jeudi 31 janvier 2013

Les heures silencieuses de Gaelle Josse


Encore une fois, voici un billet que j’ai trainé à rédiger, puisque c’est une lecture qui remonte à juillet dernier. Pourtant, ce petit livre m’a beaucoup plu.
Je l’ai déjà dit, mais je crois bien qu’il m’est plus difficile de parler de ce qui me plait, parce que je n’ai pas grand chose à en dire.
Peut-être que je préfère aussi garder les belles lectures en moi.
Écrire un billet signifie plus ou moins mettre un terme à ce moment passé avec un livre.
Cela signifie aussi qu’il me faut aller chercher au fond de moi ce que j’ai ressenti pendant la lecture.
Ce n’est pas désagréable ou douloureux, mais je crois que parfois, j’aime le garder pour moi.

Ce serait pourtant bien dommage de ne pas parler de ce roman, car on ne le voit plus beaucoup sur les blogs (et encore moins dans les publications spécialisées) et il est vraiment très beau et très agréable à lire.
Je conçois aussi ce blog comme mon carnet de lecture, et omettre une de ces lectures ne correspondrait pas à cette idée.
Pour autant, ce sera sans doute un billet plus impressionniste que d’habitude.

A l’automne de sa vie, Magdalena Van Beyeren est nostalgique.
Elle prend le temps de revenir sur sa vie en ce novembre de 1667 et rédige son journal.
Elle revient sur son enfance, son mariage, ses enfants.
Elle exprime ses doutes, ses désirs déçus et ceux qui ont pu se réaliser.
Magdalena est une femme douce mais elle n’a pas toujours été si résignée. Autrefois, quand les bateaux de son père rentraient au port, elle espérait elle aussi faire partie de l’aventure et partir voir le grand large.
Mais les femmes de cette époque n’étaient pas destinées à voyager…

Que de douceur dans ce texte !
Les heures silencieusesGaëlle Josse nous emporte et nous permet d’entrer dans la vie de cette femme avec une délicatesse que l’on rencontre rarement.
Pendant ces quelques pages, son écriture délicate nous permet de découvrir le quotidien d’une famille bourgeoise de Delft au 17e siècle.
C’est évidemment une famille aisée, où les affaires vont bon train, et j’imagine que la vie des paysans ne ressemble pas à celle-ci, mais ce n’est pas le propos.
Il s’agit davantage ici de pénétrer dans cet intérieur qui figure sur la couverture du roman.
Ce tableau d’Emmanuel De Witte, Intérieur avec femme à l’épinette, est le prétexte de départ à cette histoire.
Il diffuse son calme, sa quiétude ainsi que sa mélancolie et son mystère dans une histoire vive et passionnante.

On regrette un peu que le livre ne soit pas plus long, tant on se plait dans cet intérieur chaud et confortable.
Cette histoire dense, au goût un peu amer, semble tellement d’actualité qu’elle pourrait se dérouler en 2013 sans qu’il lui faille beaucoup de transformation.

Bref, vous l’aurez compris, je ne saurais que vous conseiller cette lecture qui sera parfaite pour un dimanche après-midi d’hiver au coin du feu ou sous la couette avec un bon thé.


Je te remercie Manu pour le prêt de ce livre voyageur. C’était un beau cadeau. 









mardi 29 janvier 2013

☆ 500 ☆


Avec ce billet, j'atteins le chiffre astronomique de 500 billets publiés sur ce blog !!




En regardant le détail, je m'aperçois qu'il n'y a finalement pas tant de billets de lecture. 
Je vous raconte beaucoup ma vie, souvent en lien avec les livres mais pas toujours, 
un peu mes lectures (mais toutes mes lectures), 
je vous montre mes photos, je vous mets un peu de musique... 

Comme dans la vraie vie, je suis donc une incorrigible bavarde ! 

Cela semble vous plaire puisque vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à venir me lire. 
Je vous en remercie et 
j'espère que vous serez encore là pour les 500 prochains billets (et les suivants). 




C'est aussi la rentrée pour moi aujourd'hui, avec de nouveaux étudiants à découvrir, ce qui me stresse toujours un peu, allez savoir pourquoi... 


lundi 28 janvier 2013

C'est lundi, bon anniversaire Miss Austen

C'est lundi, et je peux vous le dire car j'en suis très fière, j'ai enfin terminé un pavé qui me résistait depuis juillet dernier !!!

