jeudi 26 mars 2015

☺ Déjà un an ! ☺





Depuis un an, elle emplit mes jours et mes nuits.

Elle est comme je l'avais imaginé.

Elle est forte et fragile, volontaire et prudente, bavarde et silencieuse.
Elle est douce et vive, curieuse et observatrice.
Elle veut tout essayer, faire elle-même, imiter.
Elle se moque déjà et veut toujours nous faire rire.
Elle grandit trop vite, même si elle le fait moins vite que d'autres enfants.

Elle m'a fait grandir, revoir mes priorités, relativiser.
Elle me manque quand elle n'est pas là, elle m'épuise parfois quand le travail m'accapare, mais elle est indispensable à mon bien-être.
Elle est un prolongement de moi, de ma peau, de mon corps, de mes humeurs, de mes joies, de mes émerveillements.

Nous sommes en train de trouver un équilibre qui nous permet de profiter de chaque instant de cette vie qui s'éveille.

C'est effrayant d'avoir cette responsabilité et c'est magnifique à la fois. 

Bel anniversaire ma merveille ! 






Ce truc est un biscuit de bébé home made au cacao (^-^)
Un gâteau d'anniversaire pour bébé, ce n'est pas photogénique !
Mais elle a adoré. 




mardi 24 mars 2015

Et après... de Guillaume Musso

Il y a longtemps que ce livre est dans ma PAL.
Je l'ai eu lors d'une de ces opérations "un livre gratuit pour l'achat de 2/3 romans". 
Il y a d'ailleurs une mention "livre gratuit" au dos du volume. 

Il y a longtemps aussi que j'en parle sans l'avoir jamais lu. 
Mais c'est dommage de ne pas vraiment savoir de quoi on parle, non ? 
Je me suis donc décidé à le sortir de la pile et à le lire pour voir ce que tout le monde lui trouve car l'an dernier, Musso a été le troisième auteur vendu en France (après cette "chère" Valérie et les 50 nuances de machin), et il parait qu,il est l'auteur préféré des Français !

Quand il était petit, Nathan avait sauvé Mallory de la noyade mais était resté plusieurs heures dans le coma. 
Les médecins le croyaient mort, et malgré leur diagnostique, il était revenu. 
Depuis lors, Mallory et lui étaient liés par un lien particulier. 
Pourtant, il y a quelques mois, elle l'avait quitté. 
Il s'était retrouvé seul dans son grand appartement newyorkais.
Avocat renommé, Nathan Del Amico était craint par ses adversaires car il avait toujours gagné toutes ses affaires. 
Hélas, sa vie personnelle était moins flamboyante au moment où le docteur Goodrich lui demanda un rendez-vous...

J'ai lu ce roman assez rapidement. 
Nul difficulté stylistique, le style est simple et clair, la structure suit les évènements avec quelques réminiscences qui permettent de revenir sur les évènements qui ont marqué l'enfance de Nathan. 
L'écriture est très cinématographique et on se croirait dans un de ces films américains où les héros sont tous riches et puissants, mais aussi tellement malheureux.
C'est d'ailleurs l'un des problèmes de ce roman. 
On se croirait un peu trop dans un film américain ! 
Les personnages sont assez stéréotypés et on les a déjà vu et revu. 
Il y a l'avocat qui n'a jamais perdu aucun procès, vient du bronx et habite un loft face à Central Park (bah oui, évidemment !), son ex femme petite fille riche bobo-militante écolo, la secrétaire efficace et amoureuse de son patron...

L'histoire est à l'encan et malheureusement très prévisible en plus d'être totalement invraisemblable. 
Bon, j'admets une part de merveilleux, c'est la loi du genre, mais là, je n'y ai pas vraiment cru, quelque chose m'a manqué. 
L'histoire personnelle des personnages secondaires arrive souvent comme un cheveu sur la soupe. 
Les évènements s'arrêtent et paf, je vais vous raconter l'histoire de machin. Bof. 
Et puis tout le monde meurt ! 
Aucune chance n'est laissé à aucun personnage, et je crois que j'ai du mal avec les romans où tout le monde meurt. 
Sans parler des citations en début de chapitre, d'une diversité très... divertissante. 

Et puis cette avalanche de détails ! 
Comme pour le roman que j'ai lu juste avant, il y a un luxe de précision qui frise l'excès. 
Peu m'importe la marque de son café ! 
Je réclame une part d'imagination et surtout, que les auteurs cessent de penser que le lecteur n'est pas capable de se représenter un mug de café si on ne lui précise pas qu'il vient de chez Starbuck ! 

