vendredi 14 janvier 2022

Les promises de Jean-Christophe Grangé

 Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un bon petit roman policier, un de ceux qui ne laissent pas leur lecteur s’arrêter, qui invitent à tourner les pages encore et encore.
A priori, j’aurais classé Les Promises dans la catégorie « thriller », sans doute à cause de l’auteur à qui j’ai collé cette étiquette mais le récit balance entre les deux et cela fonctionne rudement bien ! 

 


Simon est un psychanalyste berlinois apparemment sans histoire mais pour survivre à la veille de la seconde guerre mondiale, il faut être malin et il a su susciter la curiosité des grandes dames du Reich qui fréquentent son cabinet assidûment.
A la Gestapo, Franz se voit confier une enquête délicate apparemment plus ou moins secrète et non élucidable.
Mina, quand à elle, essaie de maintenir à flot sa clinique psychiatrique malgré le manque de moyen…  


Je n’avais jamais lu Grangé, craignant sans doute d’y trouver un peu trop de violence pour moi.
Le thème de ce roman promettait d’ailleurs de correspondre à cette image avec des femmes éventrées, un assassin insaisissable, et surtout, un cadre historique qui n’était pas particulièrement calme puisqu'il se déroule dans Berlin sous contrôle nazi !
Mais j’ai beaucoup aimé !

L’histoire est bien structurée et ne laisse aucun temps mort.
On suit les personnages dans une enquête qui se dérobe, qui rebondit, qui prend sans cesse des chemins détournés tout en restant vraisemblable. 
Chacun des trois héros entraine les autres sur une piste à tour de rôle et emporte le lecteur avec eux.
J’avais dégoté le coupable avant les personnages mais pas avant les dernières pages.
 
L’écriture est fluide et emmène le lecteur dans ses détours sans difficulté mais ce n’est pas simpliste pour autant. 
Les personnages sont aussi suffisamment complexes pour qu'on ait envie de les suivre aussi longtemps. 
Ils se construisent petit à petit, ils évoluent, et on aimerait les suivre dans d’autres romans.
Je les ai d’ailleurs quitté à regret.

François-Eric Gendron, avec sa voix chaude et grave sert le récit superbement.
Je me suis laissée bercée par sa voix qui se fait parfois totalement oubliée.
J’aime ces lecteurs qui font vivre le récit sans être trop présent.
On peut se concentrer sur le texte et en prendre toute la mesure.


Pour moi, c’est donc une réussite et je relirai Grangé sans hésiter !
Si vous aussi vous aimez les récits trépidants et les personnages attachants, vous devriez aimer ! 

 


 

 




2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup lire sur cette période de l'histoire et il y a un moment que je me dis qu'il faut que je découvre cet auteur.
    Ce livre pourrait etre l'occasion.
    Merci pour ta chronique dessus

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Mais de rien ! A l'inverse, ce n'est pas une période qui me tente beaucoup. J'ai toujours peur de lire des choses qui sont trop dures mais j'ai finalement lu pas mal de roman qui s'y déroule.

      Effacer

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