Non mais vous vous rendez compte ?
JUILLET ! 
J'ai lu une partie de ce roman sur la plage de St Jean de Luz en maillot de bain et je le termine sous la neige !
Evidemment, j'ai lu beaucoup d'autres livres pendant cette période, mais tout de même, c'est très long.

Pourtant, ce n'est pas un mauvais roman et j'ai beaucoup aimé le personnage principal.
Chaque fois que je retrouvais Sira, je me rappelais avec beaucoup de précision ce qui lui était arrivé précédemment et j'étais impatiente de savoir comment sa vie allait évoluer.
Mais il faut dire que l'Espionne de Tanger est un roman de 600 pages grand format, très dense où il se passe beaucoup de chose. Pas question donc de l'emmener au bureau pour le lire dans le train.




D'ailleurs, en parlant de bureau, j'essaie également de terminer un autre pavé pendant mes trajets presque quotidiens : Zawgyi, l'alchimiste de Birmanie.
Celui-ci aussi est commencé depuis très longtemps, celui-ci aussi fait 600 pages, mais il tient dans ma liseuse et se fait beaucoup plus léger.
J'espère lui faire un sort la semaine prochaine ou la suivante, finir les livres entamés étant une de mes résolutions de janvier (il y a aussi Les Femelles et Combien ?).

Comme il ne faut pas se laisser abattre par la fin d'un roman, je remonte de suite en selle et je vais sûrement commencer l'un de ces deux romans policiers ce soir.
Mon homme les a reçu car il est juré pour le prix du livre de poche policier, alors il va sûrement falloir que je négocie mais il ne peut pas lire les deux en même temps ^-^.





Aujourd'hui 28 janvier, c'est aussi la date anniversaire de la publication d'Orgueil et Préjugés !! 

Pour l'occasion, je suis allée à la librairie (l'ordonnance de George est terriblement efficace) acheter un Jane Austen et je me suis même trouvé un petit collier un peu victorien revisité pour fêter ça !




Et je ne pouvais pas manquer de partager quelques images de ce cher Darcy. 
C'est tout de même le meilleur jour pour cela ! 



Alors voyez-vous, moi, le Darcy, je le préfère ténébreux, un peu méprisant et hautain, 
l'oeil noir et sévère. 
J'aime quand il y a encore tout à faire et qu'il est cassant et sec avec Elizabeth. 
Evidemment, dans ce genre de scène, Colin Firth excelle et pour le moment, 
aucun autre acteur ne lui arrive à la cheville (c'est mon avis perso, bien sûr). 



Et pour finir, n'oubliez pas : 
Elizabeth ne change d'avis qu'après avoir vu Pemberley...


vendredi 25 janvier 2013

Charlotte Delbo


Cette année, il y aura 100 ans qu'est née Charlotte Delbo.
Un 10 août, comme moi.
Peut-être est-ce pour cela que je l'ai croisé tant de fois pendant mon adolescence.

Aucun de nous ne reviendra était dans la bibliothèque familiale.
Je suivais l'option théâtre au lycée et Louis Jouvet n'avait aucun de secret pour nous.
Shoah a été diffusé plusieurs fois à cette époque, en intégralité, de même que le procès de Nuremberg.

Si vous ne connaissez pas Charlotte Delbo (ce qui se comprend, elle n'est pas très connue), vous vous demandez sans doute pourquoi je parle de Nuremberg, de Shoah et de Jouvet au sujet de la même personne.
C'est que Delbo était la secrétaire de Jouvet.
Une secrétaire au caractère bien trempée, avec de la gouaille et qui a laissé de nombreux témoignages avant et après la guerre.

Mais Charlotte Delbo est surtout l'auteur d'un témoignage magnifique (si l'on peut dire), celui de sa déportation à Auschwitz en tant que déporté politique.
Le 24 janvier 1943, il y a 70 ans, après avoir été arrêtée pour fait de résistance, après avoir été emprisonnée un an à Compiègne et avoir perdu son mari fusillé par les Allemands, elle fait parti d'un convoi de 230 femmes dont 49 seulement reviendront.

Pour survivre, elle récite les pièces de théâtre dont elle se souvient, la poésie qu'elle avait appris autrefois.
Après avoir été transféré dans un camp annexe de Birkenau puis à Ravensbruck, elle organise une représentation théatrale du Malade imaginaire, pour ne pas oublier, pour ne pas se perdre, pour survivre.