En bref, c'est un roman feel good où vous ne feelerez pas good. 
Pour la plage, je le trouve tout de même un peu triste et il neige souvent. 
Pour l'hiver ou le temps gris, vous risquez la déprime. 
Pour les vacances... 
Bon, allez, choisissez autre chose, un bon petit roman policier, un Sagan ou Rebecca de du Maurier si vous voulez frissonner. 









vendredi 20 mars 2015

Peur { ameGraphique #4 }

Oups ! Mon article ne s'est pas publié hier !
C'est donc avec un jour de retard que je vous parle de PEUR ! 

Le thème choisi cette semaine pour l'ameGraphique du Petit Carré jaune, c'est le mot "peur".

J'aurais pu vous parler de cette peur viscérale qui m'habite depuis que je suis maman, de ces pensées qui m'assaillent parfois en me demandant ce que l'avenir lui réserve, mais je vais plutôt vous parler d'une autre peur, celle qui vient de mon enfance et sera plus facile à illustrer.

Quand j'étais petite, en Corse, un incendie a ravagé le club de vacances où nous séjournions chaque année (jusque là).
Il a fallut se réfugier dans la mer, avec les hélicoptères des pompiers qui passaient au dessus et nous donnaient des instructions.
Et puis il a fallut fuir le feu qui progressait juste derrière nous, les arbres qui tombaient...

Je pensais avoir digéré tout ça en grandissant et il y a quelques années, pendant des vacances au Cambodge, il a aussi fallut quitter un lieu de visite assez rapidement car le feu avait pris dans un champ juste à coté et s'approchait à grande vitesse.
J'ai été littéralement prise d'une crise de panique, de celles qui ne vous laissent pas de prise sur le réel, de celles où seule une bonne claque pourrait vous faire revenir à la raison.

Et j'ai compris que le feu, pour moi, serait toujours une chose effrayante.







Et pour conclure, je précise que chez moi, il n'y a pas de radiateur éléctrique mais... 

un poêle à bois ! 










mardi 17 mars 2015

Retour à Bombay de Kavita Daswani

Après le Voisin, j'enchaine les romans pas compliqués et j'écume ma PAL avec ce petit roman indien.
Enfin, pas si petit puisqu'il fait quand même plus de 300 pages.

J'avais une grosse envie d'Inde, de chaleur moite, de saris et de Chai mais je crois qu'il va falloir que je lise un autre roman indien pour que cette envie soit réellement satisfaite.
Je l'ai cependant lu sans déplaisir, bien au contraire, même si la fin m'a laissée sur ma faim.

A 25 ans, Sohana n'est toujours pas mariée. 
A Bombay, ce n'est pas si courant et si sa famille est riche, ce n'est pas une raison pour ne pas s'en inquiéter. 
Mais voilà, Sohana vient de connaitre une grosse déception. 
Alors qu'elle faisait des études de décoration intérieure à Londres, elle a rencontré Jag, un bel Indien américain. 
Après trois semaines d'idylle sans nuage, il l'a quitté du jour au lendemain, car l'oncle de Sohana venait de truander le père de Jag. 
Evidemment, la jeune femme est effondrée et rentre immédiatement à Bombay ! 
Mais en arrivant, elle apprend avec stupeur que son grand-père, patriarche à la tête des entreprises familiales, ne souhaite pas la léguer à ses fils. 
Elle doit aussi faire face à l'hostilité soudaine et incompréhensible de sa meilleure amie. 
Quand son grand-père prend finalement la décision de léguer les entreprises à l'un de ses petits-fils, celui qui lui paraitra le plus méritant, Sohana va devoir choisir son camp et prendre des décisions qui vont changer sa vie... 

L'histoire de Sohana Badshah est celle d'une petite fille riche qui voit son univers basculer.
Vous ne trouverez pas ici les bas-fonds de l'Inde ou la vie de la rue, mais les bars et les restaurants selects de la bonne société, les salles climatisées et les match de polo.
C'est un choix, mais évidemment, tout un pan de l'Inde est passé sous silence.
On passe ici de salle climatisée en salon de thé en montant dans une voiture avec chauffeur où pas un grain de poussière ne passe.
Cela ne me dérange pas en soi, mais il me semble tout de même que l'image du pays qui en ressort est très idyllique.
Il s'en suit évidemment une galerie de portraits qui est souvent proche du stéréotype : la petite fille riche écervelée, le jeune golden boy à qui tout réussi, l'homme d'affaire stressé et la mère de famille qui protège ses enfants.

