec un peu de tout, des vernis à ongle, de la bière, du whisky, des sels de bain...
Il y a de grandes chances que vous en trouviez un qui vous convient !!


Et si vous avez des enfants à gâter, j'ai trouvé plein d'autres calendriers dont je parle par ici...


Et vous ? Vous avez trouvé le calendrier de l'avent parfait ? 





mercredi 23 novembre 2016

Juliette de Camille Jourdy

A la rentrée, j'ai eu envie de relire une petite BD de temps en temps. 
Il y a bien trop longtemps que j’ai délaissé le genre et c’est un peu dommage. 
J'ai donc cherché toutes les BD qui attendent d'être lues chez moi et je les ai mises au même endroit. 
Mais finalement, c'est à la bibliothèque que j'ai trouvé ce que j'avais envie de lire le mois dernier. 
Bon, malheureusement, je ne suis pas sure que le choix ait été si bon, mais ça ira mieux la prochaine fois (enfin j'espère parce que la précédente n'était pas folichonne non plus).  

Juliette est une jeune femme mal dans sa peau. 
Elle a toujours l'impression que son cœur ne bat pas régulièrement, qu'il va s'arrêter d'un seul coup et qu'elle va mourir soudainement. 
Alors qu'elle va passer quelques jours chez son père, elle tente de retrouver des souvenirs de son enfance et de se rappeler comment était le premier appartement où elle a vécu, mais elle n'y parvient pas. 
Sa sœur ne semble pas décidée à l'aider, empêtrée dans sa vie personnelle, tout comme sa mère occupée à organiser une exposition de ses œuvres. 
Juliette se sent bien seule dans cette petite ville de banlieue où rien ne semble évoluer... 

Je crois que je me suis un peu ennuyée dans cette lourde bande dessinée (ou peut-être roman graphique mais il n'y a pas grand chose à raconter finalement). 
Le temps s'y étire et n'y passe pas bien vite. 

C’est joli, c'est doux, mais bon, ça pourrait être plus palpitant. 
Il y a le café où se retrouvent ceux qui n'ont rien d'autre à faire, les petites maisons de banlieue à côté des petits immeubles, les grand-mères qui promènent leur chien, les déprimés, celle qui n'est pas bien dans sa peau, celle qui a un amant, celui qui couche avec sa bonne copine, sa bonne copine qui se croit aimée mais qui déchante, le mari trompé bien gentil... 
C'est une histoire qui m'a semblé douce et cohérente, mais elle est peut-être trop douce. 
Il ne se passe rien que de très banal et j'ai eu l'impression de lire une histoire déjà racontée. 
Rien de nouveau sous ce soleil, mais j'ai l'impression que c'est le message qui est censé passer dans ces pages. 
La vie de Juliette est banale, pas rose mais pas noire non plus. 
J'ai lu cette histoire sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus. 

Les dessins sont en accord avec cette atmosphère. 
Tout en rondeurs et couleurs pastels, ils se déploient parfois sur une pleine page qui vient rythmer le récit et d'autres fois dans une succession de petites scènes qui se succèdent sans cadre et sans parole. 
C’est joli, doux, bien pensé. 
J'aime toujours beaucoup les dessins au crayon de couleur et là, j'ai pu apprécier le talent de l’auteur (même si là aussi j’ai trouvé tout cela un peu trop doux, sans aspérité). 


Au final, c’est donc un avis mitigé pour une BD aux belles images, douce mais un peu trop douce pour moi. 
Mis à part le canard (il vous faudra lire tout de même pour le connaitre) et l'amant qui vient déguisé, je ne suis pas sûre d'en garder grand chose (mais c'est déjà pas mal peut-être). 













lundi 21 novembre 2016

Agatha de Françoise Dargent

Depuis mon adolescence, je suis une grande fan d'Agatha Christie et de ses romans.
Je n'en ai pas lu beaucoup mais je les ai tous appréciés et j'aime aussi beaucoup cette femme.
Elle a grandit à une époque charnière, elle a connu les robes longues, les plages où l'on se baignait entre femmes dans des costumes improbables, et les mini jupes des années 60.
C'est une figure féminine majeure de la littérature et quand j'ai vu cette biographie romancée de ses jeunes années, je n'ai pas hésité une seconde.
Je précise tout de même que c'est un roman pour le jeune public. 

