jeudi 31 mars 2011

PAL de vacances

Oui, oui, je sais, vous voudriez que je vous parle des livres que j'ai lu ces dernières semaines, que je vous raconte à quel point ils m'ont plu et que je vous tente, peut-être, de faire encore grimper votre PAL.
Mais voilà, pour écrire un billet de lecture, il me faut du temps et de la concentration, ce que je n'ai toujours pas... mais ça viendra :)

En attendant, je vous donne quelques idées de lecture, celles de mes vacances.
Je pars dans une semaine pour la montagne, l'altitude et les temples du ... ...

Je fais durer le suspense, mais quand vous aurez vu la PAL de la photo ci-dessous, vous aurez deviné :


Eh oui, je pars au Népal !

Dans cette PAL, il y a des livres de préparation du voyage, des livres pour mes soirées, une carte de randonnée et un précieux livre pour savoir où manger / dormir / faire des achats...
J'emmène dans mon sac à dos  :

  • Compartiment pour dames de Anita Nair
  • Visa pour Shanghai de Qiu Xiaolong
  • Au coeur des Himalayas d'Alexandra David-Neel

Je suis une adepte de la lecture adaptée au lieu de vacances. Malheureusement, je n'ai pas trouvé de roman policier (ou de roman tout court) qui se passe au Népal. La Chine et l'Inde seront donc de bons compromis, je pense, en tant que pays frontaliers. Et pour découvrir Alexandra David-Neel, quoi de mieux que de pouvoir comparer ?

Les carnets d'un peintre étaient destinés à me donner des idées pour mon carnet de voyage, comme le livre de photo que le père Noël nous a apporté.
Le Lonely Planet, bien sûr, va trouver sa place dans mon petit sac à dos quotidien, à coté de ma boite d'aquarelle et de mon carnet de croquis.

Je n'oublierai pas de prendre des notes sur mes lectures afin de pouvoir vous en parler en rentrant et il est fort probable que je vous inonde de photos de voyages au retour, voire même pendant car l'Internet a l'air de bien passer.
Je vous prépare aussi deux-trois billets par semaine qui se publieront tout seul, bien sagement. 

Et pour celles et ceux qui n'ont pas de vacances au mois d'Avril, je vous rassure, ce sont mes seuls congés de l'année. Cet été, je serai bel et bien devant mon ordinateur, au travail !

lundi 28 mars 2011

C'est lundi, que lisez-vous ?

Je crois bien que la semaine dernière a été la plus pauvre de la vie de ce blog.
Un seul billet publié, un livre en cours et un second qui vient s'y ajouter mais rien de terminé, une semaine et un weekend surchargés de travail... bref, un manque de temps pour lire et pour bloguer.
Par contre, au niveau pro, plein de jolies choses, 15 dossiers envoyés pour recrutement (je ne suis pas encore titulaire), un dossier de demande de financement pour un beau projet de recherche avec des chercheurs super sympas, et surtout : mes vacances qui approchent et se préparent !
Je vous montre bientôt ma PAL de vacances et je vous parle de mon voyage, mais il faut d'abord que je retrouve la photo que j'ai faite.




La semaine dernière et en ce moment, je lis En attendant Robert Capa et L'ombre dans l'eau.
J'avoue être accrochée par ces deux romans et j'alterne leur lecture car ils me plaisent tous les deux. Ce n'est pas du tout le même genre et les histoires ne se croisent vraiment pas, mais j'attends chaque jour l'heure de les rejoindre.




Quand je les aurai terminé, j'ai ces deux ouvrages qui m'attendent sur ma pile à lire. 
Le premier sera lu avant de partir, le second attendra sûrement mon retour. 



Et vous ? vous lisez quoi, en ce moment ?

Pour retrouver tous les participants, 
c'est chez Galleane 
qui vient relayer Malou pour lister les liens.


mardi 22 mars 2011

La mort, entre autres de Philip Kerr


J’ai découvert cet auteur sur les blogs de lecteurs, par le biais de la Trilogie berlinoise. J’avais vaguement prévu de lire un jour ce livre qui me semblait bien gros et qui porte sur une période dont je ne suis pas friande. La seconde guerre mondiale, surtout vue de l’Allemagne ne m’attire pas trop et je crains souvent le livre provocateur comme on en a vu certains récemment.
Oui, mais voilà, les aléas des partenariats ont fait que j’ai pu lire ce livre pour le forum Livraddict.
Et je dois dire que cela m’a plutôt plu.
J’ai été assez déstabilisée pendant deux cents pages, mais heureusement, le roman en fait plus de cinq cents, ce qui permet de se frayer un chemin dans le flot d’informations données au lecteur.

