dimanche 26 mai 2013

Un peu de mer...

Ce blog devient un lieu fantôme et mes billets prennent un aspect répétitif qui m'est très désagréable puisque je suis toujours débordée, croulant sous le travail.
Décidément, je ne m'en sors pas alors que je pensais pouvoir me poser un peu.

Bon, reprenons-nous, surtout que le soleil est venu faire quelques apparitions aujourd'hui.
On nous promet le printemps pour la fin de semaine prochaine après un énième passage nuageux.
En juin, il sera temps, non ?

En attendant, je vous emmène au soleil.
Je me suis achetée un maillot pour la plage hier (je me suis baignée sur celle-ci avec mon maillot de piscine) alors je me languis un peu du sable.

Retour à Mayotte, à Trevani je crois.
C'était calme, paisible, chaud, beau, le bonheur quoi !














Bonne fin de weekend ! 



Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 


jeudi 23 mai 2013

Un peu de paix...

Je voulais vous écrire aujourd'hui, mais voyez-vous, je suis fatiguée.

Après 6 jours de boulot intensif pour cause de gros retard (procrastination je te hais), j'ai passé ma journée à ne rien faire, rangeant un peu ma maison et trainant sur Internet.

Le temps ne m'aide pas (vous avez vu à quel point les Français aiment parler de la météo ? C'est encore pire en ce moment ^-^), même si le soleil a montré le bout de son nez ce midi.
Le manque de vitamine D se fait sentir (ou le manque de fer, mon médecin me le dira), j'ai encore des tas de copies à corriger et un gros paquet de dossiers d'étudiants.

Je suis aussi le fil des débats sur la loi de modification de l'enseignement supérieur.
On nous prend pour des imbéciles avec cette histoire de cours en anglais (la loi est tellement plus complexe que cela), et la communauté des enseignants chercheurs est un peu désabusée.
Il y a donc de bien mauvaises choses dans cette loi, mais on la laissera passer.
Tant pis pour les générations à venir !

Pour me consoler, je fais du crochet et je prépare le mois anglais.
Emma de Jane Austen est au programme de ce weekend, et ça, ça fait du bien !

Je vous fais des bises ! 

je ne vous promets pas de billet pour demain, 
je suis en suivi de stage toute la journée. 









vendredi 17 mai 2013

Un chouette kit pour vos mimines


En me promenant sur Internet il y a quelques semaines, j’ai découvert une bien jolie idée qu’ont eu deux demoiselles bien inspirées.
Après avoir blogué plusieurs années, elles ont eu envie de faire un peu plus pour leurs lectrices et d’aller au-delà du partage de tutoriel.
Elles ont eu raison, parce que c’est super de partager des patrons, des grilles de crochet ou de tricot, mais c’est bien aussi de proposer le matériel pour réaliser le tuto.

Elles ont donc créé Chouette Kit et nous proposent tous les deux mois un kit pour nos mimines, que vous soyez débutante ou bricoleuse aguerrie.
Et c’est là que ça devient intéressant.




Quand j’ai vu passer cette photo avec les couleurs du kit d’avril, j’ai trouvé ça sympa ces tissus à pois, cette feutrine et ces cotons.
Mais ce qui m’a convaincu, ce sont les photos des exemples de réalisations possibles avec un kit.
Quand j’ai vu cette pochette, ma souris s’est égarée jusqu’au site des Chouette kit et ma carte bleue s’est agitée !
Regardez-moi cette petite pochette pour débutante ! Adorable, non ?




Ce qui est sympa aussi, c’est que le kit vous propose différentes possibilités pour différents niveaux.
Certains sont indiqués pour les débutants, d’autres sont clairement pour les plus agiles.  
Si vous êtes plutôt tricot ou plutôt couture, pas de soucis, vous trouverez des modèles différents dans le livret.
Dans le dernier kit, il y avait 16 idées de créations possibles à partir du contenu du kit.
Évidemment, votre imagination peut y trouver son compte et vous n’êtes pas obligé de suivre les modèles, mais si quelque chose vous plait, les explications sont là pour vous aider.




Pour ma part, j’avais commandé le kit plutôt pour faire de la couture, mais le crochet me plaisait bien.
Hélas, je suis maintenant obsédée par la quête du crochet parfait, du fil de coton qui brille et de la pelote de lin qui se tient (^-^).
Rien de dramatique, rassurez-vous, mais il y aura sans doute quelques billets « crochet » sur ce blog dans les semaines à venir.