J'ai également eu un peu de mal avec les détails qui sont donnés par l'auteur.
Le lecteur a droit à des descriptions hyper détaillées où vous saurez tout du parfum du thé bu par chacun ou du nombre de grains de riz ingurgités.
C'est dommage, cela surcharge le texte et empêche toute tentative d'imagination.

Et puis last but not least, voilà encore une fin pas terrible !
Je vais finir par le créer ce club de lutte contre les fins pas terribles !
A la fin du roman, Sohana prend une grande décision mais rien ne nous est dit de ce qu'il va se passer ensuite et de ce que cela va entraîner.
Elle dispose aussi d'informations sur son grand-père qui ne nous sont pas dévoilées (même si on les devine).
Après avoir eu une débauche d'informations en tout genre, on se demande pourquoi on en est privé d'un seul coup.


Je vais tout de même essayer de finir sur une touche positive, vue que j'ai lu ce roman avec plaisir.
On y trouve une vision de l'Inde digne d'un Bollywood et en cela, l'auteur se conforme sans doute à ce qu'attendent ses lecteurs.
Le côté "roman feel good" est présent, mais à la sauce indienne, ce qui change un peu.
Sohana est attachante, on la voit évoluer et on suit ses mésaventures et ses aventures en se demandant ce qu'il va se passer ensuite.
Les chapitres sont courts et le roman se lit bien, le style léger permettant de s'y plonger et de tourner les pages avec facilité.
La structure du roman est aussi bien construite et invite à ne pas le lâcher.


Si vous aimez le Bollywood, ce roman pourrait donc vous plaire, car il reprend ses codes.
Si vous voulez passer un bon moment dans la bonne société indienne, il vous conviendra aussi.




dimanche 15 mars 2015

La photo du mois dévoilée

Ce midi, la photo du mois est restée un peu mystérieuse et il est temps de dévoiler sa face cachée.

Plusieurs d'entre vous ont reconnu la roue d'un puits et c'est effectivement le puits de mon jardin que j'ai photographié pendant les froides heures du petit matin.
Il y a un peu de givre, car c'était une de ces matinées très froides de la fin du mois de février.

J'ai hésité avec cette photo plus explicite :





Et voilà l'objet du délit en plan large :




Rendez-vous le mois prochain pour une autre photo du mois ! 




La photo du mois #6 : Qu'est-ce que c'est ?

Revoilà la photo du mois !

Eh oui, on est déjà le 15 et il est temps de publier un petit cliché qui répond au thème imposé par un membre du groupe de la photo du mois.

Ce mois-ci, c'est Akaieric qui nous pose une question :

Mais qu'est-ce que c'est ? 

L'idée est de montrer quelque chose d'énigmatique, une photo qui suscite cette question chez son spectateur.
Comme d'habitude, le choix est vaste et il faut bien finir par faire une sélection.
J'avais plein d'idées, j'en avais dans mes archives et dans les photos faites ce mois-ci en pensant au thème.
Il faut dire que j'aime bien faire des photos de plan rapproché, de texture, de structures partielles.
Il y en a donc pas mal dans mes archives.
J'avais envie d'architecture, de rampes d'escalier, de morceaux de fenêtres,  et puis finalement, j'ai décidé de privilégier les photos faites exprès pour répondre au thème.

Voilà donc mon choix.






Rendez-vous à 20h pour un plan large de cette photo :)



Et chez les autres participants, plein d'autres photos étonnantes :

A'icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Amy, Arwen, Aude, Autour de Cia, Ava, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Brindille, Calamonique, Cara, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire's Blog, CécileP, Céline, Céline in Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Destination Montréal, Dr. CaSo, El Padawan, Estelle, Eurydice, Eva INside-EXpat, Fanfan Raccoon, François le Niçois, Frédéric, Galéa, Gilsoub, Giselle 43, Guillaume, Homeos-tasie, Iris, Isaquarel, Josette, Josiane, Journal d'une Niçoise, Julia, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Laurie, Lavandine, Lavandine83, Lecturissime, Les bonheurs d'Anne & Alex, Loulou, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Marie, Marmotte, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Milla la galerie, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, My Little Reflex, MyLittleRoad, Nanouk, Nicky, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Renepaulhenry, Rosa, Rythme Indigo, Salon de Thé, Sandrine, Sinuaisons, Suki, Tambour Major, Tataflo, Testinaute, Thalie, Tuxana, Utopique-Lily, Voyager en photo, Woocares, Xoliv', Yvette la Chouette.



mercredi 11 mars 2015

◊ Wool war one ◊





La solidarité n'est pas un concept que l'on a l'occasion de vivre très souvent dans nos vies.
Pourtant, il suffit parfois d'un petit rien pour avoir le sentiment de participer à quelque chose de plus grand.