Bernie Gunther doit s’occuper de l’hôtel de son beau-père dont sa femme a hérité, elle-même étant interné pour crise de nerfs. Ce métier n’est toutefois pas pour lui et il décide de redevenir détective privé.
Coup sur coup, il se voit offrir trois affaires plutôt lucratives et faciles à résoudre, mais sa conscience est tourmentée. On lui demande chaque fois de trouver des preuves afin de faire relâcher d’anciens nazis, ce qui ne lui convient guère. La troisième affaire est d’ailleurs un peu plus compliquée puisque le nazi en question semble avoir disparu, et que la cliente est son épouse qui souhaite se remarier.
Bernie fait alors appel aux réseaux d’aide aux anciens nazis, ce qui ne leur plait guère. Pour le décourager de poursuivre cette enquête, il est enlevé et tabassé par un groupe de malfrats…

Je n’ai pas lu les épisodes précèdent, et je crois qu’il s’agit là du 4e ou du 5e tome.
Cela ne pose toutefois aucun problème. Il y a quelques mentions des actions de Bernie pendant la guerre, mais tout reste compréhensible.
Par contre, il y a une longue introduction de 100 pages qui se passe en Israël pendant la guerre, et j’avoue avoir trouvé cela très long pour finalement peu de rapport avec la suite. J’ai appris beaucoup de chose, notamment sur la façon dont les nazis voyaient Israël, mais cela éclaire peu le récit.

Ce qui m’a vraiment plu dans ce roman, c’est le lien que l’auteur crée entre la vie de son personnage et les évènements réels d’une part, et la profusion d’informations contextuelles d’autre part.
J’aime apprendre quelques petites choses quand je lis un roman historique, et là, c’est le cas.
Le cadre historique est décrit avec soin, les conditions géopolitiques sont bien expliqués, et cela m’a semblé très clair.
Le personnage de Bernie Gunther est aussi très attachant. Je ne sais pas ce qu’il en est dans les autres volumes, mais il est très drôle, et remplit son rôle de principal protagoniste avec brio. Je comprends à présent l’engouement qu’a pu susciter la Trilogie Berlinoise.
Par contre, j’espère que les intrigues y sont plus simples, parce qu’ici, c’est tout de même un peu confus. Les choses finissent par s’éclaircir, et j’avoue ne pas avoir vu venir une partie de la résolution finale, ce qui est toujours un gage de qualité personnelle. Mais les 400 premières pages m’ont parfois perdues.

Mis à part ce petit défaut, c’est un livre à recommander pour tous les fans de Bernie Gunther, et pour tous ceux qui aiment la période historique citée. Et pour les autres, c’est un bon livre aussi puisque je n’appartenais à aucune des deux catégories précédentes, et il m’a bien plus !


Merci à Livraddict et au livre de poche pour ce partenariat très plaisant.


lundi 21 mars 2011

Un lundi parmi tant d'autres 9°

Avant d'aller bouquiner et après une longue journée de travail, je passe vite par ici pour vous livrer des fleurs de mon jardin pour Chrys et Zaza.

Je suis un peu comme Brel, et j'avoue une préférence pour les bonbons, car les fleurs c'est périssable...
Mais quand elles sont dans mon jardin, en ce début de printemps, cela change tout !

Des violettes... 


et des jonquilles



Je vous laisse, je dois choisir le livre qui va accompagner mes soirées cette semaine. 
Ce sera sûrement En attendant Robert Capa, ou L'Ombre dans l'eau... 





dimanche 20 mars 2011

Mon salon du livre à moi... :)

Comme chaque année, je vois le salon du livre passer et je ne me décide pas à aller jusqu'à la porte de Versailles.