Agatha est désemparée. 
Réfugiée dans un des grands arbres du jardin, elle repense à ce qu'elle vient d'entendre. 
Sa mère a décidé de vendre la maison où elle a grandit. 
Il faut qu'Agatha trouve une solution !
Il est hors de question qu'elle déménage !
Elle sait que depuis la mort de son père, l'argent manque mais il doit y avoir une solution. 
Sa sœur devrait pouvoir l'aider... 

Le début du roman m'a beaucoup plu.
Il permet de replacer Agatha Christie dans son époque et de prendre conscience des bouleversements qui ont eu lieu dans sa jeunesse. 
La baignade non mixte avec des cabines, les bals, la pension parisienne... 
C'est exotique pour nous aujourd'hui et quand on a 14 ou 15 ans et envie de découvrir l'auteure, c'est très intéressant.

On lit aussi l'histoire de sa famille, son père décédé et sa mère qui fait ce qu'elle peu pour se débrouiller, sa sœur et son frère ainés.
Le récit s'attarde sur ces années d'adolescence qui voient le passage à l'âge adulte avec ses choix et ses renoncements. 
Agatha veut être chanteuse d'opéra et va devoir travailler pour atteindre son objectif. 

Ces aspects sont très intéressants et j'ai lu la première moitié avec grand plaisir. 
Cela s'est un peu gâté ensuite, mais juste un tout petit peu. 
Le récit s'attarde beaucoup sur les premiers émois amoureux d'Agatha.
Pour le lectorat de destination, ce doit être plus adapté que pour moi, évidemment, mais j'ai surtout trouvé cela répétitif.
Agatha s'émeut de sa rencontre avec son ami d'enfance, avec le réceptionniste de son hôtel parisien, avec le jardinier de la pension... 
Je conçois que l'adolescence soit une période émotionnellement agitée, qu'il faille trouver un mari à cette époque, mais c'est un peu lassant. 
L'auteure passe aussi sous silence des aspects plus terre à terre au fil des pages. 
Les ennuis d'argent de la mère d'Agathe sont très présents au départ et disparaissent complètement ensuite, et du coup, on ne comprend pas bien comment elle parvient à payer la pension parisienne. 

Mais bon, si on omet ces petits bémols, c'est un roman qui paraît parfait pour des jeunes demoiselles qui auraient envie de découvrir la grande dame du crime sous un autre angle. 
C'est bien écrit, intéressant, on apprend plein de choses sans s'en apercevoir, et cela me semble une introduction parfaite avant de lire les romans policiers ou juste après en avoir lu un ou deux. 







Merci Hachette
et Netgalley 







dimanche 20 novembre 2016

Quatre-quart d'automne ☕🍰🍂

Pas de Sunday mood ce dimanche, mais plutôt un bon gâteau d'automne bien réconfortant !
La semaine s'annonce compliquée, difficile, pleine de négociations diverses et variées, de gens qui râlent et de consignes ministérielles.
J'ai donc du mal à penser à autre chose et prendre le train le lundi matin me met toujours autant le moral à zéro (mais ça m'a fait tout bizarre dimanche dernier de ne pas préparer mon cartable. Comme quoi, on s'habitue à tout).




Du coup, j'ai rangé ma maison (aka les jouets de ma demoiselle qui trainaient partout), j'ai mis des parts de gâteau dans mon cartable, j'ai préparé mes petites affaires, et je peux maintenant venir partager cette recette avant d'aller retrouver un bon bouquin.
Il y a bien longtemps que j'ai délaissé mes fourneaux.
Mais ce midi, ça m'a pris d'un seul coup face à ces deux pommes et cette poire que personne ne voulait manger et qui s'abimaient lentement dans le panier à fruit.
Ni une ni deux, j'ai ressorti cette petite fiche cartonnée que je chéris comme un trésor depuis des années, issue de je ne sais où mais qui contient cette recette magique !




Comme c'est le mois du Québec chez Karine et YueYin, j'ai changé un tout petit truc. 
J'ai mis du sirop d'érable à la place du caramel mais c'est tout aussi bon !! 