Et puis en rentrant, elle raconte.
Elle dit sans fard les travaux dans les champs, la terre gelée, le froid, les camarades qui tombent, la maladie, la vie qui s'en va.
Elle évoque les moments de doute, les petites joies, les douleurs.
Elle parle des transferts, des convois à la fin de la guerre, des marches interminables poussés par les nazis qui savent que tout est perdu.

Lire ce livre, c'est vivre avec elle ces jours terribles.
Lire ce livre, c'est refuser d'oublier.

Bien entendu, cela ne laisse pas indifférent.
Il y a presque 20 ans que j'ai lu ce livre, et pourtant il continue de m'habiter.
Il s'est déposé en moi et ne me quittera jamais.


 Sur France Inter, plusieurs émissions sont consacrées à Charlotte Delbo ces jours-ci. 
Profitez-en ! 

La marche de l'histoire : la vie de Charlotte Delbo en 30 minutes



jeudi 24 janvier 2013

Livres impatients de vous rencontrer...

Suite au billet de valou sur Héritage de Nicholas Shakespeare, je me suis souvenu que j'avais évoqué la possibilité de faire voyager mon exemplaire sans toutefois donner suite.

Je profite donc d'un petit temps de calme avant la tempête de la semaine prochaine (c'est la rentrée universitaire) pour vous proposer DEUX livres voyageurs, deux excellents romans dont l'un a connu plus de succès que l'autre.

Si vous voulez lire ou relire mes billets, ils sont par ici :

Pour que l'un de ces livres passe par chez vous (ou les deux), rien de plus simple.
Il suffit que vous ayez déjà commenté par ici, ou que vous ayez un blog de lecture ayant quelques mois d'existence.
Ensuite, vous laissez un commentaire et vous m'envoyez un mail avec vos coordonnées (estelle.calim(at)gmail.com) et je fais une liste.
Quand votre tour arrive, je vous envoie un petit mail de confirmation.








mercredi 23 janvier 2013

De briques et de sang de Hautière & François


Une petite bande dessinée du mercredi, ça vous dit ?
J’en ai quelques unes en réserve et je me suis dit que j’allais vous en parler, même succinctement, même dans un billet assez court, histoire de ne pas les oublier et de (peut-être) vous donner envie d’aller les découvrir.

Les billets trop courts me laissent parfois un peu sur ma faim, mais pas de billet du tout me frustre encore davantage alors allons-y pour cette nouvelle version de billets BD.

Et je commence avec ce livre un peu noir, sombre mais pas inintéressant.

Un meurtre a eu lieu au Familistère de Guise.
Ce lieu emblématique d’une organisation sociale non hiérarchisée est pourtant réputé pour la paix social qui y règne.
Dans cette ambiance si particulière où la discussion doit primer sur la violence, comment un assassinat a-t-il put se produire ?
Évidemment, les habitants songent plutôt à un rodeur, mais quand un second meurtre survient, il faut se rendre à l’évidence.
Il y a un assassin au Familistère !

Je dois d’abord confesser une fascination personnelle pour ce lieu tellement avant-gardiste et si moderne pour l’époque.
Le familistère témoignait d’une confiance en la nature humaine de la part de son concepteur qui me semble excessive mais vraiment belle (d’ailleurs, l’expérience n’a pas su perdurer).
J’avais donc repéré cette BD depuis longtemps et j’ai été ravie de la trouver dans ma bibliothèque, car elle me semblait assez atypique et originale.

Comme vous pouvez le voir sur les quelques images qui sont dans ce billet, l’atmosphère est très sombre.
Les tonalités sont toujours sépia ou bleue nuit, les aplats de noir sont nombreux et bien qu’il ne fasse pas toujours nuit, le lecteur se trouve enfermé dans un environnement obscur.
C’est très bien fait et assez esthétique, de même que le trait du dessinateur qui s’attache à rendre un peu de ce lieu si étonnant.