Pourtant, cela me fait bien envie. Voir des auteurs, pouvoir feuilleter des dizaines et des dizaines de livres, en acheter quelques uns... tout ceci est bien tentant et mis à part pour Amélie Nothomb, les files d'attente n'ont pas l'air si longue que cela.
En plus, je n'habite pas très loin, et il me suffirait de prendre le train puis le métro, comme l'a fait Valou hier.

Oui, mais voilà. Cela ne tente personne chez moi, et je suis un peu casanière.
Mon salon du livre, ce sera donc plutôt un livre dans mon salon et ma PAL a de quoi me fournir.

Il se peut néanmoins que je me laisse tenter l'an prochain, car les rendez-vous blogueurs m'ont fait de l'oeil, et ce doit être bien sympa de se voir en vrai.
Mon blog est encore jeune, et je n'avais pas pensé à cette possibilité.
Les photos ne manqueront pas, ces prochains jours et ceux qui étaient présents nous raconteront ces rencontres.

Une question me titille cependant.
J'ai vu passer ces badges sur quelques blogs, et ils sont bien tentants.
Je suis fan de toutes ces petites babioles, et je me suis dit que je pourrais lancer un appel à la population
Quelqu'un saurait-il s'il est possible de se procurer ces badges quelque part ? Ou peut-être en avez-vous récupéré et seriez-vous prêt à devenir dealer de badge ?





jeudi 17 mars 2011

La vie immortelle d’Henrietta Lacks de Rebecca Skloot


Ce livre est un véritable coup de cœur !
Je l’ai vu sur plusieurs sites qui le proposaient en partenariat, et j’avais hésité avant de le demander. Je m’étais demandé s’il serait vraiment intéressant, si je n’allais pas m’y ennuyer ou ne jamais le terminer.
Un documentaire, ce n’est pas toujours lisible pour l’amatrice de romanesque que je suis.
Après l’avoir lu, je peux vous dire que j’aurais eu vraiment tort de ne pas postuler pour ce partenariat parce que ce livre est passionnant !

A la manière d’un très bon documentaire, Rebecca Skloot raconte plusieurs histoires qui se croisent et s’entrechoquent.
Il y a d’abord sa propre histoire. Rebecca Skloot est journaliste scientifique et mène une enquête sur l’origine des cellules HeLa et sur la personne qui en est à l’origine.
Il y a ensuite l’histoire des cellules HeLa, des cellules quasi immortelles qui se reproduisent à une vitesse incroyable. Ces cellules ont permis de faire des découvertes scientifiques importantes, dans les domaines de la guérison de la polio, du traitement des cancers ou des greffes d’organe.
Il y a enfin celle d’Henrietta Lacks, mère de famille décédée en 1951, victime d’un cancer particulièrement invasif, et de sa famille dont la vie a été plusieurs fois bouleversée à cause de ces cellules. Ses enfants comme ses petits enfants ont subis le contrecoup des diverses mises en lumière du nom de leur mère ou grand-mère sans vraiment comprendre ce qui leur arrivait.

L’auteur a choisi un mode narratif vraiment bien trouvé.
Elle raconte ces différentes histoires en alternant les discours, les points de vue et le narrateur.
Certains chapitres sont tirés du journal intime de Déborah, la fille d’Henrietta. D’autres se présentent sous la forme d’une narration à la première personne, lorsqu’il s’agit du récit de l’enquête de Rébecca et les autres sont à la troisième personne puisqu’il est question de la vie des cellules HeLa.
Ces alternances permettent de ne pas s’ennuyer, mais surtout de faire la part des choses. L’histoire de la famille d’Henrietta n’a rien de commun avec celle de ses cellules. Elle ne peut donc pas être racontée de la même façon.
Ce choix rend ce livre très humain. Malgré la quantité importante d’informations techniques et de précisions scientifiques, le discours est vulgarisé et reste compréhensible pour le lecteur. Les chapitres portant sur les Lacks restent mes préférés, mais j’ai été aussi très intéressée par l’évolution de ces cellules.