Le contenu de mon enveloppe

Si vous aussi vous avez envie de vous mettre au crochet, de faire un peu de couture ou de tricot, le prochain chouette kit sera en vente le 26 mai 2013 et le stock part à une vitesse folle.
Il y a eu une prévente, je peux donc vous dire que vous aurez le choix entre plusieurs couleurs qui sentent bon l’été et le choix est très dur !

(Et je viens de commander le tuto d'un lapinou trop choupinet sur etsy, j'ai passé toute l'après-midi sur Internet à mettre dans mes favoris des tutos adorables, et j'ai acheté plein de pelotes hier. ça y est, je suis atteinte !)


Billet non sponsorisé.



jeudi 16 mai 2013

Le maitre de thé de Yasushi Inoué


Voici encore un petit roman emporté dans mon sac à dos pendant mes dernières vacances au Laos.
Je précise « petit » parce qu’il ne fait que 150 pages, tout en étant assez dense.
Mais c’est surtout un roman très particulier, qui ne ressemble à aucun autre.
D’ailleurs, je ne l’ai pas acheté dans une librairie, mais dans la boutique du musée Guimet après la visite de l’exposition sur le thé.
Il y avait d’autres romans, certains que j’ai noté pour les lire plus tard, quelques uns qui ne m’intéressaient pas, mais celui-ci me paraissait potentiellement intéressant.

Le moine Honkakubo est seul depuis plusieurs années.
Après avoir suivi son maitre Rikyu pendant plusieurs années, il a choisi la solitude et la pauvreté.
Mais une visite le pousse à se remémorer son maître et à écrire ses mémoires pour conserver une trace de l’enseignement de son maitre.
La voie du thé choisit par Rikyu était celle de la simplicité et du dépouillement.
Cela déplaisait à certain, mais il connaissait aussi un grand succès jusqu’au jour où le shogun a exigé qu’il se donne la mort.
Mais pourquoi l’a-t-il fait ? Rien ne l’y obligeait, l’exil aurait été acceptable et le shogun pouvait changer d’avis.
Il est tout de même allé jusqu’au bout, suscitant l’admiration et l’interrogation de ses amis.

Encore une fois, la quatrième de couverture de ce roman est bien mal faite.
Elle laisse supposer qu’il s’agit d’un roman policier, alors qu’il n’en est rien, et on en est même très loin !
Néanmoins, c’est tout de même une meilleure pioche que Soie de Barrico dont je vous parlais mardi.

Clairement, c’est un livre pour passionnés de thé et du Japon.
Il y a énormément de noms, de termes techniques, de références historiques qui me sont passés à côté, je dois bien l’avouer.
Les notes de bas de page sont utiles et bien faites, elles permettent de se repérer, mais il m’a tout de même manqué une partie des informations.
D’ordinaire, cela n’a pas beaucoup d’importance, et l’histoire principale suffit à mon bonheur de lectrice.
Cette fois, cependant, c’est un peu dommageable car ce livre présente la philosophie de maitre Rikyu et le style simple et sain qu’il a développé pour la cérémonie du thé.
En refermant ce livre, je n’ai toujours pas compris ce qui faisait de cette voie le summum de la dégustation du thé, et je le regrette.
Certes, ce roman présente une méditation, une réflexion qui peut sans doute amener le lecteur à réfléchir par lui-même, mais je n’ai pas trouvé le chemin.

Le style de l’auteur est également très particulier.
Je ne crois pas avoir déjà lu un livre d’un écrivain japonais. Je ne peux donc pas comparer.
Yasushi Inoué semble tout de même suivre également le style simple et sain dans son écriture.
Honkakubo écrit ses mémoires pendant 20 ans, ce qui lui permet de voir évoluer ses pensées et d’atteindre un degré plus élevé de compréhension du message de son maitre.
Pour le lecteur, certaines choses restent tout de même obscures.

Finalement, je dirais que ce livre était en parfait accord avec l’exposition du musée Guimet.
Cette plongée dans le 17e siècle japonais donne un cadre physique aux théières isolées vues dans les vitrines. Il donne aussi envie d’aller voir à quoi ressemblent ces ustensiles de thé dont le livre parle sans cesse.
Mais sans l’exposition, ce livre est destiné à une toute petite cible fana de thé.
Honkakubo est émouvant, il a raté sa vie mais pas tant que cela finalement et il parvient à transmettre le message de son maitre au lecteur.
A condition que ce lecteur soit un peu connaisseur.