Néanmoins pourquoi tant d’obscurité ?
C’est peut-être le caractère industriel du lieu qui est mis en valeur ainsi.
On a souvent l’impression que les usines étaient forcément entourées de lieux noircis, que chacun devait être malheureux d’y travailler et que l’atmosphère ne pouvait pas y être gaie.
Ou le climat de suspicion lié au meurtre se doit d’être accompagné de cette ambiance.
Soit, mais le familistère n’est pas réputé pour avoir été un lieu triste ou obscur.
Cela ne correspond donc pas à cette atmosphère.
D’ailleurs, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez d’information sur ce lieu, sur la vie que les habitants y mènent.
L’histoire est un peu accessoire, le coupable n’est pas identifiable par le lecteur et le familistère semble être un décor pas vraiment investi.

C’est dommage. Cela aurait pu faire un très beau livre pour le découvrir.
Mais ne fuyez pas ! C'est une BD qui se lit aussi très bien et qui permet de connaître un pan de cette histoire si particulière qu'est celle du familistère ;)


Je reprends ma participation à la BD du mercredi de MangJ















mardi 22 janvier 2013

Adieu 2012... Bonjour 2013


Je suis un peu en retard pour ce bilan, mais après tout, si l'on peut souhaiter la bonne année toute le mois de janvier, on doit pouvoir faire le bilan de l'année précédente tout le mois également, non ?
Et puis cela me plait de savoir combien de livres j'ai lu pendant une année.

En 2012, donc, j'ai dévoré 49 romans et 10 bandes dessinées et mangas. 

C'est moins que l'an dernier, signe sans doute d'une année emplie de tâches professionnelles diverses et de ma première année complète à temps plein.
J'ai aussi lu moins de livres marquants, même s'il y a eu quelques réussites.




Si je devais retenir les meilleures lectures, je noterais :


ça ne fait pas beaucoup et c'est bien dommage.

Pour 2013, je vais essayer de faire mieux.
On verra, mais je pense revenir aux classiques, m'éloigner des partenariats et reprendre le siphonage de ma PAL.

Pour le moment, en ce début de mois de janvier, j'essaie de terminer les trois livres en cours, et d'écrire tous les billets à l'abandon depuis trop longtemps.
Ce sera déjà pas mal.

Et pour aérer un peu le blog, je fais du ménage, du rangement et je prépare une petite bannière pour les prochains jours (si mon PC veut bien se stabiliser). 



dimanche 20 janvier 2013

Me revoilà !

Noi Bai airport- Hanoi (l'ennui mortel pendant 9h)
Après plus d'un mois d'abandon de ma maison, j'ai réintégré mes pénates (glaciales d'ailleurs) jeudi dernier, juste avant que les pistes de Roissy ne soient à moitié fermées.

Et là, je vois déjà certains d'entre vous me dire "mais pourquoi rentrer alors qu'il faisait 35° ?"
Eh bien je vous réponds tout net : je m'ennuyais de mon lit, de ma maison, de mon ordinateur (oui, je sais, ce n'est pas bien, mais j'aime ma pomme), de mon train train quotidien !
J'en avais marre de vivre à l'hôtel, d'entendre les voisins claquer les portes, de manger épicé, de boire du mauvais thé, je ne savais plus quoi choisir au resto, je voulais du fromage, du saucisson, des yaourts !
Et surtout, surtout, je n'avais PLUS RIEN A LIRE !

Floating market - Bangkok
Evidemment, je ne me doutais tout de même pas qu'il allait faire aussi froid, et les vacances, c'était très bien quand même ce petit périple laotien.
Mais je vous en reparlerai...

En attendant, la vie a continué par ici, et j'ai pu lire vos commentaires avec grand plaisir chaque fois que j'ai croisé une borne wifi, sans pouvoir vous répondre malheureusement.
J'ai souvent essayé, mais blogger ne semble pas trop apprécier les tablettes. Il faudra que je tire ça au clair.

Quant à ces vacances, si je les résume en quelques chiffres, cela donne ce petit bilan :
  • 39 jours de vacances
  • 6 livres lus
  • 1 livre gratuit sur la méditation de plus dans ma PAL
  • 4 livres échangés chez les bookshops
  • 2926 actualités chez Hellocoton
  • 1790 nouveaux billets dans mon reader
  • 5 kilos perdus (qui seront vite repris)
  • 24 kilos de bagages
  • Shrimp fried rice le long du Mekong
  • 4° dans ma maison quand j'y suis rentrée
Je retiens évidemment ce chiffre incroyable de 6 LIVRES LUS car je n'ai jamais lu autant pendant un mois de vacances.
D'ailleurs, j'étais partie avec 4 livres, en laissant finalement un ici, et je l'ai bien regretté quand j'ai vu arriver la fin de mon stock dès la troisième semaine !
Heureusement, nous étions à Luang Prabang où les Bookshops sont légions et j'ai pu échanger.
Mais mon stock est à nouveau arrivé à un seuil critique une semaine plus tard et là, le libraire francophone de Vientiane est venu à mon secours, avant d'avoir recours au bouquiniste de Bangkok à la fin du séjour.