L'an dernier, j'ai répondu à l'appel d'une blogueuse que j'aime beaucoup et j'ai pu apporter ma petite pierre à un édifice que l'on peut voir en ce moment au musée de la Piscine de Roubaix.
Ce n'est pas quelque chose de très important pour la société, mais pour la mémoire, cela me parait être un bel hommage.






L'idée de départ était de commémorer la première guerre mondiale.
Le musée de la Piscine a donc demandé à la tricoteuse géniale Délit Maille (je vous invite à aller sur son blog, c'est magnifique !) de créer plein de petits bonhommes en laine comme elle sait si bien le faire pour représenter une armée en marche.






Evidemment, quand on est toute seule avec ses petites aiguilles, ça représente un travail titanesque.
Elle a alors eu l'idée de demander à ses lecteurs si quelques uns voulaient bien participer.
Pour commémorer un passage si moche de notre histoire, c'était plutôt pas mal de s'y mettre à plusieurs !






A l'époque, je pensais que j'aurai du temps et l'esprit libre pendant mon congé maternité alors j'ai envoyé un petit mail pour faire partie des tricoteuses / crocheteuses.

Finalement, j'ai laissé trainer cette pelote jusqu'en septembre et en reprenant le travail, je l'ai mise dans mon cartable pour occuper les trajets en train.






Patiemment, j'ai crocheté toute la pelote, faisant ainsi des chaussures, des bretelles et des ceintures pour 8 petits soldats.

Et là, il s'est passé un truc incroyable.
A chaque trajet, ces petites bretelles et ces petites chaussures ont suscité la curiosité.
Alors qu'on m'aborde rarement pour me parler de mon tricot ou des bras de doudous que je peux être en train de faire, pour ces petites lanières marrons, j'ai eu plusieurs discussions avec des voyageuses qui se demandaient ce que je pouvais bien faire.






J'en ai donc profité pour expliquer cette "oeuvre" commune et faire de la pub à cette expo et je recommence ici.

Je ne pourrai malheureusement pas aller voir le résultat, mais allez-y pour moi ^-^
Si vous habitez dans le Nord, ou si vous y passez prochainement, n'hésitez pas à y faire un tour.
Le musée de la Piscine est magnifique, et ces petits soldats sont dans la galerie du premier étage, où vous aurez une vue magnifique sur le bassin.





Merci Melle Délit Maille pour ce beau projet !!


Multitude
Délit Maille
du 6 décembre 2014 au 12 avril 2015
Piscine de Roubaix

Pour plus d'info : la page du musée
Un bel article sur FranceTVinfo
Et une interview de délit maille ici







samedi 7 mars 2015

☞ Mes premiers pas d'artiste ☜

Ce samedi, Hérisson nous propose de parler d'un album pour enfant sur le thème de l'art.

J'avais un peu de choix, car j'ai déjà prévu d'initier ma crêpe Suzette aux musées et à l'art pictural assez tôt.
Il faut dire qu'elle est allée voir l'expo de l'an dernier sur Frida Kalho au musée de l'Orangerie alors qu'elle n'était même pas née.
Elle devrait donc pouvoir apprécier sans souci ce très joli album grand format.

(on clique sur les images pour les voir en plus grand)




Le titre de l'album est déjà un signe de ce qu'on va y trouver.
Les premiers pas de l'artiste, ce sont ceux de l'enfant qui va pouvoir s'essayer à des pratiques artistiques variées.
Colorée, illustrée d'un tableau du Douanier Rousseau, cette couverture invite à s'aventurer dans ces pages vraiment bien faites.






Dès le sommaire, on constate que les thèmes sont variés et choisis en fonction de choses qui plaisent aux enfants comme les fleurs, les motifs, le temps, les animaux...
Le livre lui-même est solide, avec une couverture bien épaisse, une reliure en spirale et des pages un peu plastifiées.
Voilà qui devrait garantir sa survie pendant la réalisation des activités proposées !