Comme je l’ai dit plus haut, il s’agit d’un documentaire et rien n’est romancé mais le style est impeccable, agréable à lire et les pages se tournent comme dans un thriller. Ce livre est passionnant.
Je me suis interrogée sur ce qu’il était advenu à la famille d’Henrietta, sur la destinée de ses cellules et la réalisation de cette enquête. Les personnes citées dans ce livre sont des gens à qui la vie et la société américaine n’ont pas fait de cadeau.
Je ne me suis pas identifiée à eux, mais je me suis interrogée.
Le récit voyage entre les années 1950, les années 1970 et le présent, mais dans les trois cas, le racisme est un facteur aggravant, le souvenir de l’esclavage est vif de tous côté et le mépris est palpable.
Le récit aborde le problème des études médicales faites sur des populations noires sans leur accord, ou le mépris et l’ostracisme dont ils sont victimes. Il met au jour des procédés de recherche où les sujets observés n’étaient même pas prévenus. En tant que chercheur, cela m’a forcément interpellé, même si je suis linguiste et non médecin.

En bref, c’est donc une très belle découverte et un vrai coup de cœur !


Je remercie vivement Blog-O-Book et à Calmann-Levy pour l’envoi de ce magnifique livre en partenariat. 




dimanche 13 mars 2011

Un dimanche sur les canaux d'Amsterdam

En ce dimanche tout gris et bien froid, un petit tour dépaysant s'impose.
Je vous emmène moins loin aujourd'hui, puisque nous ne partons pas en Asie, mais à Amsterdam, sur les canaux qui sillonnent ses rues.











samedi 12 mars 2011

En cas de malheur de Simenon


Encore un gros coup de cœur pour ce petit roman de Simenon !
Depuis deux mois, je choisis les partenariats auxquels je participe avec un peu plus de recul et de réflexion. J’ai eu quelques belles découvertes depuis que je postule, mais aussi des déceptions et vu les trésors de ma PAL, je ne veux plus perdre mon temps. Et je fais bien car les livres lus en partenariat le mois dernier étaient de bien belles pépites.

Quand j’ai postulé pour ce Simenon, j’ai cru que c’était un Maigret. J’avais oublié que Simenon avait écrit plusieurs « romans-romans » (l’appellation, reprise par F. Vargas, est de lui).
Il s’inquiétait en effet de l’attachement du public pour Maigret et comme Leblanc avant lui, il n’était pas satisfait de cette production qui lui semblait d’une qualité inférieure. Au début de sa carrière d’écrivain, il avait aussi écrit sous le nom de George Sim (et sous bien d’autres noms) des romans plus classiques où aucun assassinat n’était commis.
Ce roman a été écrit en 1956, alors que la série des Maigret étaient déjà bien avancée.
Le titre « en cas de malheur » ne me disait rien, mais dès les premières pages, ça m’a rappelé quelque chose.

Maitre Gobillot est un brillant avocat, influent dans le milieu parisien. Marié à Viviane, comédienne célèbre d’une cinquantaine d’années, il mène une vie mondaine et bien rangée, même s’il ne dédaigne pas les maisons de plaisir de temps en temps.
Réputé pour faire acquitter les causes désespérées, il découvre un jour dans sa salle d’attente une jeune femme qui l’attend avec impatience. Elle le suit dans son cabinet et lui explique qu’elle a attaqué un horloger avec l’aide d’une amie pour lui voler sa caisse. Elles ont assommé son épouse qui est à l’hôpital et se sont enfui.
Comme elle n’a pas d’argent pour payer sa défense, elle propose de régler les frais en nature, ce que l’avocat refuse.
Au cours du procès, le public attend de voir Maitre Gobillot à l’œuvre et d’entendre sa plaidoirie.
Mais ce qui va se passer après le procès entre l’avocat et cette jeune femme est nettement plus intéressant…