Verdict : n'hésitez surtout pas à revendre / échanger / déposer vos livres en cours de voyage.
Cela servira toujours à un lecteur imprévoyant comme moi ^-^


Mon hamac adoré - Don Kone/Mekong

lundi 14 janvier 2013

C'est lundi à Bangkok...


Hier, si tout s'est passé comme prévu et que la fin du monde nous a épargné (ça, ça fait un peu revival 2012), nous sommes rentrés à Bangkok.

Je dis toujours "rentrer", parce que j'y suis un peu chez moi, avec mes habitudes, mes boutiques, ma chambre d'hôtel et même mes librairies au cas où je n'aurais plus rien à lire !
C'est aussi l'étape préalable avant que je retrouve vraiment mon chez moi, mais ça, ce sera pour dans quelques jours.

En attendant, l'heure de la sieste est souvent consacré à un bon bouquin et en cette fin de voyage, il y a de grandes chances pour que je lise le troisième volet des aventures de l'inspecteur Chen !

Et si je l'ai déjà dévoré, je lis Le Maitre de thé.




A bientôt en direct ! 



Je rentre dans quelques jours alors n'hésitez pas à laisser des commentaires ^-^


vendredi 11 janvier 2013

… une liseuse, un ereader, un livre électronique !

Avant-hier, je vous avouais mon addiction récente.

J’ai donc cédé à la tentation et j’ai acheté une Sony PRS-650 sans wifi. 

J’ai eu la chance de pouvoir disposer d’une tablette pc et d’une liseuse en même temps.
Du coup, je peux répondre catégoriquement à la première question posée hier : une tablette et une liseuse ce n’est pas la même chose !
Honnêtement, moi qui n’ai pas vraiment de fatigue oculaire sur l’écran de mon ordinateur, je fatigue très vite quand je lis sur la tablette le soir.
La tablette est aussi plus lourde que la liseuse (et la mienne est une 8.9 qui est plus petite qu’un ipad).

Ensuite, pour le wifi, cela me manque parfois. J’aimerais bien, quand je suis au Starbuck à coté de la gare, pouvoir télécharger un bouquin en vitesse. Je le fais sur mon ordinateur, mais il faut ensuite que je me promène avec mon câble ET mon ordi. Pas pratique.
Par contre, à l’inverse, je ne peux pas vous dire si cela est facile de télécharger des livres. En passant par l’ordinateur et par Calibre, c’est très simple.

Pour les marques, Sony a l’air d’être la plus fiable. Mais en fonction des options qui vous plaisent, vous choisirez peut-être autre chose.
La taille de l’écran est aussi suffisante, elle ressemble à un livre de poche. C’est donc parfait, et on a ainsi l’impression de tourner vite les pages ^-^.
Pour les équipements, j’ai le lecteur de carte SD et le lecteur MP3 que je n’utilise pas vraiment. La mémoire interne est suffisante, et j’ai toujours mon ipod avec moi. Par contre, l’écran tactile me paraît indispensable.
Comme il y a un stylet, je l’utilise et quand j’ai besoin de prendre des notes (ce que je fais souvent), je le sort sans hésiter.

Passons maintenant aux sujets qui fâchent.

Je n’ai pas fait le calcul exact, mais j’ai reçu 4 services presses en epub que je n’aurais pas eu sans ma liseuse. Elle est donc déjà à moitié rentabilisée.
J’ai aussi téléchargé un type d’ouvrage bien particulier dont je suis fan absolue et que l’on trouve difficilement : les romans feuilletons populaires du 19e siècle.
Vu le nombre dont je dispose déjà (et il y en a plein d’autres sur Feedbooks, dont la Porteuse de pain !! J’adore !), je pense que ma liseuse est quasiment rentabilisée au bout de deux mois, mais comme vous le voyez, cela correspond à des besoins très précis.