Les différents thèmes sont tous présentés de la même façon.
On découvre d'abord des artistes qui ont représentés le thème choisi et on essaie de comprendre comment ils sont construits.
Des questions sont posées au petit lecteur pour qu'il observe avec attention ce qui lui est montré.






Certaines pages du livre sont présentées dans l'autre sens et il faut tourner le livre et le lire de haut en bas.
C'est un détail, mais cela permet de reproduire le tableau en plus grand et de mieux le voir.






Les créations proposées sont plutôt simples, comme ces fleurs faites en découpant une éponge en forme de pétale.
J'ai déjà pu tester cette technique pour reproduire les cathédrales de Monet avec des petits et ça marche super bien, même avec des petits de 5 ou 6 ans !
Il y a aussi des activités où il faut découper, tracer des cercles... ce qui permet d'utiliser l'album avec plusieurs tranches d'âge.






Les tableaux choisis sont variés, et s'il y a pas mal d'impressionnistes, il y a aussi des toiles du Moyen Âge ou des estampes japonaises.
La reproduction des images est soignée, les couleurs sont respectés, c'est très beau.
Et il y a aussi de petites illustrations qui viennent égayer l'ensemble avec des petits détails.






Vous l'aurez deviné, j'aime beaucoup cet album.
Il ne verse pas dans la facilité, et donne des informations utiles pour comprendre les tableaux.
Les activités permettent aussi de s'approprier le discours qui accompagne les oeuvres, et les quizz sont là pour susciter l'intérêt.

Je vous le conseille sans hésitation pour de petits enfants curieux, pour préparer une visite au musée, ou tout simplement pour s'amuser :)







Chez Hérisson, d'autres albums. 











Merci aux éditions Usborne pour cet envoi. 


vendredi 6 mars 2015

※ T'choupi chante les premières comptines ※


ATTENTION !! Coup de coeur de ma minette !

T'choupi revient encore sur ce blog car ce livre est un succès absolu chez nous en ce moment !
Ma fille va le chercher dans le panier de livre, elle l'ouvre toute seule, mais surtout, elle a compris comment marche la musique.

Car dans ce livre, les puces sont entourées d'un petit rond de couleur, ce qui permet de bien les voir !






Je vous avoue que j'ai été très surprise de voir ma minette mettre son petit doigt sur le rond de couleur et essayer d'appuyer.
Mais non, ce n'était pas un hasard !

Elle a parfaitement repéré comment ça marche et quand on change de livre sonore, elle cherche les puces (qui ne sont pas toujours aussi visibles).
Comme elles sont très sensibles, elle n'a pas besoin d'appuyer trop fort, c'est parfait !






Le seul inconvénient possible de ce livre, c'est que vous soyez lassé d'entendre toujours la même chanson.
Il y en a plusieurs alors il suffit de changer de page (mais au bout d'un moment, quand on a plus de 10 mois, on a quand même envie de changer d'activité ^-^).






Si vous n'avez pas peur d'être lassé, vous trouverez les principales comptines qui font notre fond culturel : la poule sur un mur, Savez-vous plantez les choux, la rivière au bord de l'eau, allons au bois...

Certaines chansons permettent d'apprendre à compter, d'autres portent sur les parties du corps, et si vous les avez oubliées, les paroles sont claires et notées sur la page de gauche.

Pour que vous ayez une idée du contenu du livre, j'ai tenté la petite vidéo.
Il y a un cliquetis bizarre, je ne sais pas d'où ça vient, mais il y a aussi ma fille qui chantonne à la fin.







A 10 mois, c'est donc un livre avec lequel l'enfant est déjà autonome.
Si vous n'aimez pas chanter, cela peut être un bon compromis pour apprendre des comptines à votre enfant.
C'est aussi un livre qui devrait plaire aux parents qui ont oublié les chansons de leur enfance ^-^







    Merci aux éditions Nathan pour cet envoi. 



    mercredi 4 mars 2015

    Le règne du vivant d'Alice Ferney


    Parfois, il y a des évènements ou des petits clins d'œil qui ont un écho particulier avec nos lectures.
    Ce fut le cas pour ce roman.
    Alors que je venais de le commencer, j'ai attrapé un des journaux gratuits qui sont à disposition dans le métro et j'ai découvert que l'un des bateaux de Sea Shepherd et son capitaine passaient une dizaine de jours à Paris !
    Je cherchais justement dans ma mémoire à qui et à quoi faisaient référence les noms cités dans le roman.
    J'avais ma réponse. 