Si votre culture « thé » est conséquente, si votre vie est zen, ce livre pourrait vous plaire. 



mardi 14 mai 2013

Soie d’Alessandro Barrico


Lors de nos dernières vacances, je suis partie avec quelques livres qui me paraissaient pouvoir occuper les nombreux temps de trajet prévus pendant le voyage.
J’ai essayé de constituer une PAL efficace, asiatique et intéressante.
Je dois malheureusement avouer que si j’ai fait des choix intéressants, j’ai aussi eu quelques déceptions, dont ce livre qui n'aura pas duré plus de quelques heures.

Pourtant, son sujet était alléchant, l’histoire me tentait vraiment, et l’achat du roman lors de l’exposition sur le thé du musée Guimet promettait de belles heures de lecture.

Tous les ans à la même date, Hervé Joncour part acheter des vers à soie.
Tous les ans à la même date, il ramène les vers à soie pour les filatures de sa ville de Lavilledieu.
 Il laisse sa femme Hélène à la maison, Hélène qui l’attend et l’espère calmement, comme elle mène toute sa vie.
Mais la maladie décime les vers à soie et menace le commerce florissant de Lavilledieu.
Il faut aller plus loin, là où les étrangers sont interdits et où leur tête est mise à prix.
Hervé Joncour part au Japon, convaincu par Baldabiou que seul le Japon peut lui permettre de ramener des œufs sains et de sauver les filatures.
Après un périple à travers l’Europe et la Russie, il parvient à s’introduire au Japon où le seigneur Hara Kei le reçoit chez lui.
Mais c’est la maitresse d’Hara Kei qui fascine Joncour et qui le poussera à revenir malgré le danger…

Ce roman m’a d’emblée rappelé celui de Patrick Deville.
Le style simple, dépouillé, est dans le même esprit que Peste et Choléra, mais en plus court et plus resserré.
Or ce resserrement est justement ce qui m’a dérangé !
Le roman est ascétique, il n’y a pas d’informations superflues, pas de description ou de pensée personnelle.
Du coup, je n’ai eu aucune empathie pour les personnages, car je n’ai pas pu les connaître.
Avec une histoire pareille, j’attendais un peu plus d’ampleur, du souffle, de l’aventure, mais non ! Il n’y a rien de tout cela.
En Italien, le texte est peut-être très beau, car il y a de nombreux procédés stylistiques comme les répétitions qui varient légèrement et demandent au lecteur de se souvenir des précédentes.
La rapidité du roman ne permet toutefois pas de s’installer dans les pensées du personnage.

Du coup, je me dis que je suis sans doute plus fan de Zola ou Balzac qui développent leurs descriptions à foison, ou plutôt du Comte de Monte-Cristo, où j’ai plus de 1200 pages pour connaître les personnages et m’intéresser à eux.
Je préfère les longueurs aux textes ascétiques.
J’ai tout de même bien conscience du travail de l’auteur, d’une possible volonté de se conformer à une simplicité asiatique.
Les personnages sont attirants, la maitresse est belle mais comporte un mystère, la femme est surprenante et troublante, Baldabiou donne envie de le connaître.
L’histoire est belle, triste mais je n’en ai pas trouvé la porte.

Tant pis pour moi.
Il s’agit sans doute du nouveau roman italien qui n’est pas fait pour moi (en tout cas pas en français).


Quant au destin de ce roman, il a été déposé à Luang Prabang dans une bouquinerie, et échangé contre un Donna Leon !



lundi 13 mai 2013

Le lundi, c'est ravioli !


Les vacances sont terminées depuis hier pour les parisiens.
Il faut retourner au bureau et s'engager dans le dernier tunnel jusqu'aux grandes vacances.
Mon objectif pour les vacances de cette année est de ne rien avoir à faire d'autre que de la couture, du crochet, de la peinture et de la lecture.

Ce n'est pas gagné, je suis plutôt du genre à procrastiner jusqu'à ce que je n'ai plus le choix.
Mais je vais essayer.

Du coup, je ne lis pas beaucoup et même ces deux dernières semaines de vacances ne m'ont pas permis de lire plus d'un roman en deux semaines.
C'est un peu lamentable, mais tant pis.
Le retour au bureau va me permettre de lire plus pendant mes trajets en train.

Pendant ces deux semaines, j'ai donc lu Les voix du crépuscule de Lisa Unger, qui m'a même fait un petit coucou sur Twitter ^-^.
C'est pas mal, il faudra que je vous en parle.




Il me faut maintenant choisir une nouvelle lecture, et je ne sais pas trop quoi lire, mais je vais trouver, rassurez-vous.
Vu ma PAL, cela ne devrait pas poser trop de problème.
Il y a aussi des chances pour que je prenne encore de l'avance pour le mois anglais vu la vitesse à laquelle je lis un livre.