Si cela vous dit quelque chose, c’est normal. Si vous remplacez l’avocat par Jean Gabin, la belle Vivianne par le visage de Michèle Morgan et Yvette par Brigitte Bardot, vous devriez avoir une image plus nette de ce film que j’ai maintenant grande envie de revoir.
Car ce roman est un vrai régal. Bien construit, très bien écrit, il se présente sous la forme d’un journal intime. Se sentant emporté malgré lui dans une affaire qui risque de le conduire trop loin, il décide de tout écrire pour laisser une trace de l’enchainement réel des évènements. Il ne tente pas de se justifier mais explique ce qui lui est arrivé.
Le lecteur suit l’évolution de ses sentiments, observe la fascination qu’exerce Yvette sur lui. Pendant le procés d’abord, puis chez elle ensuite, il ne peut se soustraire à cette femme que son épouse semble avoir acceptée. Il l’entretient, accepte ses incartades et ses quelques amants passages, mais ne supporte pas qu’elle s’éloigne. Il s’isole et s’enferme entre sa relation et son travail, s’épuise dans cette double vie qui ne le satisfait pas, tout en lui étant indispensable.
Pendant les 200 pages de ce livre, on sent la tension palpable, on attend l’évènement inéluctable qui ne va pas manquer d’arriver.
Je me sius demandée qui allait craquer, puis qui allait mourir. Tout est calme mais on sent la menace sourde qui guette. Les pages se tournent sans même y penser tant on attend quelque chose.
Alors bien sûr, la moralité de Maitre Gobillot peut être discutée, de même que l’attitude de sa femme, mais finalement, ce n’est pas le plus important.

Si vous aimez les romans psychologiques, les thrilles, les romans bien construits et bien écrits, si vous avez aimé le film ou si vous voulez lire un bon roman, jetez-vous sur ce livre.


Merci à Blog-O-Book  et  au livre de poche pour ce partenariat si plaisant.



J'ajoute la Belgique à mon Tour du monde littéraire et une première lecture pour le challenge Littérature Belge.

 


mercredi 9 mars 2011

Le marchand d’éponges de Fred Vargas et Edmond Baudoin


En farfouillant dans ma librairie il y a quelques semaines, j’ai dégoté cette petite bande dessinée inspirée par une nouvelle de Fred Vargas.
J’aime beaucoup Fred Vargas, et j’ai assisté plusieurs fois à des conférences d’auteurs de roman policier noirs, comme Jean-Bernard Pouy, qui veulent ouvrir le genre à des genres connexes, eux aussi rejetés. La BD entre dans cette catégorie car elle est souvent considérée comme un genre mineur par les peintres ou par les auteurs de littérature. Elle n’est ni une œuvre picturale, ni un récit narratif « pur », ce qui lui confère une position mixte parfois inconfortable.
Le roman policier est dans la même position, à la fois œuvre romanesque et paralittérature considérée comme vite faite et de piètre qualité, alors que certaines œuvres sont dignes de textes reconnus par les plus grandes institutions.

Le style de l’auteur passe toutefois au second plan, ici, face au dessin et à la plume d’Edmond Baudoin.
En noir et blanc, l’histoire se déroule dans une vision noire et sombre de Paris qui correspond tout à fait à l’idée que j’en ai à la lecture des romans de Vargas.
Adamsberg est dégingandé juste comme il faut, la ville est parfois vide, parfois pleine de monde et laisse les personnages se débattre dans ses rues.

L’histoire est toute simple.
Un sdf qui vend des éponges pour gagner quelques euros par jours, s’apprête à passe la nuit sur une grille de métro, quand une femme se fait tirer dessus sous ses yeux.
La police arrive et l’embarque comme témoin pour l’interroger.
Adamsberg, commissaire chargé de l’affaire, doit tout faire pour recueillir un maximum d’informations.

Cette nouvelle vive et précise n’est pas construite pour que le lecteur trouve le coupable, mais pour qu’il assiste à l’enquête. D’ailleurs, on ne sait même pas qui il est.

J’ai été un peu troublée par le dessin au début, mais on s’y fait vite et la structure des pages est également intéressante.
Les cases ne sont pas toujours réparties de la même façon, et quand Adamsberg transgresse les règles, les limites disparaissent aussi de la page.

Ce petit librio se présente dans un format réduit, mais avec des pages en papier glacé. Son prix est donc un peu plus élevé, ce qui se justifie pleinement.
Une petite lecture à recommandé, donc !



Cette petite BD vient s'ajouter aux challenges suivants :  la BD du mercredi de Mango, la PAL sèche du Bar à BD et  le challenge BD de M. Zombi.





mardi 8 mars 2011

Libre et sauvage...