Pour un moule à manqué d'une vingtaine de centimètres (23 je crois) ou pour un moule en couronne : 

  • 3 pommes / poires
  • caramel / sirop d'érable
  • 3 oeufs 
  • 100 g de beurre ramolli
  • 80 g de sucre (100 g dans la recette d'origine) en poudre (cassonade pour nous)
  • 100 g de farine
  • 1 cc de levure chimique


Préchauffer le four à 210° (th. 6).
Recouvrir le fond du moule de caramel / sirop d'érable.
Eplucher les pommes et les poires et déposer les morceaux dans le plat (il vaut mieux faire des morceaux pour cette recette pour que la pâte s'immisce bien entre les morceaux).
Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre, ajouter les oeufs entiers un à un, puis la farine et la levure.
Verser la pâte sur les pommes et les poires.
Enfourner pour 30 minutes.
Vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau, laisser tiédir avant de démouler (mais pas trop à cause du caramel qui fige).

DEGUSTEZ !!!!




Ce quatre-quart est très sucré avec le caramel comme avec le sirop d'érable.
On peut mettre du beurre demi-sel si on aime, ou du sucre blanc, ou du caramel fait maison, ou de la farine complète...
Il sera parfait aussi avec une boule de glace à la vanille, de la chantilly, de la crème fouettée...
Evidemment, ce n'est pas un gâteau de régime, mais quel plaisir de le trouver sur la table quand on est rentré de promenade cette après-midi !

Et puis pour la première fois, j'ai utilisé du bio pour la plupart des ingrédients !
C'est une première chez nous, mais je crois que je vais définitivement passer au bio pour les oeufs, la farine, le beurre, le lait...


Je vous souhaite un bon début de semaine... 


Et en guest-star, mon avocatier qui pousse, qui pousse... 











jeudi 17 novembre 2016

Un peu plus loin sur la droite de Fred Vargas

Il y a longtemps que j'ai délaissé Fred Vargas.
Après avoir dévoré plusieurs romans comme Pars vite et reviens tard, L'homme aux cercles bleus... J'ai fait une pause et j'ai oublié où j'en étais.
Il faut dire que chez Vargas, on peut tout lire comme on en a envie, mais les personnages se croisent et se décroisent.
Il y a les évangélistes héros de Pars vite et reviens tard, et puis il y a le commissaire Adamsberg et Danglard qui sont présents dans beaucoup d'autres romans.
Si on les lit dans le désordre, on ne comprend rien à l'évolution de leurs vies privées et c'est dommage.
Mais j'aime bien son style et je m'étais dit que ce serait pas mal de la retrouver en commençant une autre série.
Bon, en fait, c'est le tome 2, mais on comprend bien quand même et si vous faites comme moi, vous ne serez pas trop perdus.

Kehlweiler a des petites manies.
Il surveille tout et tout le temps.
Même s'il ne travaille plus officiellement, il se sent toujours investi d'une mission et grâce à son réseau d'indics, il garde un œil sur tout Paris, sur chaque arbre, chaque porte cochère et chaque banc public.
D'ailleurs, ce matin, il a trouvé un truc bizarre : un os humain dans une crotte de chien posée sur une grille d'arbre.
C'est pratique les grilles des arbres, ça permet de bien surveiller.
Et les bancs, ça permet de retrouver le propriétaire du chien, de le suivre et de découvrir une mort suspecte bien loin de Paris...

Quel plaisir de revenir au roman policier avec un bon petit polar !
J'avais un peu délaissé le genre ces derniers temps, n'ayant pas trouvé de titre qui me semble assez motivant pour y revenir.
Mais quand j'ai vu celui-ci, je me suis dit qu'il serait parfait pour un début d'automne (mais il sera aussi très bien pour d'autres saisons !).

Prenez des personnages bien campés, une histoire tortueuse mais cohérente, un petit suspense bien distillé, Paris, un village breton, un chien mal éduqué, un orteil perdu, secouez le tout et voilà une histoire qui tient le lecteur en haleine sans temps mort.
Quelques chapitres sont vus du point de vue du tueur, mais ils ne sont pas nombreux, ce qui maintient un flou assez angoissant.
Le final permet de retourner toutes les interprétations du lecteur, et je n'avais pas trouvé le tueur avant d'être à quelques pages du dévoilement.