Et sinon, je vous ai préparé plusieurs billets de lecture pour cette semaine, histoire de rattraper mon retard.
J'ai également des travaux de crochet en cours dont je vous parlerai sûrement.


Bonne semaine de lecture ! 




dimanche 12 mai 2013

Swap du printemps

Il y a deux mois, Asphodèle nous proposait un petit swap de printemps sympatoche.
J'ai rarement un binôme déjà prévu, je laisse faire le hasard, et pour cette fois, c'est Coralie du blog Romans français contemporains qui a swappé avec moi.

Mes photos ne sont pas terribles, mais je ne remets pas la main sur la carte mémoire qui contient celles prises avec un vrai appareil photo.
Ce sera donc des photos prises avec ma tablette.

Pour ce swap, Asphodèle avait fixé le contenu du colis :

  • deux livres issus d'une liste serrée de livres que la swappée a envie de lire très vite,
  • une ou des douceurs,
  • de la papeterie,
  • une surprise. 

J'ai consciencieusement rempli mon questionnaire, et j'ai attentivement lu celui de Coralie pour pouvoir lui envoyer quelque chose qui avait des chances de lui plaire.


Et voici le colis que j'ai reçu : 




Et voilà le contenu de ce colis sans papier d'emballage : 



Merci Coralie pour ce swap ! 

Je sens que le Mary Westmacott ne va pas faire long feu dans ma PAL, le mois anglais se profilant à l'horizon. 
Quant au lapin, il a déjà disparu dans les limbes...


Et merci Asphodèle pour ce joli swap !
Rendez-vous pour le prochain ^-^ 







samedi 11 mai 2013

Le Centre Pompidou est mobile

Je vous parle souvent d'expositions parisiennes, mais il y en a aussi en province (en "région" comme on dit maintenant pour ne vexer personne).
Comme je ne suis qu'une parisienne de jour qui rentre dans sa campagne le soir, je peux profiter des avantages parisiens et provinciaux.

C'est ce que j'ai fait il y a quelques jours en allant au Havre pour voir une exposition temporaire du centre Pompidou.

Les choses n'étant pas faites à moitié, cette exposition n'a pas lieu dans un musée existant, mais se déplace avec sa propre structure.
Des bulles gonflables à structure métallique sont installées sur une esplanade, l'idée étant de la placer dans un quartier peu habitué à l'art contemporain.
Et c'est bien le cas ici !
On a d'ailleurs hésité à aller dans ce quartier situé sur les hauteurs du Havre, très réputé pour sa délinquance.
Mais finalement, si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas.
L'installation du tramway a permis de réhabiliter une partie du quartier, dégageant de larges espaces verts et une belle vue sur la Seine et la campagne (et un peu sur la zone industrielle).




Mais revenons au Centre Pompidou mobile.
Je dois d'abord dire que la communication autour de cet endroit est déplorable.
Il n'y a quasiment pas eu d'articles dans les journaux, peu de reportage télé, et si je vous en parle seulement un peu avant la fermeture, parce que j'ai appris son existence par le biais des panneaux indicateurs installés sur la bretelle d'accès au Havre.
Le site Internet du centre Pompidou est également bien peu bavard.
C'est dommage !!




Pourtant, l'exposition est très pédagogique, et vraiment pensée pour amener les populations qui ne fréquentent pas ce genre d'endroit à entrer et le découvrir.
Le premier point qui va dans ce sens est la gratuité de l'entrée.
C'est également une toute petite exposition présentant 17 oeuvres dont une qui vient d'un musée local.
Il y a plusieurs visites guidées qui sont proposées, et pas mal de visites de scolaires.
L'espace est aéré, ce qui permet sans doute des circulations faciles pour les enfants.
Pas de lassitude, donc, et on peut emmener des gens non familiers de l'art contemporain sans qu'ils se lassent et aient envie de sortir en vitesse.
En plus, il y a de nombreuses oeuvres ludiques qui bougent quand on se déplacent ou qui jouent avec le spectateur.

Pour ceux qui s'y connaissent un petit peu, il y a aussi des oeuvres et des artistes connus, comme Duchamp ou Kandinsky.
On peut aussi faire des photos sans flash.

C'est donc une très belle expérience, qui mériterait d'être bien plus médiatisée.


Morrelet, Sphère-trames



Morrelet, Du jaune au violet



Kandinsky, Sur les pointes



Duchamp, Roue de bicyclette



Buren, Cabane éclatée n°6



Buren, Cabane éclatée n°6






Centre Pompidou Mobile
23 février - 22 mai 2013
Promenade de Caucriauville, Le Havre
Station Tramway : Caucriauville Pré fleuri



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