Concernant l’aspect économique et écologique, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et il se trouve que les utilisateurs de liseuses sont le plus souvent de grands lecteurs. Ce changement de forme n’a donc pas vraiment d’impact, d’autant plus que nous achetons des ouvrages chez de nouveaux éditeurs, comme Feedbooks ou Numeriklivre, ce qui finance une autre économie du livre.
En revanche, j’ai bien conscience que le fond rentable des éditeurs papiers fonctionne sur les classiques, ceux justement que nous pouvons télécharger gratuitement.
J’essaie donc de ne pas en abuser.

Pour conclure tout cela, je vais faire simple.
Delphine a dû se séparer momentanément de sa liseuse, ce qui m’a incité à me poser la question de mon propre usage.
Et là, je vous le dit franchement, si ma liseuse me lâchait, j’en achèterais bien vite une autre !
Cela allège considérablement mon cartable chaque jour, je dispose de nombreux livres et je ne me préoccupe plus de leur format ou de leur poids. En plus, quand j’en ai terminé un, j’en ai plein d’autres qui m’attendent.
Le seul inconvénient, c’est le métro parisien où il me paraît plus facile de sortir un livre (à l’inverse du bus bizarrement), mais je ne le prends quasiment jamais.

Alors pourquoi se priver ?






Mon périple au Laos se poursuit, et je suis sans doute du côté de Champasak en ce moment. 
Je vous fais des bises et je vous lis dès qu'une connexion Internet (stable) se présente. N'hésitez donc pas à discuter dans les commentaires. 


mardi 8 janvier 2013

Moi aussi, j’en ai une…


Mais une quoi, me direz-vous ?

Une liseuse !
Un ereader ! Un petit objet qui réduit le poids des pavés !

Depuis que les liseuses existent, je les regarde avec envie.
J’ai d’abord zieuté le kindle, mais le clavier et les drm ont vite eu raison de moi.
Et puis j’ai pu tripoté le Oyo dans ma librairie.
Peu convaincante, la liseuse était chère pour un usage assez basique et un appareil de mauvaise qualité, mal fini, pas réactif.
Lors d’un voyage en Espagne, il y a deux ans, j’ai découvert que les Fnac étaient beaucoup mieux achalandées et proposaient une bonne dizaine de liseuses.
C’est là que je suis tombée sous le charme d’un petit appareil multifonction qui n’a plus quitté mon horizon d’achat depuis lors.

Évidemment, histoire d’être sure de ne pas dépenser une somme tout de même conséquente pour rien, je me suis intéressée au sujet de plus près.
Valait-il mieux une liseuse noir et blanc sans rétro éclairage ou une tablette couleur plus polyvalente et éclairée ?
Fallait-il choisir le Wifi quitte à payer beaucoup plus cher ou se contenter d’une version non connectée ?
Quelle marque choisir parmi les différents modèles qui apparaissaient ?
L’écran avait-il une taille suffisante ?
Était-ce utile de disposer d’un lecteur de carte SD ? d’un lecteur de MP3 ? d’un stylet ? d’un écran tactile ?
Est-ce que j’allais participer à l’augmentation du chômage en lisant en numérique ?
Une telle somme destinée uniquement à lire alors que les livres papiers remplissent bien leur office, cela se justifiait-il ?

Si ces questions me semblent toutes pertinentes, les réponses de chacun seront différentes et je ne peux parler ici que de mon expérience.
C’est une grosse décision pour un lecteur de passer au numérique. On a peur de se sentir perdu sans l’odeur du papier, la matérialité du livre, les pages qui se tournent.
J’ajoute aussi (cela me paraît important) que dans ma profession de chercheur, je suis très pro « objet livre » et j’encourage toujours mes étudiants futurs profs à utiliser le texte en contexte, en apportant le livre pour matérialiser l’extrait.
Cela me semblait donc un peu contradictoire de délaisser le livre papier au profit du livre numérique.

Et pourtant, j’ai franchi le pas !

Et vous ? Vous y pensez pour noël ?
Vous avez déjà craqué ?
Et que faites-vous de votre liseuse ? L’utilisez-vous quotidiennement ?

N’hésitez pas à réagir dans les commentaires, et après demain, je tenterai de répondre à une bonne partie des questions posées dans cet article J





Mon périple au Laos se poursuit, et je suis sans doute du côté de Paksé en ce moment. 
Je vous fais des bises et je vous lis dès qu'une connexion Internet (stable) se présente. N'hésitez donc pas à discuter dans les commentaires. 

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