    Gérald, journaliste d'investigation un peu en panne d'inspiration, croise la route de Magnus Wallace, militant écologiste.
    Lors de l’interview du dirigeant de la plus grande organisation écologiste, Noé, il découvre les rivalités qui l’opposent à Magnus et sa petite organisation, Gaïa, destinée à sauver les baleines des braconniers.
    Le discours est tranché, Wallace est décrit comme un fou furieux violent, mais Gérald veut en savoir plus et décide de le rencontrer lors de l'une de ses conférences.
    Fasciné par cet homme qui l'invite à voir les choses par lui-même, il choisit de s'engager pour la prochaine campagne sur l'ArrowHead et de filmer son action pour la diffuser...

    En septembre, j'avais mis de coté ce roman sans le lire pour des raisons un peu floues.
    Je crois que j'associe cette maison d'édition à des textes plutôt poétiques et le sujet me semblait contradictoire.
    L'action, la traque des baleiniers, la sauvegarde des espèces, la prise de conscience des populations, tout ceci me semblait intéressant, mais je ne m'étais pas décidé à le lire.
    Et puis un billet de Valou m'a incité à changer d'avis.

    Je crois néanmoins que je serai moins enthousiaste qu'elle, bien que mon avis ne soit pas spécialement tranché.
    Pendant les deux premiers tiers du roman, j'ai cherché ce qui ne me plaisait pas.
    J'ai lu sans déplaisir, bien au contraire, mais je savais qu'il y avait quelque chose qui me gênait tout en ayant du mal à déterminer de quoi il s'agissait.
    Le mot "bavard" me revenait toujours, tout en sachant que ce n'était pas suffisant.
    Et puis la lecture d'un billet sur un tout autre roman m'a permis de discerner un peu mieux ce qui m'empêchait de me plonger réellement dans cette histoire.
     
    L'auteure nous propose un texte hybride qui est à la fois un vibrant plaidoyer pour lutter contre la chasse des baleines, un tract de Sea Shepherd et un roman.
    Forcément, dans ce genre de mélange, les choses sont rarement équilibrées, et du coup l'aspect "roman" passe un peu à la trappe.
    Le vocabulaire technique est très poussé, les arguments contre la pêche à la baleine sont bien détaillés, tout comme la description des campagnes de sensibilisation menées par l'association.
    Le récit est la plupart du temps au second plan et le texte déroule un argumentaire digne d'un traité écologiste.

    Oui mais voilà, moi je voulais lire un roman.
    Les personnages sont simplement esquissés, car ils passent au second plan.
    Magnus est omniprésent, il EST son combat et se met physiquement entre les baleines et les braconniers.
    On le suit donc dans des réunions, sur son bateau, on l’entend dans les harangues qui sont rapportées.
    Mais il ne se passe pas grand chose d’autres.

    Ce roman m’a d’ailleurs fait penser à un reportage vu il y a quelques temps sur l’action de Sea Shepherd.
    Certaines scènes de braconnages, de poursuite des navires japonais m’a vraiment rappelé ces images du navire amiral qui attend, qui attend puis qui repère les Japonais et part en chasse, en mettant les zodiacs à l’eau, petits bateaux bien dérisoires face à la masse du navire usine.
    En cela, je le redis, ce roman est magistral.
    On voit les baleines massacrées, on est prêt à lutter et à signer toutes les pétitions.
    Mais pourquoi avoir écrit un roman ?

    Evidemment, on peut penser que ce combat est tellement primordial qu’il mérite ce texte.
    Et puis peut-être qu’un texte non-romanesque n’aurait pas été lu.
    C’est sans doute le meilleur argument, non ?
    Et s’il vous en faut un autre, je dirai qu’il mérite que vous le lisiez pour vous faire votre propre avis !

    En tout cas, moi, je vais manger moins de poisson (je mangeais déjà peu de viande) et je vais essayer d’être encore plus attentive à ma place sur cette planète.
    J’étais déjà écoeurée par la chasse japonaise, mais c’est aujourd’hui encore pire.

    Si vous voulez en savoir un peu plus sur la sauvegarde des océans, si ce sujet vous touche, n’hésitez pas, vous en apprendrez beaucoup, avec un texte bien écrit.









    7/6





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