La version audio sert à merveille ce texte à la construction impeccable.
Le lecteur module sa voix en changeant de personnage et son intonation dynamique permet de suivre le récit sans aucun effort.
Je crois qu'il y a un troisième tome à cette série dont je vais guetter la sortie en audio.
En attendant, je pense que le tome 1 ne mettra pas longtemps à rejoindre ma bibliothèque de livres audios.

Si vous cherchez un petit roman policier peu violent, avec des personnages forts que vous pourrez suivre dans plusieurs romans, une histoire bien construite et un peu de suspense, précipitez-vous chez votre libraire, celui-ci pourrait bien vous plaire.








Merci Audiolib
pour cette lecture enthousiasmante.




mercredi 16 novembre 2016

Un livre pour les petits écrivains en herbe (et les grands)

Ce mois-ci, c'est le NanoWrimo, ce mois dans l'année où l'on peut se lancer dans l'écriture d'un roman avec des tas de gens qui ont en commun l'envie d'écrire.
Pendant un mois, on se motive, on publie des photos de l'oeuvre en train de se faire, on s'envoie des tweets d'encouragement et l'émulation collective est là pour remotiver ceux qui s'arrêtent à chaque nouveau début de chapitre.
Je ne participe pas, j'ai déjà trop de choses à écrire pour le boulot, mais un jour, pourquoi pas.
En attendant, un peu pour coller à l'ambiance, j'avais envie de vous présenter un livre qui serait parfait pour débuter un NanoWrimo !




Ce livre s'intitule très clairement "Le livre du petit écrivain".
Il est conçu pour accompagner les enfants qui ont envie d'écrire et de se lancer dans la rédaction d'un récit, une nouvelle ou quelque chose de plus vaste.




En 64 double pages, on voit petit à petit toutes les étapes préparatoires à la création d'une histoire puis la rédaction elle-même.
Il faut faire une espèce de brainstorming, puis s'échauffer un peu l'imagination et ensuite se lancer.
On réfléchit aux personnages, aux descriptions, à l'action, au étapes principales puis au déroulement de l'histoire.




C'est très bien conçu et j'ai retrouvé des activités qui correspondent à ce qu'on préconise dans les ateliers d'écriture.
L'idée d'échauffer l'imagination pour ne pas se lancer d'un seul coup dans l'inconnu est très intéressante et on peut poursuivre les activités en les déclinant souvent avec d'autres thèmes.
Les illustrations sont rigolotes et ma minette (de deux ans et demi, elle n'écrit pas encore) adore feuilleter le livre pour imaginer des trucs.




Et puis les activités sont ludiques, variées, elles vont bien avec les illustrations.
Mais ce que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'elles n'imposent rien.
Il y a des propositions, des débuts de phrases, des adjectifs, mais rien d'obligatoire.
L'enfant (ou l'adulte) reste libre d'écrire ce qu'il veut ou de suivre les conseils s'il est coincé.
Ce livre a donc le mérite de guider, d'accompagner, mais pas trop pour laisser toute la place au déploiement de l'imagination.




Je crois bien que je vais présenter ce livre à mes étudiants pour leur montrer ce qu'on peut faire avec des élèves qui ont envie de s'exprimer.
C'est un très joli livre à offrir, à s'offrir si on veut écrire, un de ces livres intelligents qui ne peuvent pas laisser indifférent.

Noël approche, alors si vous avez un jeune écrivain à gâter, n'hésitez pas !!





Merci Usborne. 




mardi 15 novembre 2016

La photo du mois #26 : Carré

Ce mois-ci, le sujet est simple et complexe à la fois.
Il s'agit d'un mot, d'une forme, de quelque chose qu'on suppose présent dans la plupart de nos photos tant cette forme est fréquente.
Et pourtant, ce n'est pas si facile de répondre à la demande car le thème est :

carré ! 

Tuxana qui nous a proposé ce thème précise : Le but n'est pas que votre photo soit carrée, mais bien qu'une forme carrée (ou plusieurs) apparaisse(nt) dans votre photo.

Ok, mais cela ne me rend pas la tâche plus facile finalement.
Et puis en réfléchissant un peu, le carré qui m'est venu à l'esprit est celui qui surmonte les stupas népalais.
Posés sur une forme ronde, ils constituent un mandala en 3 dimensions qui renferme des reliques ou des objets ayant appartenus au Bouddha.
En général, le carré est doré à l'or fin et des yeux qui regardent les 4 points cardinaux y sont peints.
C'est assez impressionnant quand on le découvre pour la première fois.