Non, je ne vous parlerai pas de la journée de la femme aujourd'hui.
C'est une belle journée pour parler des femmes qui souffrent, qui ne sont pas considérées comme des individus, mais quand on sait qu'avoir été prostitué de force ne constitue pas un motif valable de demande d'asile dans notre pays, on se dit qu'il faudrait d'abord balayer devant sa porte !
Et pourquoi n'en parler qu'une journée ?

Enfin bref, j'aurais beaucoup à en dire, et je ne pense pas que cela changerait grand chose.
Il vaut mieux agir...


Revenons alors à mon titre, pour un billet beaucoup plus léger que ces premières lignes ne le laissent paraître.
Je suis une femme libre et sauvage, mais ce n'est pas de moi que parle mon titre, mais de ma PAL !

Lyra et Sayaelis ont proposé la semaine dernière un petit logo pour affirmer haut et fort la liberté de sa PAL.
Car oui, ma PAL est livre et sauvage !
Elle vit sa vie, elle grossit sans cesse et je m'en fiche. Pour une fois qu'un régime n'est pas à l'ordre du jour, profitons-en.
Une PAL grasse, c'est un signe de bonne santé, de fortune culturelle, de bonheurs à venir. C'est une petite (ou une grosse) réserve de joie, de découvertes et de petits plaisirs.
Romans, policiers, historiques, documentaires, essais, elle est plurielle et a tous les visages.

Alors je l'affirme haut et fort  : WPF ! Wild PAL Forever !

Vous me direz - et vous aurez raison - que je participe à l'objectif PAL 2011.
Certes, mais si vous allez jeter un oeil à ma PAL, vous verrez qu'elle baisse mais remonte encore plus vite. Pour 11 livres lus, elle a grossit de 32 arrivées.
Ce qui ne m'inquiète pas du tout !
Ce défi me permet seulement de penser de temps en temps à aller dénicher un des trésors qu'elle contient :)


Et vous ? Votre PAL est-elle libre ? 


lundi 7 mars 2011

C'est lundi, que lisez-vous ?


En ce lundi, je suis contente d'avoir terminé plein de livres qui traînaient sur ma table de nuit et qui ont trouvé un petit coin de ma bibliothèque pour attendre que je les prête / les vende / les relise.
Les vacances sont finies, les travaux dans la maison aussi (pose de volets) et le ménage m'attend.
J'aurai peut-être plus de temps pour lire en retournant au bureau ;)

La semaine dernière, j'ai donc terminé Un bûcher sous la neige qui va pouvoir poursuivre son voyage de livre voyageur, le tome 1 de Cat's Eye (billet mercredi), La Vie immortelle d'Henrietta Lacks.




Cette semaine, je compte lire La mort entre autres de Philipp Kerr.





Ensuite, je lirais En attendant Robert Cappa qui attend depuis un mois et demi que je m'y mette, et puis je choisirai un thriller parmi ceux qui m'ont été envoyé par les éditions First, sans doute l'Ombre dans l'eau...




Mais cette semaine, je guetterai aussi ma boite à lettre car je suis faible, et même s'il ne me reste q'un mois pour lire tout ça, j'ai postulé pour lire Sept Contes gothiques de Karen Blixen chez BOB. L'association de ce nom et du mot "gothique" m'a attiré comme un aimant et je n'ai pu m'empêcher de m'inscrire :)



Je vous laisse, j'ai mon ménage qui m'attend si je veux lire cette après-midi ;)


Pour retrouver tous les participants, 
qui vient relayer Malou pour lister les liens.

dimanche 6 mars 2011

Un dimanche dans mon jardin

Il fait beau depuis plusieurs jours par chez nous, et même si les matins sont froids, la végétation sent le printemps arrivé.








Et il pousse même des muffins dans mon jardin à l'heure du goûter...





Les dimanches en photo sont organisés par Lyiah et sont aussi chez EvertkhorusMyaRosaLounimaTiphanieHildeCacahueteLisalorChoupynetteEloraMelisendeFleurUne mamanLiliba100chosesAnjelicaMyrtilleSandrine,HérissonMohamed SemeUnActeAnkyaGrazyelTinusiaKatellChocoLatiteSofynet, Art SouilleursDounzzSeriaLecteur, MinifourmiAziliceScor13Stieg

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