Il ne me restait plus qu'à piocher parmi mes photos d'un des stupas les plus grands du monde, celui de Bodnath à côté de Katmandou.
Je crois que c'est mon endroit préféré parmi tous ceux que j'ai visité en Asie !
C'est à la fois paisible et chargé d'histoire, plein de touristes mais surtout de réfugiés tibétains, c'est un endroit que je garde précieusement dans mon coeur et qui je l'espère, n'a pas trop souffert du séisme.
Les informations sont contradictoires, mais il semble que des travaux ont été entamés cette année.
C'est au moins un lieu qui perdurera parmi tout ceux qui se sont effondrés et ont disparu.

(Je n'oublie pas les hommes, mais les lieux attirent des touristes et donc, aussi, un moyen de subsistance pour de nombreux Népalais)








D'autres carrés par ici :

Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Josette, Josiane, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilou Soleillant, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tolen 29, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.




dimanche 13 novembre 2016

Sunday mood 😪💤😷☔

Me revoilà !!

Après une période de petite forme, j'ai écrit quelques billets ce weekend et j'ai fini deux romans pour ado.
Peut-être est-ce dû au ciel gris, à mes nouveaux voisins qui coupent des arbres, au mois de novembre qui forme une espèce de charnière au milieu du premier semestre scolaire, à l'absence de soleil et donc de vitamine D...
Je ne saurais pas le dire, mais ces deux dernières semaines ont été un peu pénibles.




Et puis les enfants malades, c'est relou !!
Un gros rhume s'est abattu sur notre tornade et loin de la calmer, cela l'a rendu un peu pénible (surtout la nuit).
Dormir avec une petite demoiselle, c'est beaucoup moins facile à 32 mois qu'à 2 ou 3 mois.
Travailler aussi d'ailleurs.
Les coups de pieds pleuvent, mais bon, on n'est pas obligé de se lever toutes les heures au moins.
(on se console comme on peut).
Et dans la journée désormais, elle s'approprie mon fauteuil de bureau, elle décore mon ordinateur et mon bureau devient une maison de Playmobil.
C'était bien quand elle tenait dans l'écharpe de portage...




Mais le rhume s'éloigne doucement (et se promène un peu chez moi) et ce weekend férié avec un petit rayon de soleil m'a redonné un peu d'énergie.
Il devrait donc y avoir plus d'activité par ici la semaine prochaine avec un roman policier pour adulte et une biographie romancée pour ado.




Et sinon, ce weekend, je suis fière de dire qu'on a été hyper efficaces !
Je ne sais pas si c'est le jour férié qui nous a motivé, mais à 10h vendredi, j'ai émis l'idée de faire une tour d'observation pour ma demoiselle qui commence à monter partout.
A 12h30, elle avait une tour d'observation, à 18h elle était peinte.
Alors qu'on était en pleine réflexion sur la nécessité ou non d'acheter un nouveau tabouret pour faire cette tour, je regarde sur le site Ikea et je vois que la cuisine pour enfants est en promo ce 11 novembre !
Ni une ni deux, on file chez le Suédois après le déjeuner et en 20 minutes, on fait le tour du magasin, on met des trucs dans notre caddie et hop, on est reparti (vu le monde, c'était préférable pour notre santé mentale).
Ma demoiselle a été parfaite, pas un cri, pas un pleur, le tour de caddie-poussette-ascenseur l'a ravie.




Et puis hier, prise d'une frénésie subite, je me suis lancée dans la réalisation d'un pot à crayon avec tri des couleurs façon Montessori.
Je suis contente parce que cela donne exactement ce que j'avais en tête.
Avec un bon livre audio (ce chère Cormoran Strike tome 3 dans les oreilles), j'ai mis une heure et demi et cela donne un bidule pratique, compact et même si ce n'est pas des pots en bois comme dans la version originale, ça me plait bien.




Voilà donc un weekend productif, qui remet d'aplomb pour affronter la semaine qui arrive.

Je vous souhaite un beau dimanche soir, je m'en vais éplucher mes légumes pour ma soupe traditionnelle (aux coquillettes désormais, c'est fou ce que les enfants provoquent comme changement...).


Bonne semaine, des bises, et de la bonne musique !!







LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...